jeudi 30 octobre 2014

La Prune a vu pour toi - Gone Girl

2 ans que je n'avais pas remis les pieds dans une sale obscure ! Je dois cette chance à Emy qui m'a gracieusement offert une de ses invitations pour aller voir Gone Girl au cinéma ! 

C'est quoi l'histoire ? 


Nick et Amy ont tout pour être heureux. Ils sont beaux, ils sont jeunes, ils sont riches, ils sont amoureux... leur mariage est un rêve. 

Enfin, ça, c'est ce qu'on croit hein. 

Parce qu'un matin Amy disparait et tous les soupçons se portent sur son cher et tendre mari, pas si parfait que ça en vérité... 

les apparences sont souvent trompeuses... 

Cékikijoue ? 


Ben Affleck joue Nick. On ne le présente plus ! 
Rosamund Pike joue Amy. Il y a un joli clin d'oeil au rôle de Jane Bennet qu'elle jouait dans l'adaptation d'orgueil et préjugés de 2005 ! 

Neil Patrick Harris joue - attend la suite - Desi ! 

Est-ce que c'est bien ? 


J'ai trouvé le film très bien malgré quelques longueurs, surtout vers la fin. Il est bien tourné, le jeu des acteurs est très crédible et l'intrigue bien ficelée. Je n'ai pas deviné les événements avant qu'ils arrivent ce qui est assez rare. Certaines scènes sont un peu trop crues ou violentes pour ce qu'elles apportent je trouve... J'ai été un peu mitigée par la fin. C'est un film troublant, dérangeant et... flippant... 

Connait-on vraiment les personnes avec qui on vit ? 

Et si je me retrouvais dans une telle situation ? 

Comment démêler le vrai du faux ?

Bref, c'est un thriller haletant et flippant qui vous fera passer un bon moment !


Crédit photo : Allociné.fr

Les gens pas élevés.

C'est mon habitude. Quand je tombe sur des australopithèques (même si Pruneau dit que les australopithèques étaient sûrement plus intelligents) j'ai coutume de dire "mais ils sont pas mal élevés eux, ils sont pas élevés du tout !"

Je te replante le décor si tu n'as pas suivi mon we Nantais. Petit hôtel tranquille de la banlieue nantaise, un samedi soir d'octobre. Minuit et demi un téléphone sonne dans la chambre 207. Un homme répond. Vite suivi de plusieurs de ses amis qui parlent tellement fort qu'on entend leur conversation. Ils fument dans le couloir, ils chahutent, ils mettent du rap à fond (fort heureusement depuis leur téléphone pourri donc ça limite les dégâts), ils hurlent dans le couloir.... et ce jusqu'à 4h du matin où, épuisés, ils ont du s'endormir, non avant d'avoir soigneusement mis un écriteau "ne pas déranger" à leur porte pour dormir tranquille, EUX. 

Depuis ils sont un grand sujet de conversation avec Pruneau. Parce qu'on se pose des questions. 

Pruneau dit qu'ils ne voyaient même pas où était le mal. Qu'ils sont tellement ignorants des bases du savoir vivre qu'ils ne se rendent même pas compte qu'ils gênent des gens. Ou juste qu'ils s'en foutent. 

De mon côté je pense qu'au contraire ils savent très bien qu'ils gênent. Et qu'ils n'attendent qu'une chose, c'est que quelqu'un réagisse, tente de leur rentrer dans le lard, pour qu'ils puissent se retourner contre lui à 5 contre 1 minimum et que c'est parce qu'ils n'ont pas trouvé de spectateur qu'ils ont fini par s'arrêter comme ça, d'un coup. Comme un gamin qui hurle pour qu'on s'intéresse à lui. 

Quoi qu'il en soit, nous sommes d'accord sur une chose:  ils ne sont pas élevés. Ils ont une vingtaine d'années, ils sont adultes, ils conduisent des voitures, ils ont des cartes de crédit, ils votent... mais cette nuit là, j'aurais pu leur dire : 

"chuuuuuuuuuut ne crie pas, il y a des gens qui dorment"
"douuuuuuuuuucement avec la porte, tu fais du bruit"
"non, on ne tape pas sur le mur..."

aaaah mais attend ça me dit quelque chose... ah ouais, c'est ce que je répète à mon fils de 16 mois toute la journée en fait... sauf que le miens, il a 16 mois quoi. C'est un bébé. Et chaque jour je m'évertue à poser les bases de son éducation. Des bases qui feront de lui un enfant bien élevé, j'espère. Des bases qui lui donneront les codes de la vie en communauté, lui permettant de s'intégrer dans un milieu social, de trouver un travail, d'évoluer parmi les autres de façon aussi pacifique que possible. 

Des bases qui lui apprendront à dissocier le bien du mal. A évaluer le danger. A réaliser que non, une voie piétonne ce n'est pas fait pour rouler à scooter à fond, surtout quand on y croise des mamans avec des enfants en bas âge. Qu'un accident est vite arrivé. Et qu'il y a une belle route départementale juste à côté qui est faite pour les scooters, elle.

Mais pour ces gens là, il est trop tard.


