dimanche 29 mars 2015

Le Bisou sur la bouche

C'est un truc auquel je n'avais vraiment pas prêté attention. Franchement, il y a des choses bien plus importantes dans la vie. Mais sur la toile il y a une faculté merveilleuse à créer des polémiques pour pas grand chose et ça en fait partie. 

Lorsque j'ai vu celle-ci apparaître il y a maintenant quelques années, je me suis rendue compte que j'avais moi-même oublié. C'était une part de ma vie que j'avais occulté, comme un lointain souvenir brumeux, comme surtout un détail que mon cerveau n'avait pas jugé utile de conserver. 

Pourtant oui. 

J'ai embrassé mes parents sur la bouche. 


Toute mon enfance. 

Jusqu'à 10 ou 12 ans. Quand j'ai demandé à arrêter. Quand j'ai demandé à mon père de ne plus m'appeler "Bébé". Quand j'ai demandé à changer de salle de bain, pour passer dans celle des "grands" et plus celle des parents. Quand j'ai commencé à être pudique. Et mes parents ont tout accepté, comme quelque chose de normal. En comprenant que je grandissais et que ce temps était révolu. 

Bon, mon père à 29 ans m'appelle toujours "Boubou" mais pas "Bébé", ya du changement ! 

Voilà. Sinon, c'est une affaire classée.

J'ai fait ma vie. Je suis partie de la maison à 20 ans (bien plus tôt que mes frères et soeurs qui n'ont pas été embrassés sur la bouche, merci bien). Je suis avec le même homme depuis 9 ans. Mes parents sont absents 6 mois par an, on vit à 70 bornes le reste du temps, et je le vis bien, merci. 

Pourtant pour certains, mes parents ont fait quelque chose d'immoral. Pourtant, d'après cet article, ils ont fait quelque chose de mal. Ils ont été incestueux.

Incestueux ?


Really ?

Il n'y a vraiment que les adultes pour salir ainsi l'acte des enfants. Un enfant est pur. Innocent. Spontané. Il reproduit des gestes qu'il voit autour de lui. Il est construit par les relations qui l'entourent. 

Brugnon a commencé à m'embrasser sur la bouche il y a quelques jours. En prenant exemple sur son père, sans doute (car oui, on est amoureux, et on s'embrasse devant lui, bouh c'est vilain !). Non pas qu'il ait des désirs amoureux hein, c'est juste qu'on n'embrasse pas souvent d'autres adultes sur la joue, donc son seul exemple de bisou entre adultes, c'est celui là. Il l'a fait spontanément, en montant les escaliers, sans que je lui demande rien. Je le portais, il a attrapé mon visage dans ses mains et collé sa bouche baveuse contre la mienne. Voilà. C'est tout. Innocent et spontané. Un bisou de mon bébé. 

Maintenant quand j'ai l'audace de lui réclamer un bisou (oui, je réclame, bouuuuuuh again) je ne lui dit pas où, mais c'est comme ça qu'il m'embrasse. Et qu'il embrasse son père. On le laisse faire. C'est mignon. C'est juste un bisou. ça ne fera pas de lui un gay refoulé, un oedipien meurtri ou je ne sais quelle bêtise. 

Je n'ai rien contre ceux qui ne le font pas. Chacun son éducation. Chacun son ressenti. Chacun sa pudeur. C'est comme le bain partagé. Certains sont gênés, d'autres pas. On a tous nos valeurs à transmettre, nos traditions, nos habitudes. On donne notre amour, notre façon de parler, notre culture intellectuelle et musicale. Nul ne doit se forcer. 

Mais pitié, avant de dire que j'ai un comportement incestueux, occupez-vous des instit' condamnés pour actes sexuels mais autorisés à exercer auprès d'enfants. ça sera sûrement plus constructif. 






vendredi 27 mars 2015

Terrible Two iz in Da Place

Quand on est blogueuse l'avantage c'est qu'on n'est pas souvent prise au dépourvu en matière de petite enfance. Que ce soit en matière de délivrance, d'hémorroïdes, de retour de couche, de poussées de croissances et autres joyeusetés, il y a forcément un article qui en parle quelque part.

Et le Terrible Two est un sujet récurent des blogs parentaux. 

Je m'y attendais donc. 

Et le voilà. Il est arrivé à cheval. Tagada Tagada. Comme les Daltons. (pardon, je m'égare).

Si tu es nullipare ou si tu vis sur une île déserte, saches qu'il se passe une mutation étrange aux abords des 2 ans de ta progéniture. Sans que tu lui donne à manger après minuit, sans que tu l'asperges d'eau, il se transforme en petit grimlins tout hurlant à toute heure du jour ou de la nuit. 

Et donc, pour Brugnon, ça n'a pas loupé. 

D'abord, il a commencé les crises. Les crises de gamin mal élevé, à se rouler par terre, à se faire tout mou ou a hurler au point de devenir rouge comme une cocotte minute, j'en explose même de rire tellement c'est pathétique. Et ce, pour rien hein, bien sûr. Tout ce qui peut s'apparenter à une demande de ma part reçoit une crise en réponse. C'est mathématiques. Ce soir j'ai passé 15 minutes dans les escaliers à lui expliquer que non, je ne cèderais pas, que j'étais plus têtue que lui et qu'il finirait par les monter, ces escaliers. A force de pleurer et de hurler (les voisins doivent me détester), il a fini par obéir et monter d'une traite sans plus rien dire. Voilà. Tout ça pour ça. 

