dimanche 27 septembre 2015

Baptême adulte - L'Entrée en Eglise

Pour ceux qui ne sont pas au courant, je prépare mon baptême depuis presque un an maintenant. Je dois être baptisée à Pâques 2016. 

Aujourd'hui c'était ce qu'on appelle mon "entrée en Eglise". Bon, je fais ma quéqué comme ça, mais je ne savais pas du tout à quoi ça correspondait. Heureusement j'ai une accompagnatrice géniale et j'ai pu comprendre et me préparer à cet évènement. 


En fait, c'est une présentation à la communauté chrétienne. Une façon de nous "autoriser" à assister aux messes, même si on ne peut pas communier. Bon, en vrai, j'ai pas attendu ça pour aller à la messe mais bon. Alors moi, je pensais juste qu'on allait citer mon nom, comme quand on présente un enfant... mais quand j'ai reçu les 4 pages de "scénario" j'ai fait un peu moins ma maligne...

Voilà comment ça se passe. 

Après une petite introduction du prêtre et de la Soeur qui nous accompagne, on frappe à la porte de l'Eglise. Fort. L'assemblée se retourne, et le prêtre vient nous chercher. Il nous demande ce que nous demandons à l'Eglise et ce que nous sommes venu chercher. C'est au moment de l'entrée que j'ai vu mon fils arriver en courant, toutes larmes dehors, ne comprenant pas pourquoi je l'abandonnais avec son père à la messe. Du coup on a remonté la nef en procession avec un gamin supplémentaire. 

Ensuite - je passe vite - on nous remet une croix, un évangile, on nous bénit les oreilles, les yeux, la bouche, le coeur et les épaules, afin que nous entendions la Parole de Dieu, que nous voyions ses miracles, que nous répandions la Bonne Nouvelle, que nous l'Aimions et que nous supportions le poids de la Croix. Après l'homélie, nous sommes renvoyés au fond de l'Eglise, et la messe se continue normalement. 

Ce fut une cérémonie pleine d'émotion, nos paroissiens sont tous accueillants et heureux de voir des jeunes (enfin, comparé aux autres paroissiens quoi) entrer dans la communauté. 

Nous avons fini par déjeuner avec une bonne partie des paroissiens et même Pruneau qui est Athée à apprécié ce bon moment que nous avons passé tous ensembles. Je me sens bien, je me sens à ma place, je sais que j'ai fait le bon choix, je suis à l'aise. 

La prochaine étape ? 

Rédiger un courrier à l'Évêque pour lui dire pourquoi je réclame le baptême... Mais pour l'instant je me concentre sur mon stage qui commence demain matin ! 


vendredi 11 septembre 2015

Normandie Mon Amour

Commençons par les bases. La Normandie ça n'est pas QUE le bord de la mer hein. Il existe un truc entre Paris et Deauville, en dehors de l'A13. Non mais, ça va en faire rire, mais je te garantie que j'ai souvent eu droit à la question. 

Bref. 


Je comprends très bien qu'on aime Paris. Quand je parle à un parisien, la première chose qu'il me dit c'est "au moins, il y a tout à portée de main". C'est vrai. Les boites, les magasins, les monuments, les évènements, les sorties... tout se passe à Paris. Moi, je dois prendre ma voiture ou marcher un quart d'heure pour acheter ma baguette de pain et il ne se passe jamais rien dans mon patelin (à part une fête portugaise pour le 14 juillet, mais ça compte pas comme évènement dans l'esprit d'un parisien, je crois). 

Et à la télé, on a l'impression que la France, c'est Paris. On ne parle QUE de Paris, on ne montre QUE Paris. Rien n'existe d'autre. Ah, si, pardon. On se souvient qu'on a des côtes en été et des montagnes en hiver. Pour dire que tous les parisiens y vont. Pour se retrouver entre parisiens. Sinon ils se sentent seuls, les pauvres. 