Ils n'auront jamais les codes. Ils ne changeront jamais. Ils auront toujours l'impression d'être des victimes, d'être mis à l'écart, d'être agressés... Tout simplement parce qu'ils ne savent pas ce qu'on attend d'eux et qu'ils ne veulent pas l'entendre. 

Je pense souvent à leur mère. Je me dis qu'à leur place, j'aurais honte de mon fils. Honte de l'image qu'il donne de sa famille et de l'éducation que j'ai pu leur donner. Mais ont-elle vraiment ce cheminement ? 

Le lendemain matin, j'ai demandé à Pruneau de bien ranger la chambre. J'ai mis plus de soin que d'habitude à ne rien laisser traîner. Parce que ma mère a été femme de ménage. C'est ce qui m'a nourrit. Je sais que toutes les femmes de ménage pourraient être ma mère, je respecte leur travail, et j'ai de la peine en imaginant l'état dans lequel les cro-magnons d'à côté ont du laisser leur chambre. 

En parlant avec la réceptionniste elle a dit "ah ouais, mais vous voyez les noms hein, ça m'étonne pas !". Parce que c'était des noms à consonance arabe. J'ai beaucoup d'amis musulmans. Des gens bien élevés et gentils pour lesquels j'ai beaucoup de respect. Et ça me fait mal qu'on les mette dans le même panier que ces gens là. Parce que ça n'est pas parce qu'ils sont arabes qu'ils sont ce qu'ils sont. 

C'est juste parce qu'ils ne sont pas élevés. 

Et ça me fait peur. Peur pour l'avenir. Peur du monde dans lequel mon fils va évoluer. Peur de la direction que va prendre une société remplie d'individus anarchistes qui ne suivent que leurs propres envies, sans s'inquiéter une seule seconde des conséquences de leurs actes ou des besoins des autres. Une société où tout individu qui s'interposera sera immédiatement écrasé. Une société qu'on pompera jusqu'à la moelle, sans rendre aucune contrepartie. Une société où on s'exprimera avec des bruits d'animaux plutôt qu'avec un langage châtié. Une société où on repoussera toutes formes d'autorité. Une société de gens qui se disent toujours victimes, même pris la main dans le sac au volant avec 2g d'alcool dans le sang. Une société où on piquera les idées des autres dès qu'elles auront un peu de succès. 

Une société d'australopithèques. 


source

lundi 27 octobre 2014

Un we à Nantes

Il était une fois trois drôles de dames qui se parlaient beaucoup beaucoup par internet et qui avaient décidé qu'il était temps de se voir en vrai, quand même. 

Alors un samedi, la Prune est partie avec son Pruneau et son Brugnon sous le bras, direction Nantes. 

Petite Vue en vrac du we : 

- on a mangé dans un super restaurant qui a accepté d'accueillir 6 adultes et 3 bébés, et franchement c'était pas gagné. 

- Hulkette à mâché sa chaise haute, Brugnon a renversé un verre de vin et La Muse a explosé un verre à pied... une bêtise chacun, pas de jaloux ! 

- Brugnon a fait peur à La Muse en la pourchassant partout. 

- on a mangé comme des rois et j'ai bien picolé. 

- Coupin est rentré avec la Muse.

- Elsa a voulu aller chez ikea et ils ont essayé de m'abandonner au rayon décorations de Noël, 

- on est allés faire une bise à Anne au château des Ducs de Bretagne, 

- On a ramené Elsa chez beau-papa et belle-maman et on s'est disputé avec Pruneau : "mais c'est pas leur voiture ça !" "mais si c'est leur voiture, ils sont bien immatriculés 35 !" "mais non c'est pas eux !" "mais si, regardes, ils font coucou !"

- On a dit au revoir à Elsa et j'ai failli pleurer. 

- on s'est installés dans la super chambre de Nek et Spiderpapa, 2 fois plus grande que la notre, et on s'est occupés des bébés pendant que les hommes allaient chercher la boustifaille. 

- Brugnon a à moitié assommé Hulkette en lui faisant des caresses de Labrador, mais il a fait attention de pas lui marcher dessus pendant qu'il s'amusait avec le cordon du store et qu'elle faisait la serpillière. 

- on a mangé KFC sur le lit. 

- Pruneau est monté coucher Brugnon et Spiderpapa s'est endormi sur le lit pendant qu'on continuait à papoter entre gonzesses. 

- Pruneau m'a appelé en panique parce que Brugnon ne s'endormait pas. 

- Je suis montée, Brugnon s'est endormi tout de suite (huhuhu)

- A minuit et demi on a entendu un téléphone sonner dans la chambre à côté et un mec répondre. Et on s'est dit que vue l'heure, il était culotté. 

- Quand ils se sont retrouvés à 8 dans la même chambre à gueuler comme des porcs, on s'est dit qu'ils étaient pas culottés, mais complètement cons. 

- Quand ils ont claqués 12 fois les portes en 10 minutes, Pruneau est allé leur dire de se calmer, qu'on avait un bébé, tout ça. 

- Quand un mec s'est mit devant notre porte et à crié "Méraaaaaaaaaaaaaaaaat, t'es oùùùùùùùùùùùùùù ?" on s'est dit qu'en fait, ça servait à rien de leur parler. 

- à 4h du matin ils se sont enfin endormi. 