Ensuite, il a refusé de s'endormir dans son lit le soir. Je te rappelle que, déjà, son lit est retourné dans notre chambre depuis ses 16 mois parce qu'il refusait de s'endormir dans sa chambre. Mais maintenant je peux rester 2h à lui tenir la main, dès qu'il sentira la somnolence se présenter, il luttera de toutes ses forces pour rester éveillé. Le seul moyen qu'on ait trouvé, c'est de le laisser s'endormir dans le canapé avec nous, et de le transporter dans son lit après. C'est pas l'idéal, mais ça marche. 

Et, pour couronner le tout, il s'est mis à parler dans son sommeil. Bon. Là aussi, son père étant pareil, j'étais prévenue hein, je savais qu'il y avait des risques que ça se transmette de père en fils. Mais je ne m'y attendais pas si tôt. La semaine dernière il a hurlé "TONTON !" à 1h du matin. Il s'est rendormit. Moi pas. J'ai essayé de survivre à ma micro-crise cardiaque à la place. 

Et depuis deux jours, il refuse d'aller chez la nounou. D'un coup, il s'est mis à dire "Mamanmamanmamanmamanmaman" et à m'accrocher les jambes au point que je manque de tomber. Pratique.

A côté de ça, c'est quand même une période super marrante. Il me roule des patins comme ça, sans raison, juste pour me dire qu'il m'aime. Il prend des initiatives chelou comme essuyer les vitres ou aller jeter des papiers à la poubelle (si Maman, SI, c'est mon fils, je te jure). Et puis, il commence (enfin) à servir à quelque chose à être autonome. Il monte seul dans sa chaise haute, m'aide à porter les courses - n'appelez pas l'ASE  (oui je dis ASE, pas DDASS, c'est ça de passer un concours médico-social) - généralement je me contente de lui faire porter un paquet de gâteau ou un filet de babybel hein, ya pire comme forme d'esclavagisme. 

On a nos petites habitudes, nos connivences, nos fous rires. Je parle le Brugnon-Slovaque couramment et je sers de traductrice perpétuellement. Dommage que ça ne soit pas rémunéré ! 

Bref, on s'éclate. 

Mais le Terrible Two porte bien son nom. 

Il est terrible, bordel. 



jeudi 26 mars 2015

Anniversaire de blog #1

Le 6 avril prochain est une drôle de date. 

D'abord, c'est le lundi de Pâques. La fin du Carême et pour moi, le retour du chocolat et du coca cola. Joie et bonheur en ma demeure. 

Ensuite, ça fera pile un an que Brugnon a été baptisé. C'est l'occasion de se souvenir d'un chouette moment. 

Et puis c'est aussi les 3 ans du blog. 3 ans impressionnants, 3 ans enrichissants. 3 ans d'écriture, de passion, de rire, de rencontres, de partenariats, d'aventure qui m'ont beaucoup apportés. 

une grossesse, un accouchement, une reconversion, et plus de 220 000 visiteurs...

Du coup ça méritait bien un petit cadal ! 



Un bavoir baby calin tout doux. 

Une sucette Nuk 6-18 mois. 

Un biberon Nuk First Choice REFERMABLE (je précise, parce que c'est super pratique pour les bébés qui jouent avec le biberon et s'en foutent partout)

Un mouche bébé physiomer (parce que la maternité, c'est glamour)

Un CD de comptines pour enfant sur Paris

C'est pas un chouette cadal ça ? 

Pour gagner tout ça, tu mets un petit commentaire gentil sous cet article juqu'au 5 avril 23h59, tu partages (si le coeur t'en dis) sur les réseaux sociaux et tu croises fort les doigts ! 

Résultats le 6 avril ! 

Bisous ! 


Edit : Oui j'ai une semaine de retard, mais j'avais piscine examen ! 

C'est le commentaire n°3 - Stéphanie Cardoso qui gagne le lot ! 

Merci de m'envoyer ton adresse par mail lapruneblogueuse[a]gmail.Com :-)

mercredi 25 mars 2015

Et mes doigts sentent la pomme de terre.

J'ai 28 ans. La fille de ma nounou, chauffeur PL au crane rasé qui adore les enfants (le genre de paradoxe qui me fait délirer), m'a donné un énorme sac de pommes de terre. Des patates non calibrées, pleines de terre et moches mais délicieuses. Je les laves, je les grattes, je les épluches, je les coupe, et je les mets dans le turbovap.

Et mes mains sentent la patate. 

Pruneau dit que ça pue, la patate crue. Que j'ai les doigts qui sentent la vieille cuisine de cantine. Et moi je les renifle avec avidité. J'aime cette odeur autant que celle du pain chaud le matin. Autant que celle du café du petit dej. Autant que celle des crêpes à la chandeleur. 

J'aime l'odeur de la patate. 

J'ai 6 ans. Je prends mon bain dans la baignoire familiale. Je joue à faire des pub, celle du camembert Président étant ma préférée (j'étais déjà Normande sans le savoir). J'entends la porte de la cuisine s'ouvrir en bas et le bruit de vapeur de la cocotte minute. J'entends les bruits de pas de maman dans les escaliers. Elle va interrompre mon jeu. Il va falloir sortir du bain, se mettre en pyjama, descendre dîner, il va être 19h, papa va bientôt rentrer. Elle me lave les cheveux, me savonne le visage.

