mercredi 23 août 2017

Vapote or not Vapote ?

Un siècle après tout le monde, je suis devenue vapoteuse. J'ai acheté une cigarette électronique. Je n'aime pas l'effet de mode et je pensais que ça n'était pas pour moi, mais mes finances criaient au secours et j'ai décidé de tester, juste pour voir. Deux mois plus tard, voici mon bilan ! 

1) - Comment je la choisis ?


Personnellement je n'y connaissais rien et j'ai préféré m'adresser à un vendeur pour y voir clair dans le marché plutôt bien rempli. Il m'a conseillé une Ego Aio, moyenne gamme, à 45 €, en solde à 30 €. Une autonomie d'une dizaine de cigarettes, elle est petite avec un réservoir de 2 ml que je recharge environ 2 à 3 fois par jour. 

Pour les eliquides, le plus important c'est le dosage en nicotine. J'avais commencé 3 mg et franchement ça n'était pas assez. Il m'a fallu une bonne semaine pour comprendre que les larmes, le stress et l'envie de tuer tout le monde venait d'un effet de manque. Pour une dizaine de cigarettes par jour, visez donc 10 mg, 6 mg minimum (c'est ce que j'utilise). 

Après, pour les goûts, tout est possible. On en a essayé plusieurs et nos coups de coeur sont passionito de clopinette (un mélange mojito fruits de la passion) et Pagaille, un mélange de fruits rouges. On a aussi testé mangue, pomme, pastèque, fruits rouges à la violette, cupcake framboise, beurre de cacahuete (qui était beark), ice tea pèche, bubble gum...

Certains vapoteurs restent fidèles à un seul arome, tandis que je préfère changer régulièrement parce qu'au bout d'un moment je ne sens plus rien et je ne prends plus vraiment de plaisir. 

2) - Est-ce que ça marche ? 


ça m'a dégoûté de la cigarette en 15 jours. Mais vraiment. Je ne supporte plus ni le goût ni l'odeur. On ne fume plus de la même manière, plutôt que fumer une cigarette à des moments précis de la journée, je fume quelques taffes tout au long de la journée. Mon appartement, mes cheveux, mes vêtements et ma voiture sentent bon à nouveau et je n'ai plus un chat dans la gorge en permanence. Fini de faire des trous et de mettre de la cendre partout. Et surtout, finie la recherche perpétuelle du briquet perdu dans le fond du sac ! 

Le "hit" (sensation de brûlure dans la gorge) est le même que pour la cigarette, il faut juste apprendre à prendre de longues inspirations de 3 ou 4 secondes mais ça vient vite. Il y a plus de fumée à l'expiration mais c'est de la vapeur d'eau qui ne sent presque rien, les gens sont plutôt conciliants en général, plus d'engueulades en terrasse, de regarder où tourne la fumée... Je demande encore si ça gène mais la plupart du temps les gens finissent par l'oublier. 

Elle se branche sur une prise USB et la recharge tient une dizaine de cigarettes en moyenne. Si je tarde à recharger ou si je sors il m'est déjà arrivé de tomber en rade, mais je trouve généralement où la recharger assez rapidement. 

3) - Est-ce que c'est rentable ? 


Je fumais en moyenne 2 paquets de 25 par semaine, soit environ 17 € par semaine. 

Un eliquide coûte environ 6€ et me fait au moins une semaine.  

La résistance dure de 1 à 3 semaines (mais plutôt 3 si on l'utilise bien), à 3 € la résistance. 

En gros, hormis l'équipement du début (la vapote, une coque en silicone), 1 mois de vapote me coûte 27 €. 

Contre 68 € de cigarettes... 


4) - Le bilan


Pour l'instant je suis contente de mon achat. Je n'ai pas arrêté de fumer mais j'ai définitivement arrêté la cigarette et ça me fait beaucoup de bien dans tous les sens du terme. La vapote n'est pas faite pour tout le monde, on peut s'en lasser, mais elle reste une bonne alternative au tabac et ça peut vraiment être un déclic. 

Je pense surtout qu'il ne faut pas lésiner sur le budget de départ. Choisissez votre e-cig en fonction de votre budget tabac. Plus vous fumez, et plus vous devez investir afin d'avoir une cigarette avec une autonomie suffisante et qui puisse rivaliser avec votre petite blonde préférée ! 



vendredi 4 août 2017

Apprendre à s'aimer

J'ai du déjà écrire sur le sujet, mais l'idée me trotte dans la tête depuis un moment et, comme souvent, j'écris plus pour moi que pour être lue au final... 

J'ai souvent été une jeune fille complexée. Par mon physique, mon poids, ma personnalité, mon incapacité à être "comme tout le monde". 

A 30 ans passés, je n'ai pas changé de physique (ou en pire) et ma personnalité s'est affirmée (plutôt dans le mauvais sens en fait). 

Et pourtant je me regarde aujourd'hui avec bien plus d'indulgence qu'hier. 

Avec le temps, j'ai appris qu'il y avait une différence entre ce que j'aimais et ce que j'étais. 

J'adore le style pin up, le maquillage de poupée, les escarpins et les coiffures tirées à quatre épingles. Mais moi je ne suis bien qu'en culotte de coton, en baskets de toile et en tshirt à motifs... Je ne me maquille jamais et je passe moins de temps de la salle de bain que mon propre barbu. 

J'ai banni certaines marques de vêtements juste parce que me balader dans des rayons pleins de vêtements trop conventionnels me filait des boutons. 

Ma déco ne ressemble pas à ces magnifiques intérieurs scandinaves que j'aime tant. Elle explose de couleur, elle mélange l'ancien et le moderne, le bleu, le rouge le vert... Rien ne va ensemble, mais c'est un tout qui me ressemble. 

Avec le temps, j'ai appris à tolérer mes défauts. Je ne suis plus complexée, mais je suis honnête. C'est ainsi que je suis, un électron bizarre sur la planète terre, qui ne fonctionne pas comme tout le monde, qui n'a pas les goûts de tout le monde et qui peine à s'accorder avec le monde. 

Si je me tolère aujourd'hui, j'espère m'aimer demain. J'espère arrêter de regretter de ne pas être la fille populaire que tout le monde apprécie et qui réussit dans tous les domaines. 

Je suis moyenne en tout, je n'accomplirais jamais de grandes choses, je ne ferais rien de remarquable. Je ne changerais la vie de personne. 

Mais je ne pourrais jamais me fondre dans la masse. 

Je serai toujours moi, j'en ai fait un devoir, parce que je ne supporterais pas de passer ma vie à être quelqu'un d'autre.