- à 7h30 Brugnon s'est réveillé. 

- Pruneau a retiré l'affichette "ne pas déranger" que nos charmants voisins avaient pris soins de poser sur leur porte et on s'est débrouillés pour les faire blacklister. La vengeance est un plat qui se mange froid hein. 

- Au petit déjeuner, Brugnon a mangé 3 morceaux de fromage et une demi brioche au nutella et Hulkette m'a fait de magnifiques sourires. 

- On est partis sur une île de Nantes, et on a fait les folles pour les barjoblogueuses (mais je vous en reparle plus tard). 

- on est allés dans le centre en tramway et on a mangé dans un bar à salade. 

- on a laissé les poussettes aux deux hommes et on s'est dit qu'ils feraient un joli couple de papas gays. 

- On est allés sur l'île des machines et on a vu le magnifique éléphant se promener. 

- on est passés par un parc de jeux où Brugnon et Hulkette ont fait de la balançoire. 

- on a décidé de rentrer. 

- on est arrivés à la station de Tramway et Nek à dit "le tram arrive, il faut se dépécher !" alors on a couru avec les poussettes et tout. On est rentrés dans le tram de justesse. Alors Nek a dit "attends, c'est peut être pas le bon tram !" alors la porte s'est refermée et elle a dit "ah non, c'est pas le bon, faut sortir !" alors elle est sortie. Mais pas nous. 

- Tout le wagon était mort de rire. On est descendus à l'arrêt suivant et on a attendu Nek qui courrait pour nous rattraper. On a trouvé la station et on est monté dans le bon tram. 

- on est retourné à la voiture, on s'est fait des bisous, Pruneau a fait pleurer Hulkette et on est partis. 

Voilà. 

C'était un super bon we, j'ai rencontré de super belles personnes, j'ai eu l'impression d'avoir de vraies copines et j'ai déprimé de devoir les laisser. 

Elles me manquent déjà. 

Bref, les rencontres IRL, c'est top. 

Et je veux aller vivre en Bretagne. 






vendredi 24 octobre 2014

La malédiction du jean - Mais Pourkwaaaaaa ?!!!

Le problème du "prêt-à-porter" c'est, par définition, qu'on propose un seul et même produit pour des personnes différentes. Un produit qui est créé à partir d'un patron, lui même dessiné à partir d'une "moyenne de la population" en ne tenant pas compte de tes petits bourlets A TOI. Et en plus, ils ne sont même pas capables de se mettre d'accord pour qu'un 46 soit la même taille pour toutes les enseignes, ce qui complique encore la tâche. 

Il m'est donc - comme à beaucoup d'autres - très compliqué de trouver des pantalons qui tombent bien, soient jolis et pas chers. Comme je suis 99,99999 % du temps seule avec mon fils, les séances de shopping sont ultra désagréables et la plupart du temps je préfère acheter sur internet. Mais le gros risque, c'est que ça n'aille pas. Et ça ne manque jamais. 

Du coup, j'ai des étagères qui débordent d'affaires, mais je me plante toujours devant en disant "purée j'ai rien à me mettre" au grand désespoir de Pruneau (oui parce que ça me saoule d'entreprendre des démarches de retour, c'est long et fastidieux). 

Donc il y a eu le pantacourt kiabi qui ne passait pas mes cuisses alors que c'était la même taille que le pantalon trop grand acheté dans la même enseigne une semaine plus tôt. 

Il y a eu ce jean kiabi à la taille "standard" si basse que, quand je me penche, on dirait un maçon portugais (rho ça va, je suis à moitié Portugaise, j'ai le droit).

Et il y a eu ce jean H&M qui s'est élargit et qui tombe sans arrêt, même avec une ceinture, au point que je songe acheter des bretelles. 

Donc sur la quasi dizaine de jeans et pantalons que j'ai, j'en met seulement 4 régulièrement. 

Alors, tu penses bien, ces 4 là, je les garde PRÉCIEUSEMENT. 

Comme ce jean H&M parfait dont la braguette tombait sans arrêt à laquelle j'ai rajouté un porte clé pour pouvoir le mettre quand même (merci pinterest !)

Ou mon jean kiabi de grossesse, déchiré à la cuisse mais que je garde quand même, parce que ça se voit pas. 

Ce matin, j'ai mis un jean MIM. Un des seuls objets en taille 46 chez MIM, qui me sert un peu la bouée, mais qui me fait un joli popotin. 

Et là... 

Mais pourquoiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii ??? 




mardi 21 octobre 2014

Les blogueuses IRL

Introduction pour les non anglophones et/ou non geek (genre, coucou Papa) IRL signifie "In Real Life" ce qui veut dire "Dans la Vraie Vie". 

Sur la blogosphère des amitiés se font et se défont. On apprécie de lire un blog, on apprécie l'humour, les tournures, le style. On apprécie les interventions sur facebook, on partage les joies, les peines. On créé des liens, parfois très fort. On est déçus aussi, parfois. 