Et ses mains sentent la patate. 

J'adore faire des patates. 


mardi 24 mars 2015

La dame aux cheveux gris.

J'avais un stock énorme de pain dur alors j'ai décidé ce matin que nous irions chez la nounou à pied. Depuis peu, Brugnon est capable de marcher d'un bon pas pendant un bon quart d'heure, plus besoin de sortir la poussette et il était ravi d'aller voir les canards (et cette saloperie de cygne énorme qui essaie toujours de nous bouffer).

En marchant d'un bon pas au pas de Brugnon sur la voie verte, nous avons croisé les figures du village. Le monsieur qui promène ses deux chiens. Le monsieur au cabas qui me parle toujours du temps qu'il fait. Les deux marcheuses. Et la dame aux cheveux gris.

La dame aux cheveux gris a un vieux break bordeaux au moins aussi plein de bordel que ma voiture. Elle traine toujours du côté du supermarché. Elle trimballe souvent de grands sacs poubelles qui semblent bien lourds. Elle me fait des petits signes, bonjour, bonsoir, elle donne du pain aux canards. Elle est là chaque jour, immuablement, au point que je m'inquiète quand je ne vois pas sa voiture sur le parking. Toujours avec ses sacs poubelles.

Et puis l'autre jour, j'ai surpris sa conversation avec le monsieur au cabas.

"Ah bah je te cherchais ! Il faut qu'on se voit demain !"
"Tu as quoi ?"
"Je dois avoir quelques sachets de salade et des yaourt, d'habitude je prends pas les yaourt, mais là ils sont encore bons hein. 

Et soudain, tout s'éclaire. 

Ces gros sacs qu'elle trimballe partout, ce sont les invendus. Les invendus du supermarché du village. Qu'elle redistribue aux gens qui en ont besoin.

ça a changé ma vision des choses.

Changé ma vision de ce supermarché, qui reste un supermarché de village, proche des gens, intelligent, qui ne balance pas de javel dans ses poubelles pour empêcher les sans abris ou les personnes précaires d'y accéder.

Changé ma vision de cette femme un peu négligée, qui fait tant de chose pour les gens de ce village, dans cette région où le travail manque si cruellement.

A défaut d'autre chose, je lui offre ce matin mon plus beau des sourires.

J'ai une nouvelle héroïne.

La dame aux cheveux gris.

(oui, la photo n'a rien à voir)




lundi 23 mars 2015

Egoïste et fière de l'être

Oui, je sais, on va encore parler kilos et régime, ça va te saouler, mais j'y peux rien, et puis c'est mon blog, je fais tout qu'est-ce que je veux.

Hier donc, j'ai lu cet article (par ailleurs très sympa) et je suis tombée un peu de haut. En discutant avec les copines, j'ai réalisé que oui, il y a des femmes qui n'osent pas manger seules sur un banc ou dans la rue. Des femmes qui n'osent pas prendre un dessert au restaurant. De peur que les autres se disent que si elles sont grosses c'est qu'elles le méritent, à manger comme ça. Des femmes qui ne sortent JAMAIS sans maquillage ou sans talons de peur qu'on les prenne pour des femmes négligées. 

Et bien... 

Moi qui pensais être complexée je me rends compte que pas du tout, en fait. 

Oui, parfois, dans des soirées, je n'ose pas me resservir, mais surtout par peur de priver les autres de leur part. 

Oui, parfois, je suis mal à l'aise en maillot de bain... mais plus à cause de mes vergétures que de mon poids. 

Quand ma mère a vu mon second tatouage, elle s'est mise à pleurer (oui, ma mère est une sensible) en me disant "c'est vraiment le signe d'une femme mal dans sa peau !". J'ai pas pu m'empêcher de rire (pardon maman). Parce que c'est tout l'inverse. Jamais je ne prendrais le risque d'attirer les regards sur moi par des tatouages si je n'étais pas fière de mon corps ! 

Jamais je ne me suis privée de manger dans la rue par peur des jugements. Jamais je ne me suis empêchée de prendre un dessert au restaurant, surtout que, Pruneau n'étant pas très sucré, si je devais l'attendre pour manger un dessert je n'en mangerais jamais. Je suis une gourmande, je l'ai toujours été, et si je dois vivre jusqu'à 90 ans en bouffant des brocolis vapeur, je préfère encore mourir plus jeune en me faisant plaisir. 

Et en plus je ne me maquille pas. Ou presque pas. La BB crème et le fond de teint ça me gratte, le mascara me fait pleurer les yeux, et j'oublie tout le temps le fard à paupière, du coup au milieu de la journée je fini par me frotter les yeux et dire "merdeuuuuuuuuuh" en voyant mes doigts tout irisés. Le seul truc que j'aime, c'est un rouge à lèvres bien rouge. 

Quant aux talons... tiens, j'en ai mis pas plus tard qu'hier. Des bottines dans lesquelles je rentrais encore miraculeusement. J'ai pas pu tenir 2h. J'avais des crampes en conduisant et j'ai eu un mal de chien à la plante des pieds. Quelle torture ! Et pourtant je n'avais que 7 cm hein... 

D'après ce que j'ai compris, la plupart des femmes se maquillent obligatoirement pour avoir confiance en elles... personnellement c'est l'inverse... si j'ai une coiffure travaillée, si je suis maquillée... je vérifie que ça tient toutes les 5 secondes et je m'occupe plus de l'image que je renvoie que de ce que je suis venue faire... je ne tiens jamais une journée.