Pardon, je suis mauvaise. Mais j'aime pô Paris. Ya trop de monde, ya trop de bruit, ya trop d'immeubles... Je me sens agressée en permanence. 

D'ailleurs, j'ai su que j'étais devenue une vraie Normande quand j'ai pas réussi à dormir une nuit à l'idée d'aller à Paris avec mon gamin le lendemain. (Transports et poussette ? Pas poussette et enfant en bas âge ? Aaaaaaaaaaaah !). Ah, et quand je me suis fait piquer mon portable comme une touriste, aussi. 

Aujourd'hui, je suis en formation en Normandie, payée par la région Normande, avec des camarades Normandes, par des formateurs et des intervenants Normands. Des gens qui, pour la plupart, n'ont jamais quitté leur région. 

Et m*rde, c'est dingue, personne ne parle jamais de Paris. 

On parle des établissements du coin, des petits patelins au milieu de nulle part mais qu'on connait tous. 

Je découvre qu'on peut vivre sans dépendre de la capitale, sans y aller, sans en parler. 

Et c'est dingue, on le vit TRES BIEN. 

Incrédibeul.

Il y a une vie en dehors de Paris.

Et je suis Fière d'être Normande

(mais toujours Bretonne de coeur) 

(faut pas déconner)


mardi 1 septembre 2015

DING DING DING c'est la rentrée !

ça n'aura échappé à personne hein... réseaux sociaux, médias, voisins... à moins d'habiter seul avec des chèvres dans le Larzac, tu es au courant : 

c'est la rentrée

Enfin, moi, c'était hier. 

Et crois-moi, je faisais pas la fière. 

Ni en laissant Brugnon chez mes parents,

Ni quand le réveil a sonné, 

Ni quand je suis arrivée dans l'amphithéâtre au milieu d'une centaine de nanas et 3 mecs. 

Mais j'ai passé la journée. 

Je suis rentrée EXTENUEE. Je l'avoue. Après 10 mois à la maison, des heures de concentrations à assimiler des tonnes d'informations dans un amphi dont le climat s'apparente à celui du sahara un 15 août à midi, c'était pas évident, évident. 

Mais j'ai survécu. 

Secret professionnel exige, je n'aurais pas le droit de raconter d'anecdotes par ici, ni sur les cours, ni sur les stages (dommage, je suis sûre que des petits malins attendent que je me plante avec enthousiasme) (mais non). 

Tout ce que je peux dire, c'est que l'équipe à l'air sympa et à l'écoute. On nous traite en adulte, on nous laisse une certaine liberté d'organisation, même si - du coup - ils sont super exigeants. Pas le droit d'être malade, pas le droit à des rdv médicaux, pas le droit d'être en retard, il faut être au top, toute l'année. 

Ce que je peux dire aussi, c'est que l'ami Popole a encore brillé par son efficacité, parce que - outre le fait qu'ils n'étaient pas au courant que j'entrais en formation en juin alors qu'ils venaient en parallèle d'accepter de me rémunérer pendant ladite formation - ils ont également oublié de me dire qu'il fallait que je fasse remplir un document afin de dégrossir les rangs des demandeurs d'emploi pour passer en "formation". Autant te dire qu'il y a eu un défilé d'étudiantes chez Popole aujourd'hui ... 

Malgré ces petits tracas administratifs, je suis ravie du programme qui m'attend. Le sujet me passionne et j'ai hâte de commencer les stages, même s'ils me font baliser quand je pense à la responsabilité et à tout ce que je vais devoir encaisser en matière d'émotion.

Je me suis déjà fait quelques copines, dont une qui vit à 10 minutes de chez moi (autant dire la porte à côté par ici) et avec laquelle j'ai plein de points communs. 

Je suis contente d'être là où je suis. J'ai l'impression d'avoir perdu 10 ans, de revivre une scolarité que je pensais derrière moi à jamais et je compte bien en profiter.