Quelques fois, on a la chance de rencontrer ces connaissances plus ou moins durables en vrai. Au détour d'un événement de blogueuses, d'un we... J'en ai moi-même rencontré plusieurs. Certaines que je vois régulièrement, d'autres dont je sais que la rencontre était une chance et qu'elle risque de ne pas se reproduire de sitôt. J'attends avec impatience le spot Efluent mums 3 en décembre (dont je te parlerais plus longuement une autre fois) car ça doit être le plus grand rassemblement de mamans blogueuses que je connaisse. 

Mais avant chaque rencontre IRL, je ne peux pas m'empêcher de stresser. 

Ma timidité (si, si, je suis timide) refait surface, et je suis envahie de questions. 

et si, en vrai, je ne lui plaisais pas ? 


Parce qu'il y a une chose qui est sûre. D'abord, je suis beaucoup plus à l'aise à l'écrit qu'à l'oral. Mes paroles sont plus mesurées, je réfléchis avant d'écrire, et je contrôle cette impulsivité qui me pousse à souvent regretter ce que j'ai bien pu dire et me remémorer mes rencontres IRL en me disant "rho non, j'aurais pas du dire ça..."

Ensuite, il ne faut pas se le cacher, les relations humaines sont aussi affaire de chimie. Parfois ça "match" et parfois ça ne "match pas". C'est inexplicable. Il arrive qu'on ait l'impression qu'on s'entend bien avec une personnes en échangeant sur internet et puis quand on se voit, sans savoir pourquoi, on n'a rien à se dire. On est là, comme deux poissons morts, sans rien à échanger. La plupart du temps, heureusement, c'est tout l'inverse. 

Mais il n'empêche que quand je rencontre une blogueuse IRL, j'ai peur. Peur de gâcher une jolie amitié. Peur de ressortir déçue. Peur surtout de décevoir. Peur des messes basses dans mon dos après une rencontre. 

Tout ça pour dire que Samedi je dois aller à Nantes pour voir Nekazy et Elsa

Nek, ça va. J'ai déjà eu l'occasion de la rencontrer en juillet, ça s'est bien passé, on a bien matché, c'est ma follasse d'amour, je m'inquiète plus. Elle est du genre à pardonner mes faux pas, voire mieux, à les apprécier ^^

Mais Elsa... c'est une autre histoire... Elsa c'est ma chouquetoune d'amour. On se connaît depuis plusieurs années maintenant, avant la naissance de Brugnon, son mariage, la naissance de sa fille... et il ne passe pratiquement pas une journée sans qu'on échange (sauf quand elle reçoit des amis et qu'elle a mieux à faire, hein, lâcheuse). On se gâte, on s'apprécie, et franchement, si elle n'habitait pas sur son île perdue où il fait honteusement beau et où il n'y a même pas de Mc Do ni d'Ikea (oui, je sais, j'ai fait la même tronche que toi en l'apprenant), je crois qu'on serait tous les jours l'une chez l'autre. C'est une belle personne dans tous les sens du terme. Elle m'apprend beaucoup, elle est calme, posée, elle a une vie saine, elle cuisine et elle fait ses cosmétiques elle même. Sa fille est une poupée de porcelaine, bref... c'est une fille tellement parfaite qu'on pourrait presque détester mais qu'on adore, forcément. Elle doit pas avoir d'ennemis d'ailleurs, c'est impossible. 

Alors j'ai peur. 

Et si je lui plaisais pas ?
Et si on ne se plaisait pas ?
Et si on perdait samedi tout ce qu'on a construit au fil des ans ? 


(bon, ok, ça c'est stupide, mais j'ai le droit d'avoir peur pour rien, non ?)

Mais voilà. J-4.

J'ai hâte.

Mais j'ai peur, aussi.


lundi 20 octobre 2014

Adieu l'Emile... ah non, je t'aimais pas...

Tu as débarqué chez nous "provisoirement" il y a 3 ans, quand il a fallu trouver un remplaçant à ton prédécesseur, un monsieur pas si vieux mais qui avait fait son temps. 

Et puis... tu étais gratuit quoi ! On n'allait pas chipoter hein ! 

Tu allais bien faire l'affaire, le temps qu'on en trouve un plus beau, plus confortable et plus grand.  

Sauf que... bah on a eu des impératifs. 

Les impôts, le bébé, Simone, il y avait toujours quelque chose de plus important que toi.

Et puis j'étais un peu trop ambitieuse je crois, je voulais quelque chose d'une forme précise, confortable, pas cher, et livrable parce que bon, on est au deuxième étage et que j'ai mal au dos.  

Aujourd'hui, franchement tu me saoule. 

Tu es moche, déjà. Tes coussins tombent tout le temps, on est toujours mal assis. Et puis tu t'es pris des tas de tâches de café (dont une énooooooooorme) et autres dégueulasseries et franchement ça ne t'as pas amélioré. 

Et puis tu es trop petit. Mes pieds dépassent d'au moins 20 cm quand j'essaie de faire une sieste. Et moi j'aime bien faire une sieste quand Brugnon dort (si, ça arrive, des fois). Et ya même plus de place pour ma collection de coussins. 

Et en plus tu es mal polis. Tu as eu l'audace de t'effondrer sous mon poids quand j'étais enceinte. Genre pour bieeeeeeen me faire comprendre que j'étais grosse hein. Bâtard va ! Du coup tu es rafistolé avec des plaques en métal, c'est pas très sûr, et c'est pas très beau. 