J'ai une allergie aux boucles d'oreille en toc. Je ne trouve jamais de bagues à ma taille et les colliers me pèsent.

Sérieux les filles, prenez du recul. Mangez un éclair au chocolat en pleine rue si vous en avez envie. Prenez un double banana split avec plein de bougies qui font des éclairs dessus. La vie est assez compliquée comme ça.

Faites vous plaisir.

Soyez égoïste.

Vivez pour vous.





dimanche 22 mars 2015

Ma reconversion professionnelle #3

Voilà. L'épreuve écrite d'Auxiliaire Puericulture est passée (souviens-toi je t'en parlais ). Les résultats étaient prévus pour mardi dernier 14h.

Nous étions partis quelques jours en Bourgogne et j'ai passé l'après-midi à charger frénétiquement la page pour obtenir des résultats. Nous seulement le site de l'hôpital était saturé mais en plus quand j'ai réussi à me connecter, les résultats n'étaient pas affichés. Cela ne m'étonne qu'à moitié de cet hôpital qui m'a envoyé les convocations à l'écrit avec un mois de retard, mais bon... 

Enfin, mercredi matin, en route pour une promenade ils étaient là. "Résultat au concours d'entrée en formation AP". 

Une page... deux pages... trois pages... 

Et mon nom était là ! 

Ouf ! 

Soulagement et enthousiasme, je n'avais pas travaillé 4 mois pour rien. Et comme dans ma famille on pense que c'est "trop facile" pour moi, que je n'avais pas besoin d'arrêter de travailler pour ça, si je m'étais plantée j'en aurais entendu parler pendant des années.

Il y a eu environ 90 noms sur les 126 inscrits... ça a déjà fait un peu de tri. Mais il n'y aura que 30 places au final. 

Bien sûr, il reste l'épreuve orale, mais au moins, je n'ai pas été recalée dès le début. J'ai ma chance, jusqu'au bout. 

Juste après notre retour, j'ai reçu les deux convocations en même temps : le 8 avril pour l'oral d'Auxiliaire en Puericulture, le 10 avril pour l'oral d'Aide Soignante. 

Depuis la fin des écrits je potasse l'oral grâce à un super bouquin. L'épreuve se déroule ainsi : 

Un exposé sur un thème médico-social en 10 minutes (avec une préparation en 10 minutes seulement) un entretien personnel en 10 minutes.

Les thèmes médico sociaux sont nombreux et surtout il faut retenir un nombre considérable de données et de sigles. Je maîtrise heureusement une bonne partie des thèmes comme la santé et la nutrition des enfants, le congé maternité, les aides financières liées à la grossesse... c'est l'avantage d'avoir un enfant. 

J'essaie de suivre au mieux l'actualité mais tout semble se bousculer en ce moment... réforme du RSA, de l'IVG, de la prime de naissance... il y a énormément de choses à suivre en même temps... C'est comme si j'apprenais des choses et que le lendemain le contenu ai changé... c'est stressant. 

Je commence à réfléchir sur la deuxième partie de l'exposé qu'on peut préparer à l'avance. Il faut que j'arrive à convaincre et mettre mes expériences en valeur, mais n'ayant jamais travaillé dans ce milieu je n'ai malheureusement pas grand chose pour moi.

Je balise un peu je l'avoue. Je n'aime pas être jugée à l'oral, je préfère prendre le temps de la réflexion à l'écrit. J'ai peur d'être jugée sur mon apparence physique, surtout si je tombe sur un sujet sur les troubles alimentaires ou l'obésité...  ça va me mettre mal à l'aise ! 

Mais je suis contente d'avoir amorcé cette aventure. Je suis contente d'avoir passé la première épreuve. J'espère pouvoir aller jusqu'au bout sinon je ne sais pas ce que je vais faire. Une autre formation ? L'argent commence à manquer, ça va devenir compliqué... 

On croise les doigts ! 



samedi 14 mars 2015

La Prune a vu pour toi - 50 nuances de Grey (avec du sesque dedans)

Bonjour mon p'tit Noyau. 

La semaine dernière avec ma copine Emy on s'est retrouvées pour une séance ciné sans enfant (joie ultime). On a décidé (en désespoir de cause) d'aller voir 50 nuances de Grey. 

Bon alors là il faut dire que je n'ai pas lu les bouquins (je n'aime pas les effets de mode, j'ai pas lu le Da Vinci Code non plus) et que, dans une nuit d'insomnie (merci Brugnon) j'ai spoilé le film grâce à ce merveilleux article que je te recommande fortement. 

Donc, loin d'y aller dans l'optique de vivre le grand frisson et de rentrer chaude comme la breizh braise (pardon Pruneau) j'y étais allée plus par curiosité, pour voir si c'était aussi niais qu'on le disait. 

Et oui, ça l'est. 

Pour le synopsis (si tu viens de Mars) (ou de Venus) Anastasia est une jeune (et vierge) étudiante en littérature anglaise qui se retrouve par hasard à interviewer un beau et richissime homme d'affaire : Christian Grey. Attirance réciproque, machouillage de GRAND crayon, regards plein de sous entendus et mordillage de lèvre. Sauf que Christian Grey, grand ténébreux perturbé, est très porté sur le sado masochisme. Alors il lui fait signer un contrat très détaillé sur les choses qu'il pourra ou ne pourra pas lui faire. Oui mais voilà, à cause d'Anastasia il va remettre en cause tout son petit monde, parce qu'elle a quelque chose que les autres n'ont pas (enfin, il parait). 

