What Else ?

Alors moi j'ai jamais été une grande amatrice de café. J'aime mon café du matin, mais il faut que ce ne soit pas du café soluble (beark), qu'il soit tiède, avec une goutte de lait (Pruneau devient expert pour savoir la couleur EXACTE que doit avoir mon café) et un demi-sucre. Une abomination pour les gens comme Pruneau qui avalent cul-sec un "petit-noir-sans-sucre-bien-serré". 

Mais l'autre jour, alors que j'achetais une salade de pâtes et des quartiers de mangue au daily monop' du coin, j'ai assisté à une scène hallucinante. A la caisse à côté, deux collègues visiblement, viennent prendre leur petit café de pré-manger (oui parce qu'il est midi, et pour les businessmans qui se lèvent à 9h et arrivent au bureau à 10 c'est encore le matin). Voilà la scène telle qu'elle s'est déroulée pendant que je tapais mon code de carte bleu (nan je te le donnerai pas) : 

- Bonjour, un café noir s'il vous plait, et toi ? 

- Moi un rouge, merci. 

Un rouge ? 

Et là je me tourne vers le caissier qui lui tend tout naturellement une capsule Lavazza. 

Et je me suis sentie exclue. D'une part parce que je n'avais absolument aucune idée de la différence qu'il pouvait y avoir entre le café noir et le café rouge. 

Et d'autre part parce que ça m'étais totalement égal. 

Pour moi un café, c'est un café. Tant qu'il est tel que je l'ai décris au début de cet article, il peut bien venir de Colombie ou du fin fond de l'Afrique, je verrais pas la différence. Arabica ou Robusta ? M'en fout. Pour te dire en ce moment je suis accro aux cappuccino en poudre de chez Nescafé. Sacrilège !

On doit pas être assez chic pour vouloir une dosette violette ou une dorée, avoir un présentoir design et poser la question à nos invités "tu veux une marron-caca-d'oie ou une blert-Twingo ?" 

Campagnards on a dit. 

La Prune