Et pour finir, tu es méchant ! Tes sales angles droits attaquent sans arrêt le front de Brugnon ou nos mollets, alors qu'on est gentils, nous ! 

Alors ça, tu vois, c'était la goutte d'eau. Pruneau et moi on a pris une décision. On a décidé qu'on allait avoir un cadeau de Noël en avance et que, à force d'avoir été une dépense superflue, c'était devenu une dépense nécessaire. 

Bref, dans 15 jours, tu dégages. 

Sans regret. 



samedi 18 octobre 2014

8 ans

Tu m'as demandé d'écrire un article rien que pour toi, pas pour Brugnon, alors je m'y suis prise très très en avance pour faire quelque chose de joli, comme j'aime le faire. 

Nous avons traversé des moments difficiles. La naissance de notre fils a été un ouragan dans notre vie et parfois, j'ai cru sans me l'avouer que nous n'allions pas nous en sortir.

Mais nous sommes toujours là. 

Tu restes la personne de qui je suis la plus proche. Ma famille, mon ami, mon confident, mon univers. Tu connais tout de moi, tu comprends tout, tu ressens et tu pressens tout. Il y a toujours ce lien qui nous unit et qui nous fait deviner les pensées de l'autre.

Tu as d'énorme qualités que tu renie souvent et je suis toujours humble face à tes immenses connaissances (bon, sauf en informatique et en automobile, quand même). Tu supportes mon sale caractère et toutes les périodes où tout m'insupporte avec un flegme quasi britannique. Tu ne te lasses jamais de faire le ménage et de sortir les poubelles (chapeau, vraiment). Et, les filles, il rabat l'abattant des toilettes et il étend le linge, pas mal hein ? 

Nous ne sommes pas une famille ordinaire, nous ne sommes pas un couple ordinaire, mais nous sommes nous. Aussi taré l'un que l'autre. Avec des goûts tellement tordus qu'il serait dur de trouver pareil ailleurs - voire impossible. 

Aujourd'hui j'entame une nouvelle aventure, qui concerne MON développement personnel, mes besoins. Je m'affirme en tant que femme. Mais je n'aurais jamais pu entreprendre cette aventure si tu n'avais pas été là, près de moi. Je n'en serais jamais arrivée là sans toi. C'est toi qui m'as permis d'être moi-même, de me construire en tant que personne, de m'aimer telle que je suis.

Je ne sais pas toujours te le dire et te le montrer - autant que tu le souhaiterais tout au moins - mais je t'aime. Et je suis fière que tu ai accepté d'être mon compagnon de route depuis tant d'années.

Joyeux 8 ans mon amour.




jeudi 16 octobre 2014

Le Barjomètre




Des fois, quand on lit mon blog, on peut penser que je suis quelqu'un d'extrêmement intelligent (qui a dit non ?), de doux, de responsable, de sensé... Que Nenni mon ami, tout cela n'est qu'apparence, et si tu parles à mes proches (ou rien qu'en trainant sur Facebook) tu constateras qu'il n'en est rien et que je ne suis pas seule dans ma tête - jamais - (mais il ne faut pas le dire trop fort, j'ai un fils à charge, faudrait pas que je me fasses interner). 

Et pour preuve, j'ai été repérée par le merveilleux Animacorne, la mascotte officielle des Barjoblogueuses.

Les Barjoblogueuses, c'est trois nanas - encore plus tarées que moi - si, c'est possible. 

Elles m'ont donc envoyé un "barjomètre". Le But  ? Vérifier si ma réputation est la bonne et si je suis vraiment tarée de dans ma tête. Attention, c'est important ! 

Je vais donc répondre à certaines de leurs questions. 

Et toi ? Toi tu devras voter en commentaire, de 0 à 50.  0 signifiant que je suis tout à fait saine d'esprit. Genre Simone de Beauvoir. Et 50 que je suis totalement démontée de la tête. Mais là j'ai pas d'exemple. Ce que tu gagnes ? Mon respect éternel. Et un chemin de marshmallow au Paradis. 

Le jury des Barjoblogueuses se réunira ensuite pour délibérer et m'octroyer une licorne barjomètre rien que pour moi alors tu vois, l'enjeu est CRUCIAL !


Tu es prêt ? 

C'est parti !

1 ) - Ton bébé hurle à tout va qu'est-ce que tu fais ? 
1- tu attends que ça passe en essayant de le consoler
2- tu t'énerves y'a pas raison qu'il soit le seul a brailler 
3- tu le bâillonne à grand renfort de chatterton

La mère parfaite que je suis te dirais que mon fils ne hurle jamais, il s'exprime. Il s'exprime fort et longtemps. Et de préférence à 4h du matin. Donc oui, j'aimerai (ô combien) être une grande adepte du Chatterton. Ou du congélateur (oh ça va hein). Mais j'ai peur que les Services Sociaux me tombent dessus. Alors en général Je le prend dans mes bras et j'essaie de chanter plus fort que lui. LE PETIT OISEAU A PRIS SA VOLEEEEEEEE A PRIS SA - A LA VOLETTE - A PRIS SA - A LA VOLETTE - A PRIS SA VOLEEEEEEEEEEEE. (les fan de Kaamelott me salueront dans une standing ovation inoubliable).