Que dire qui n'a pas été fabuleusement dit ci-dessus par mon confrère blogueur ? 

source

Ce film est RI-DI-CULE. 

Ou plutôt non. Il est drôle. Très drôle. En fait, c'est ça, c'est un très bon film comique. D'ailleurs, avec Emy, on a gloussé tout le long du film. J'ai même été prise d'un fou rire à un moment, j'ai plus rigolé que devant Cinéman (rassures-toi, si tu l'as pas vu, c'est pas grave, Franck Dubosc lui-même voudrait l'oublier celui-là). 

Anastasia est une nunuche finie, avec une frange coupée par son petit voisin de 3 ans avec des ciseaux ronds pendant la nuit (même moi je fais mieux c'est dire). Et puis alors je sais pas ce qu'elle prend comme drogue, mais il lui pèterait au nez qu'elle en aurait un orgasme. J'ai JAMAIS vu ça. Surtout chez une vierge. Mais passons. 

Christian est un grand professionnel du regard ténébreux-mélancolique-de-l-homme-torturé-qui-a-des-choses-a-cacher. Et il ne joue du piano QUE la nuit. C'est con si tu veux dormir.  Franchement je l'ai comme voisin je lui défonce le crâne avec le camion en bois de mon gamin.

source

Et puis il ne porte qu'un seul tshirt. 

Le même. 

Tout le long du film. 

Bleu, le tshirt.



Et le sesque dans tout ça ? Ouais, ya du téton et du pwal (pardon maman). Ya aussi de la plume de paon, de la cravache et de la corde (et déjà c'est pas mon truc mais là...). Mais honnêtement, j'ai connu des pubs pour gel douche plus excitantes. Tout simplement parce que dès que ça te titille un peu, il se passe un truc qui fait glousser. Imparable. Les rois du gag on a dit. On attend, on attend, on monte, on monte et PAF, on éclate de rire. Ils sont forts. 

Finalement, à force de rire, je suis obligée de dire que j'ai passé un bon moment hein. Ce serait bête e dire le contraire. 

Alors oui, je crois que j'irais voir le deuxième. 

Mais seulement si Emy vient glousser avec moi ! 

jeudi 12 mars 2015

Ecolo sans le dire

Je ne suis pas écolo. Loin de là. Je roule en diesel et je fais beaucoup de kilomètres juste pour le plaisir. Je bois du coca (enfin, pas en ce moment, parce que c'est Carême), du nutella plein d'huiles de palmes et des bonbons bien chimiques pleins de gélatine. 

Mais étant une nana plutôt fauchée (encore plus maintenant que je suis au chômage) j'en ai un peu marre du côté "société de consommation". Je n'aime pas dépenser une fortune pour avoir des choses "à la mode" dont je peux parfaitement me passer. 

Plus je vieillis, et plus j'ai tendance à revenir à l'essentiel, à la vie de nos grands-mères, même si je suis absolument attachée à mon confort moderne et à ma vie de geek accro à internet. 

Du coup, je le dis, je ne suis pas écolo. Mais il y a des choses qui ont changé à la maison et qui me semblent venir plus du bon sens qu'autre chose. 



Pour l'hygiène maison : 


On est pratiquement au tout écolo. Encore une fois par simple bon sens. C'est pas plus cher, c'est rechargeable et ça marche pareil. 

La marque You déjà. Je l'avais découverte il y a 2 ans à l'efluent mums mais je n'en trouvais jamais dans mes magasins de campagne. Alors dès qu'ils sont arrivés (cuisine d'abord puis salle de bain et toilettes... j'attends encore les vitres !), j'ai tout acheté ! Ce sont des produits naturels, rechargeables et ça sent bon. Tout bénef. 

La marque Briochin ensuite. J'ai bien sûr été attirée par le packaging pin up vintage. Ce sont des produits écolo et surtout des produits traditionnels "de nos grands mères" savon noir, bicarbonate, etc... ça marche bien et ça sent bon. Pour le sol on utilise leur savon noir à la chlorophylle qui sent super bon. 

Pour la lessive, on utilise leur savon noir au citron. Je ne sépare pas les vêtements de Brugnon des nôtres mais du coup je n'utilise plus d'adoucissant néfaste pour les peaux fragiles. A la place, j'utilise des boules à picot pour attendrir le linge et des quelques gouttes d'huiles essentielles (lavande, géranium) lorsqu'il y a du linge "odorant" comme des couches ou du linge tâché d'urine de chat. C'est magique et c'est naturel. 

L'hygiène bébé : 

J'utilise un peu moins de liniment que dans les premiers mois de la vie de Brugnon. Comme mon fils est un super cacator et que je trouve les lotions terriblement chères, j'ai simplement remplit un flacon-pompe d'eau du robinet... 

Pour les couches, nous sommes au "mixte" lavable/jetable depuis un an. Nous avons deux couches lavables "classiques" à porter avec une culotte de protection. Si mon fils me fait la misère quand j'essaie de lui mettre, il est parfaitement à l'aise avec et elles tiennent une nuit complète sans soucis. Mon fils faisant caca à heure fixe (ouh que cet article est glamour !) j'essaie de lui enlever avant d'avoir des trucs sympas dans la couche. Elles sont assez chères, il faut des culottes de protection, longues à sécher et on peut difficilement les mettre sous un jean, donc c'est plus pour la nuit, par soucis de respecter sa peau sensible.