2) - Qui est venu en premier l'œuf ou la poule ? (argumente)

Depuis le temps qu'on se pose cette question... je commence à douter. Ne serait-ce point un complot des Illuminatis pour nous faire oublier les vrais débats. Par exemple est-ce qu'on va vraiment être un jour en rupture de Nutella ? Pourquoi est-ce que Jack n'a pas tenté une deuxième fois de tenir sur cette foutue planche alors qu'il y avait largement de la place pour deux ? Ahaaaaaaa ya cachalot sous galet on est d'accord !


3) - Pourquoi les raisins noirs sont-ils rouges quand ils sont verts ?

Parce que sinon le pinard serait noir. Et on pourrait plus dire "vin rouge". On dirait "vin noir". Et ça voudrait rien dire. D'ailleurs en portugais on dit "vino tinto" ce qui ne veut pas dire vin rouge mais vin coloré. Admet que c'est beaucoup plus logique.

4) - Pourquoi quand on ouvre une boîte de médicaments c'est toujours du côté de la notice ?

 Je soupçonne à nouveau les Illuminatis. Comme avec la tartine qui tombe du côté du beurre.

5) - Pourquoi tourne-t-on la manette quand on joue aux jeux vidéo ?

 Parce que sinon ça tourne pas assez !!!!

6) -  Pourquoi les BN sourient-ils alors qu'ils savent qu'ils vont êtres bouffés ?

Parce qu'ils sont un peu sado-maso. Ils aiment bien se faire lécher le chocolat et croquer la fesse. Bande de cochons ! 

7) - Pourquoi Sacha retourne t-il sa casquette avant une bataille de pokémons ?

Je pense que c'est une question d'inertie. Il doit avoir une meilleure prise au vent. C'est comme les mannequins japonaises qui mettent leurs pieds en dedans pour faire plus "cute". De toute façon, les japonais... (huhuhu)

Voilà, à toi maintenant, vooooooooooooooote !
      

mardi 14 octobre 2014

Le jour où j'ai failli aller au salon de l'auto

Alors bon, comme tu le sais, je ne suis pas une pucelle du salon de l'auto. J'ai arrêté de compter mais je dois en être à mon 5ème ou 6ème. Autant te dire que je maîtrise le sujet (au cas où certains machos imaginent qu'on ne savait pas ce qu'on faisait hein). On y est déjà allées en voiture et en transports, en fonction de ce qui était le plus pratique à l'instant t.

Là, on avait prévu d'y aller en train pour éviter les bouchons. 

La veille de l'expédition, Guimauve - ma meilleure amie et copine de salon - m'appelle. 

"Prune, on a un problème... ya des travaux sur les voies SNCF, ya aucun train ni RER... éventuellement, ya des bus, mais ils ne vont pas jusqu'à Paris..."


Mouais. Donc là tu vois, 1h de voiture, 1h de bus et du métro derrière, déjà adulte c'est chiant, mais avec un gamin de 16 mois c'est pire (oui, parce que j'avais personne pour garder Brugnon vois-tu). 

Du coup, pas le choix, on ira en voiture. 

Donc le samedi, à 9h pétante je débarque chez Guimauve après 1h de bagnole. Guimauve s'est dévouée pour conduire parce qu'elle ne devient pas une dragonne en pleine periode de ragnouf dès qu'elle entre sur le périph, elle. 

Il a donc fallu que j'installe le siège 0+/1 de Brugnon dans la  (petite) voiture de Guimauve. 



Vers 9h30 (le premier qui fait une remarque...) nous partons direction Paris. En théorie, le voyage devrait durer environ 1h. 

A 10h nous arrivons à l'entrée du périph sud, direction porte de versailles (jusque là, tout va bien). 

A 12h... on y est toujours. 

Je te passe le déjeuner donné à Brugnon tordue en deux sur le siège avant hein...

A 12h30 nous arrivons enfin devant le salon.

A 13h nous arrivons devant le premier parking. Il est complet (sauf adhérents) (mais on n'est pas adhérents). On nous indique un autre parking où on nous affirme que oui oui madame, promis il y a des places. Mais il faut refaire le tour du bâtiment. 

A 13h30 nous arrivons enfin au deuxième parking... complet lui aussi (sauf adhérent) (mais on n'est toujours pas adhérents). Le troisième... pareil... et le quatrième... ah bah ya pas de quatrième. 



A 14h, on fait un point. Nous sommes parties depuis 4h30. On aurait pu aller au Mont St Michel, à Rennes ou à Nantes. Au lieu de ça on a fait un trajet de la banlieue à Paris. On n'a pas trouvé de place où se garer. Des dizaines de voitures tournent en rond à la vitesse d'un escargot anémié à la recherche de la même chose que nous. Et même si on fini par trouver où garer, il nous restera à peine 1h ou 2 pour visiter des kilomètres et des kilomètres de salon remplis de monde. 


On a fait demi-tour. 

Nous n'avons mis qu'une heure pour rentrer. ça nous a presque fait bizarre de passer la seconde dis donc. 

Bref, samedi, on a failli aller au salon de l'auto. 

Je remercie mon fils pour sa patience d'ange, Guimauve pour sa sérénité et sa conduite "de parisienne" et tout particulièrement la SNCF de nous avoir considérablement compliqué la tâche, pour changer. 

vendredi 10 octobre 2014

Le hasard fait bien les choses.

Tous les deux ans, c'est la même rengaine. On ne se pose même pas la question. C'est une évidence pour tout le monde, c'est acquis.

Le Salon de l'Auto, c'est notre sortie entre filles. 


(oui Pruneau déteste ça, mais il veut bien aller dans un salon de broderie, ne cherches pas à comprendre). 

En plus de notre bonheur de voir les nouveaux modèles et de baver sur des voitures qu'on ne pourra jamais se payer, chaque salon nous rappelle des souvenirs. D'un autre salon, d'autres années, de nous, plus jeunes de 2 ans, de 4 ans. 

Et surtout, notre kiffe à nous, c'est de faire des challenges sur la vie. C'est notre petit jeu. 

"Tiens, et dans deux ans quand on reviendra, on en sera où ?"  


Il y a 2 ans, je déprimais (vraiment hein). Parce qu'on s'était vues mariées et maman. Guimauve était mariée depuis quelques mois tandis que nous tentions d'être parents depuis 6 mois, sans succès.  Elle avait réussis, moi pas. Elle avait concrétisé son rêve, le miens restait dans les valises. Et c'était la première fois que je me trompais. 

J'ai écrit cet article le 27 septembre 2012. 

C'était avant de savoir. 

Parce que le 27 septembre, ça faisait environ 4 jours qu'un petit conglomérat de cellules en pleine méiose (tu sens la révision intense de biologie de la future auxiliaire de puériculture là ?) s'était installé bien au chaud dans mon bidou. 

Je l'ai appris une semaine plus tard.

Je suis donc allée au Salon enceinte de 3 semaines, en pleines bouffées de chaleur et nausées. Mais j'étais la plus heureuse des femmes.  

J'avais finalement été exaucée. Pile au bon moment. Pile pour avoir eu raison, en fin de compte. 

Il y a deux ans je le portais dans mon ventre, cette année je le porterai dans mon dos. Mon petit conglomérat de cellules de 12 kilos. 

Je ne sais pas ce que nous allons souhaiter pour dans deux ans. Nous sommes toutes deux gâtées par la vie, par nos enfants. Peut être qu'elle se souhaitera propriétaire et que je me souhaiterais Auxiliaire Diplômée (ou presque) et peut être future maman à nouveau. 

Mais une chose est sûre.

On y sera. 



Moi, enceinte de 3 semaines, à bord d'une Fiat 500 édition spéciale liberty, octobre 2012

Garder confiance

Aujourd'hui, j'ai eu mon entretien à Pôle Emploi pour la concrétisation de mon inscription au chômage. 

Je savais que j'entamais une aventure peuplée d'embûches mais cela m'a été confirmé. Malgré leur bonne volonté et leur acceptation de mon projet en cette période où les chômeurs sont pointés du doigt (alors que, entre nous, c'est facile d'accuser les chômeurs plutôt que de chercher une solution aux suppressions de poste) (je dis ça je dis rien). 

300.


300 c'est le chiffre qu'on m'a donné en guise d'estimation. 300 personnes qui postulent pour entrer en IFAP, 20 places par an. 

Et si toutefois j'étais prise dans l'autre IFAP que je vise, la formation (à 6000 €) serait entièrement à ma charge. Parce que je vis à la porte de 3 départements, de 3 régions, mais pour l'ami Popole je ne suis que Normande. 

Je n'ai aucune connaissance. Je travaille, d'arrache pied. J'essaie d'acquérir toutes les notions de biologie qui sont nécessaires. Je révise l'anatomie, les appareils, j'essaie d'apprendre les termes venus d'ailleurs comme "Malpighi" ou "Jéjunum". 

Tout, plutôt que de reprendre ce travail de secrétariat qui ne m'apporte rien et qui m'ennuie profondément. Plus de journées derrière un bureau, devant un ordinateur. Pitié. 

Je sais que je ne dois pas baisser les bras, surtout pas maintenant alors que, finalement, ce n'est que le début, que tout est jouable encore. 

Comme dirait Pruneau "il ne faut pas partir perdante". 

Mais c'est mon caractère. La gagne, l'ambition, le culot ne font pas vraiment parti de mes qualités. 

J'espère cependant. 

Je travaille, je révise, et j'espère. 

Un coup de pouce du Destin. Un signe que je suis dans la bonne voie. 

Un changement de vie durable et heureux. 

Je garde confiance. 

source

dimanche 5 octobre 2014

La Voie #2

La semaine dernière, je te parlais de l'une des voies vertes qui traversent ma région. Cette semaine, nous avons voulu profiter des derniers rayons de soleil pour en découvrir une nouvelle portion.

La gare de ce village a été transformée en une magnifique école. Les quais donnaient directement sur une vaste usine de papier qui témoigne une fois de plus de l'ampleur de l'industrie qui enrichissait autrefois ces petits villages aujourd'hui déserts. 