Pour les lingettes j'aime assez les lingettes lavables (pas pour les cacatomiques bien sûr). ça permet d'économiser pas mal de paquets de coton, ça sèche vite et c'est plus doux pour bébé. On est fans. 

L'hygiène de maman : 

Tout le monde parle de la fleurcup (je te laisse googliser si tu ne connais pas) mais moi, je ne peux pas. Le principe même me révulse. 

En revanche, dépenser des fortunes pour des trucs jetables ça me plaisait moyen. Et c'est en farfouillant sur un site de produits naturels que j'ai trouvé mon bonheur. Je suis donc passée aux serviettes lavables. Elles se présentent comme des serviettes normales, avec des ailettes à fixer avec des petites pressions. En coton hyper confortables elles sont parfaites pour moi. Elles ont une capacité d'absorption importante, même pour la nuit. J'ai acheté un lot de 3 à 14€ mais je viens d'en commander d'autres. C'est certes un peu cher mais je n'ai pas utilisé de serviettes jetables depuis 5 mois, à 4€ le paquet elles sont largement rentabilisées (rassures toi, je suis propre, je fais une lessive par jour et elles sèchent vite). Les seuls inconvénients c'est qu'il est difficile de faire partir toutes les traces et que ça peut être gênant de trimbaler des serviettes sales dans son sac toute la journée quand on est dehors, mais étant à la maison ça ne m'a pas gêné pour l'instant. 



Pour les cosmétiques je n'utilise pas grand chose. Pour le shampoing, je teste le shampoing maison grâce à un cadeau d'elsa mais je ne suis pas sûre d'avoir la patience de le refaire à chaque fois. 

En revanche, pour la coloration je suis parfaitement convaincue par le hénné (souviens-toi, j'en parlais là ). Mes cheveux poussent, mais depuis presque 1 an à raison d'une fois par mois, je suis toujours sur le même paquet de Henné à 3,50 €. Niveau rentabilité c'est exceptionnel. En plus ça rend mes cheveux super brillants et doux, c'est magique. 

Pour la nourriture : 

Alors là, ça clash un peu hein. Je n'ai rien changé à mes habitudes, si ce que, lorsque j'achète des fruits et légumes (si, si, ça m'arrive), je les prends de saison et Français. Acheter des fraises d'Espagne en plein mois de février, ça me révulse. J'essaie de prendre un maximum de produits des fermes locales, mais ça c'est juste par chauvinisme. J'aime ma région et j'aime avoir des vaches pour voisines. Alors pour que ça dure, il faut que je fasses vivre leur propriétaire. C'est tout. 

Pour moi l'écolo doit être facile, pratique et pas cher. Dans ma tête, c'est une démarche qui vise à revenir à plus de simplicité, sans se faire avoir par les grandes marques industrielles et surtout sans se faire dicter des besoins qu'on n'a pas. 

Pour plus d'info je te laisse aller chez Elsa qui elle est une pro du "0 déchets" et qui a fait plein d'articles hyper intéressants sur le sujet. 

Pour les couches, serviettes, et lingettes lavables, je me fournis chez Lilinappy !

Bisous ! 

lundi 9 mars 2015

Nostalgie

En revenant d'une balade, j'ai glissé un CD au hasard dans la voiture. Un CD sans rien marqué dessus, comme souvent. Se sont élevées les premières notes. Les notes d'un concert du groupe de musique dans lequel j'ai joué pendant 8 ans. C'était faux. C'était arythmique. Ça piquait les oreilles. Mais ça a fait remonter des tonnes de souvenirs. 

Ma voix à commencé à fredonner les airs. Les parties de clarinette, de trompette, de trombone, de saxophone... Je me suis même rappelé les notes, les partitions, les parties difficiles. 

Et j'ai eu une grande vague de nostalgie. 

Ma jeunesse, c'est là bas que je l'ai passée. Quand certains allaient à des soirées, moi j'allais à des concerts. Quand le 11 novembre ou le 8 mai, vous faisiez la grasse matinée, j'étais dehors, les pieds dans la boue à m'arracher les lèvres sur mon bec par devoir de mémoire. Quand le mois de mai signifiait pour beaucoup les week end à la mer, pour moi c'était les corsos fleuris et les défilés. A la joie de la fin d'année à l'école se mêlait la tristesse de la fin de saison musicale. J'aimais ce groupe. J'aimais jouer. C'était comme une famille. J'y ai progressé plus qu'en 10 ans de cours. J'y ai connu mes premières amours et enfin le grand, le définitif, celui qui est encore là aujourd'hui. J'avais l'impression d'être jugée comme une adulte, d'être appréciée à ma juste valeur. 

Le cerveau aime à garder les bons souvenirs. 

Le miens aimerait ne se souvenir que de ça. Des concours, des voyages en bus, des pots de fin de répète et des fous rires. 

Il aimerait oublier les décès, les querelles, les mots injurieux, les jugements hâtifs, la réputation de cagolle que j'ai découvert, moi qui ne sortait jamais et qui n'ai connu que 4 hommes dans ma vie. 