De grands chênes, un vaste étang à notre gauche, des champs à perte de vue à notre droite... hormis les coups de feu des chasseurs, tout est silencieux. Nous sommes seuls au monde, tranquilles. Notre Brugnon peut gambader comme il le souhaite sans craindre quoi que ce soit... 

Un peu plus loin est indiqué un gué où - selon la légende - le géant Gargantua se serait reposé et aurait retiré du gravier de sa chaussure. Les deux énormes rochers sont toujours là. 

Moi qui pars toujours chercher la magie dans des lieux éloignés, je suis de plus en plus émerveillée par les trésors que ma région a à m'offrir. Une raison de plus d'être fière d'être Normande.







samedi 4 octobre 2014

Redevenir moi

Nous avons fini cette semaine avec de nouveaux rythmes. 

C'est une impression étrange. L'impression d'avoir le temps et de ne pas voir passer la journée en même temps. L'impression d'être en vacances, entre parenthèses, de bientôt devoir retourner au travail. 

Mais j'ai surtout l'impression de redevenir normale


Je redeviens une mère.


Mon fils passe désormais plus de temps avec moi qu'avec sa nounou, ce qui n'a pas été le cas pendant ces 9 derniers mois. Je redécouvres des gestes de maman. Je peux lui donner un bain tous les jours, un vrai bain où on a le temps de jouer et de rire en éclaboussant partout, pas la toilette de chat vite fait avant le coucher. J'ai le temps de l'habiller le matin et de l'emmener à pied en lui expliquant ce qu'on découvre sur notre chemin. Je me consacre 100% à lui quand il est là, sans faire 1000 autres choses en même temps. On lit et relit des livres sans arrêt, je lui pose des questions, j'essaie d'enrichir son vocabulaire. Je le vois évoluer, apprendre, grandir. Je retrouves le plaisir de lui préparer des petits plats maison. 

Je redeviens une femme, aussi. 


J'ai du temps pour moi. 7h exactement. Le temps de prendre une douche chaude, de manger dans le calme. Le temps de m'occuper de mon linge et de mes courses sans avoir à tout caser le samedi (quand ya pas grand monde) ou le dimanche matin. Je m'octroie une petite sieste le midi avant ou après le déjeuner. Je n'ai plus le stress des bouchons ou des transports en commun. 

Après trois jours, le résultat s'est fait sentir immédiatement. Je suis beaucoup plus zen. Avec mon chéri, avec mon fils, avec mes chats... j'ai arrêté de m'énerver pour tout et d'avoir envie de hurler à peine rentrée du boulot.

Je redeviens une voisine. 

Après trois ans de "bonjour-bonsoir" échangés avec mes voisins quand on se croisait par hasard, j'ai passé plus d'une heure à discuter avec ma voisine jeudi dernier. On a fait les courses ensemble, on est rentrées des courses ensemble, elle m'a invité chez elle et m'a demandé de garder son chat. En un seul après-midi on a pulvérisé mon seuil de vie sociale sur les 3 dernières années. Incroyable. Et on s'est promis un apéro, attention ! 

Je redeviens un cerveau

Depuis des années à faire des choses par automatisme, je retravaille ma mémoire. J'apprends de nouvelles choses, je découvres des mots. Alors, bon, j'ai un peu l'angoisse de ne jamais réussir à tout intégrer, mais j'ai enfin l'impression de ne pas me liquéfier de l'intérieur. 

Je ne sais pas si j'ai fait le bon choix à long terme. Je ne sais pas si je vais réussir ce concours, si cela me plaira autant que je l'espère. Je sais qu'on va un peu serrer les fesses pour finir l'année et offrir un beau noël à notre fils. 

Mais je sais que c'était le bon choix à faire à l'instant T. 

Le temps est un luxe immense. Un luxe que je n'avais pas pu m'offrir depuis des années. Cette vie n'est que provisoire, mais elle me correspond tout à fait. C'est la vie qu'il me faut. La vie qu'il nous faut... 

Pour l'instant. 

 

jeudi 2 octobre 2014

Les Barjoblogueuses

Il était une fois trois princesses totalement maboules prénommées Nini, Nekazy et My Factory of Love (bah quoi, ça existe comme nom) (si, d'abord).

Et comme elles étaient barjo, elles ont créé une page rien que pour les blogueuses barjos avec des jeux rigolos mais complètement barrés (je t'en reparles bientôt). Que s'appelorio les barjoblogueuses.

Et moi, tu vois, j'ai été super triste. Parce que, quand même, quand on mets "blogueuse" et "tarée" dans la même phrase, c'est quand même pour parler de moi en général !

Du coup j'ai fait du boudin, je me suis roulée par terre, j'ai tapé du pied, parce qu'en plus elles ont un animal de compagnie trop mignon, l'Animacorne, qui bouffe des arc-en-ciel et pète des paillettes... j'étais jalouse !!! Et là elles ont été sympas, elles ont décidé de m'adopter. Je suis donc dans la catégorie "équipe de secours" des barjoblogueuses.

C'est un grand honneur pour moi.

En attendant de t'en parler plus en détail, je vais mettre le magnifaïque logo des barjoblogueuses sur mon blog et j'espère me montrer à la hauteur de l'insigne honneur qui m'est fait !

Je te fais des bisous !