J'aimerais oublier le changement, la lassitude, les coups bas. J'aimerais oublier que je suis passée 3ème clarinette en ayant été 7 ans 1ère, toujours fidèle au poste même quand personne n'était là, même pour les sorties ingrates qu'il fallait faire pour gagner des cachets, même quand je me suis retrouvée toute seule pour un concours national. J'aurais voulu oublier ce moment où ils sont tombés de leur piédestal, ce jour où j'ai découvert les vrais visages, où j'ai découvert que, finalement, ils étaient tous humains. J'aimerais oublier les crasses, les trahisons, la mauvaise humeur qui s'est glissée partout,  les disputes qui éclataient entre tous les pupitres, la morosité et finalement cette décision il y a 5 ans déjà de tout abandonner, de tout plaquer, parce que l'âme n'était plus là, parce que je n'y prenais plus aucun plaisir. 

Aujourd'hui j'aimerais revenir 10 ans en arrière. Revivre les bons moments. Revivre les super sorties et sentir à nouveau mon instrument vibrer. Sentir l'odeur de bois et de graisse à liège, le goût des anches Vandoren 3 ou 3,5 en fonction de la fatigue. Ressentir le plaisir de jouer mes morceaux préférés. Avaler les mêmes kilomètres au soleil ou sous la pluie quand on couvrait nos instruments pour ne pas qu'ils souffrent de l'humidité. Les mi-bas glissés sur les saxophones pour éviter les confettis qui s'engouffrent partout pendant les carnavals. Les private joke pendant les concerts. Les clins d'oeil complices. La chemise blanche et le pantalon noir. Retrouver ma place, 2ème rangée, troisième sur la droite, derrière les percussions. Entendre le chef d'orchestre qui disait "bon aller, on prend le 1 (er morceau) et on tourne !". 

Je n'ai même pas l'envie d'y retourner parce que je sais qu'aujourd'hui, je n'y aurais plus ma place. Les visages ont du changer, les morceaux et l'ambiance aussi. Je n'aurais plus mes repères. 

Alors je ne garde que les souvenirs. 

Et des CD enregistrés à la sauvage où on entend le public parler et les bâches qui entouraient la scène faire un bruit de fusée à chaque coup de vent. 





samedi 7 mars 2015

La Prune a testé pour toi - les poupées Rubens Barn

Si tu regardes un peu sur la droite de mon blog là, ---> tu y découvriras un nouveau macaron tout coloré. 

Mercredi, en effet, j'étais conviée à un super goûter à Paris pour devenir officiellement Ambassadrice de la marque Rubens Barn (tintintin !). 

Si tu ne connais pas encore cette marque, il s'agit d'une marque Suédoise (et tu sais combien j'aime les suédois) (surtout leurs meubles et leurs gâteaux à la cannelle en fait) proposant des poupées et doudous handmade (papa, maman, ça veut dire "fait main") depuis 1998. 

crédit photo Rubens Barn


Après un long périple pour venir de ma Normandie, je me suis retrouvée dans un charmant café - La Chambre aux Oiseaux - près de l'hôpital Bichat, où je retrouve Nathalie, la charmante "Sales Director" de la marque en France, ainsi que d'autres blogueuses et quelques enfants. 

Première impression, les poupées Rubens Barn sont vraiment douces, dans tous les sens du terme. Pour moi, elles ont le look que doivent avoir les jouets, tendres et chaleureuses. Absolument pas le côté plastique et marketing des poupées "habituelles" du commerce. C'est le parfait hybride entre peluche et poupée. Des poupons trop choux à qui on veut faire des bisous ! 



Le nouvel ami de Brugnon, que tu vois là lors de leur toute première rencontre, s'appelle Charlie. C'est un poupon de la gamme "Cutie" créée pour les tous petits. Il fait 32 centimètres (c'est précis) et ses cheveux tous doux sont bien accrochés pour être parfaitement sûrs pour nos bambins. 

Comme tu peux le voir, Brugnon l'adore et moi aussi, notamment parce qu'il a le teint mat et les cheveux sombres, comme maman (comme tu peux le voir, mon fils lui, a hérité des gènes auvergnats de son père...). 

Brugnon est également allé s'emparer d'un doudou de la gamme "Goodies". Non seulement il a lui aussi une bonne bouille, mais en plus il est réversible, c'est pas trop mignon ? Sois honnête ! 




Il y a 10 lignes au total, soit plein de poupées super craquichoutes ! Des brunes, des blondes, des rousses, des noires, des blanches, des asiatiques, des filles, des garçons... c'est un vrai brassage ethnique. Il y a même des poupées en tenue de fruits, de ballerines ou d'animaux TROP MIGNONNES (j'écris en majuscules) (pour que tu vois bien). 

Crédit photos Rubens Barn


Bref, Brugnon a kiffé et pour le côté pratique elles sont - bien sûr - aux normes CE et elles (attends la suite) (j'écris bien gros parce que c'est important) PASSENT A LA MACHINE ! (bénis soient les créateurs habitués aux mouflets qui envoient valser des tasses de café comme le miens...). Pour les vêtements il faut plutôt laver à la main, mais bon, ça prend 2 secondes hein...

Crédit Photo Rubens Barn (non mais sérieux ils sont trop beaux !)


Donc Rubens Barn, tu l'auras compris c'est une marque de jouets doux, tendres, enfantins pour de vrai. Une marque dont le slogan est "handmade happiness" (papa, maman, on a vu "handmade" tout à l'heure, et "happiness" ça veut dire bonheur, donc "handmade happiness" ça veut dire "du bonheur fait main"). Perso je suis déjà fan. 

Si toi aussi tu veux du bonheur fait main à la maison, saches que tu pourras trouver la liste des revendeurs ici.

Leur prix va de 13 à 97 €, de 12 à 50 cm, mais rassures toi, yen a plein à prix raisonnable et tu ne le regretteras pas, sois-en sûre ! 

En plus de ça, Rubens Barn développe un magasine (pour l'instant en anglais mais bientôt traduit) proposant plein d'idées sympas et des patrons pour que les couturières puissent créer toute une garde robe pour poupées !!!

J'ai passé un vrai bon moment dans un endroit sympa, j'ai pu rencontrer des blogueuses que j'admire depuis un moment comme Parisienne à Vincennes et j'ai mangé un cake délicieux ! J'ai bu un bon cappuccino et Brugnon a bien touillé et m'en a bien mis sur le pantalon. 

Un petit big up également à la marque Glimmer Body Art qui nous a fait une démonstration de leurs tatouages à paillettes, procédé que je connaissais déjà en Belgique mais qui me semble particulièrement sympa pour des anniversaires et autres fêtes pour enfants ! 




Aaaaah et parce que je ne serais pas moi si je n'avais pas la poisse, ne crois pas que je suis rentrée chez moi avec un brushing éclatant accompagnée de papillons hein... J'ai tourné en rond pour trouver le bus, j'ai attendu 15 minutes avec Brugnon, je suis montée dans le bus, il n'allait pas au terminus pour une raison indéterminée, je me suis perdue, j'ai tourné 1h, j'ai trouvé la station, j'ai attendu 20 minutes, je suis arrivée à ma voiture et j'ai trouvé mon pare-brise fissuré... et le tout avec la poussette... je suis donc rentrée à 22h en étant partie à 18h du café... record battu ! 

Je te laisse avec les photos de cette folle journée, un grand merci à Rubens Barn et à Nathalie pour ce beau moment et ce super statut d'ambassadrice, je suis fière !!! 












lundi 2 mars 2015

La mort du aké ou le développement du vocabulaire

Je sais, je publie peu en ce moment, mais je suis à fond sur la préparation de mon oral de concours, un super programme à base de misère sociale, de soins palliatifs, de maltraitance des enfants et de pauvreté. Joie. 

Bref. 

Dans cet article, je te racontais comment j'avais décidé de prendre en main le vocabulaire de Brugnon pour venir à bout du "aké" qu'il disait à tout bout de champ. 

Pour cela, j'ai acheté un grand imagier Fleurus. 

Ce livre m'a SAUVE LA VIE. 

Déjà parce que c'est son livre PREFERE. S'il devait partir sur une île déserte, c'est le seul objet qu'il lui faudrait. Et un camion de Babybel. 

Après m'avoir demandé le nom des objets une cinquantaine de fois (en appuyant dessus, comme si c'était un livre interactif tu vois ?) il a réussi à en assimiler pas mal... "Tille" pour les quilles, "Titar" mot multifonction pour camping-car, guitare et tigre (oui, c'est compliqué), "izis" pour la saucisse etc... Il en comprend de plus en plus, il me montre les dents pour "brosse à dent" il souffle pour "artichaut" (bah ouais, arti-chaud quoi) ... Il y en a même qu'il dit correctement... "pou" pour pot, "ail", "thé"...

Depuis que nous avons ce livre il est moins frustré et ça l'occupe beaucoup. Généralement on arrive à se comprendre et même si j'en ai marre de le lire 12 fois par jour, j'ai retrouvé une certaine sérénité. 


Il y a énormément d'images, il fait 132 pages sur tous les sujets de la vie quotidienne (fruits, légumes, viande, poissons, moyens de transports, vêtements, jeux, animaux...). 

J'apprécie que les images ressemblent énormément aux objets réels jusqu'aux codes couleurs de certaines marques...



Par contre certaines choses sont un peu déroutantes... 

L'image est à l'envers, d'accord, mais QUI appelle ça un RELAX ???
Bienvenue en 1998 ! 
Je regrette aussi qu'il y ait beaucoup d'images sur un sujet et pas assez sur d'autres... Au moins une dizaine de pages sur les animaux, 4 oiseaux différents, au moins 4 bateaux (sérieux, dès que c'est sur l'eau c'est pareil).

J'aurais préféré plus d'instruments de musique, plus d'objets pour enfant ... 

Et alors là, va expliquer à mon gamin la différence entre TGV, métro et tramway... c'est des trains quoi ! 


ça reste quand même le MUST HAVE de mon 20 mois, au point que j'envisage d'un acheter plusieurs, malgré le prix (exorbitant) de 11,90 €, parce que ce bouquin c'est devenu le doudou de mon fils. C'est le seul truc qui arrive à l'empêcher de courir vers la porte quand son père arrive. C'est le truc qui permet de le faire taire en toutes circonstances. S'il pouvait, il dormirait avec.

Prochaine étape... l'imagier portugais qui doit m'être ramené de là bas directement par mes parents, Fleurus ayant décidé d'arrêter la production de celui qu'ils faisaient, si bien qu'il s'échange d'occasion jusqu'à 80 € sur ebay...