mercredi 29 mai 2013

Du pourquoi du comment mes chats bouffent à 3h du mat

Normalement mes pwalus sont 'achements bien élevés (et je dis pas ça parce que c'est les miens) (encore que). 

Dans mon ancien chez moi, j'habitais en RDC sur une rue passante et ma plus grande peur était qu'un des matous se barre quand je fermais les volets. 

Pas bête la chouette (moi, donc), j'avais pris pour habitude de leur donner un tout p'tit peu de pâté pour chat (genre une cuillère à soupe tu vois) juste pour les attirer dans la cuisine et les y enfermer le temps de fermer les volets tous pourris. Appelle pas la SPA, ils ont des croquettes à volonté le reste du temps hein.

Bref, le pli étant pris, si je nourris pas les chats le soir, ils deviennent dingues, il me pourrissent la vie, ils passent la nuit à se bagarrer et on peut pas dormir. Alors qu'une demi boite de gourmet à 19h30 et hop ! ils dorment jusqu'au lendemain 5h, l'heure à laquelle on se lève au Prunier. Et si on veut faire la grasse mat le we (genre jusqu'à 8h) (wouhou c'est la folaïe) un p'tit coup de gourmet à 5h et ils se rendorment pour le reste de la mâtinée. Le Gourmet est soporifique.

Enfin, ça, c'était avant.

Parce qu'avec mes insomnies et mes pauses pipi de grossesse, ils ont pas compris pourquoi au lieu de dormir d'une traite je me levais à 1h30; 2h30, 4h30 ... 

Et la Miss Saucisse elle s'est dit qu'en fait 4h30 c'était vachement près de 5h et que du coup, c'était l'heure du miam miam. Sauf que moi je voulais dormir après tu vois ? 

Et quand cette pause de 4h30 passe à 3h30 (quand j'ai picolé trop de coca la veille) et bah si tu veux pouvoir te rendormir derrière, tu te retrouve les yeux tous collés à respirer l'odeur de la pâté au foie de volaille à 3h du mat. 

(alors tu peux demander pourquoi c'est pas Pruneau qui fait, mais si tu veux il supporte pas l'odeur des rillettes pour homme déjà, alors la pâté pour chat... )

Après ça on va me dire que je suis pas préparée à changer des couches en pleine nuit... 

Miaou. 


mardi 28 mai 2013

Ma semaine en image - Bit's & Pieces #48

Ouais, ouais, on est déjà mardi, mais tu sais, je suis un peu comme les p'tits vieux, je ne sais pas trop quel jour on est... 

Petit aperçu de ma semaine en image, selon une idée relayée par Marjoliemaman !

Et voilà... Titine a passé les 100 000 !

Pruneau a occupé son dimanche après-midi...

ça en valait la peine !

Saucisse en pleine phase "tu t'éloigne pas hein ? tu reste près de moi !"

Gary a profité du seul et unique rayon de soleil...

Ma playlist pour l'accouchement est prête (cherche pas, c'est QUE du Tri Yann)

37 SA

Petite balade avant que la pluie ne revienne ...

Bonne semaine !

La Prune

dimanche 26 mai 2013

De la brindille au nid...

J'ai toujours adoré éplucher les catalogues, les blogs et autres sites de décoration. J'avais déjà plein d'idées pour une chambre de Princesse, toute rose, toute pastel, toute jolie. Oui mais P'tit Pois est un P'tit Zizi, ça tu le sais. 

Du coup j'ai recommencé à 0. 

Il y a eu une liste des premières nécessités : un lit et un matelas, une table à langer, c'était le minimum vital. Mais je voulais un vrai univers pour mon garçon.

Budget oblige, c'est vers mon Suédois préféré que je me suis tournée.

Et puis il y a eu une patère sur laquelle j'ai flashée et le thème enfin trouvé : la forêt et les animaux en général. Pas trop bébé, il nous plaisait à tous les deux, il nous correspondait bien. Du vert, du marron, du naturel...

On a donc commencé par quelques achats, un tapis, des turbulettes et puis le lit, CE fameux lit VERT que je voulais absolument... A chaque passage chez Ikea, des bricoles que je n'avais pas remarqué sur le site, des peluches, des cadres, le mobile insecte.

Le sticker gagné chez Dans la Peau d'Une Fille et les petits lapins de Pâques imprimés sur un site de déco. 

Et dernièrement, la commode à langer offerte par ma soeur et montée courageusement par Pruneau. 

Ne restent que quelques détails par-ci, par-là... le ciel de lit, la suspension, une veilleuse lapin que j'attends fébrilement...  Des cartons à déplacer ou à planquer pour que ça fasse propre... 

Mais ça y est, P'tit Zizi a son nid... 









Un 26 mai pas comme les autres

D'habitude c'est une petite date glissée dans l'année, un petit stress de quelques jours pour avoir une idée de cadeau, quelques mots doux échangés pour ne pas oublier qu'une maman on en a qu'une. Je redeviens une petite fille et je fais un gros câlin à ma maman quand on peut se voir. C'est une fête commerciale, certes, mais ça permet de penser à sa mère quand parfois le quotidien, le stress et la vie active nous en éloigne un peu.

Mais cette année elle a un goût différent. 

Pas pour les autres, parce que beaucoup considèrent - à raison sûrement - que je ne suis pas encore une mère. Parce que Pruneau m'a dit que le bébé n'était pas né et que comme il n'était pas mon fils, je n'aurais pas de cadeau (mari ingrat !). 

Mais au fond de moi, je pense fort au petit chou qui gigote sous mon nombril. Au fond de moi, je me sens déjà maman. Et depuis hier, p'tit Zizi est autorisé à arriver quand il le souhaite. 

Alors oui, ce 26 mai n'est pas tout à fait comme les autres. 


Bonne fête à toutes les mamans...

La Prune

samedi 25 mai 2013

Tic tac, tic tac...

Le Dr Apu avait dit de tenir jusqu'au 25. J'avais donc décidé de faire tout pour te garder au chaud jusqu'à aujourd'hui. J'ai réussi, tu es toujours là, avec ton hoquet et tes coups de boule qui me font sursauter. 

Mais depuis hier, mon corps change. J'ai mal aux reins, au ventre, et j'ai mis un peu de temps à comprendre que cette envie de pousser était liée à ta volonté de sortir. 

Pas de contractions, aucun autre symptôme, ce n'est pas pour tout de suite, mais ça y est, tu prends le chemin de la sortie.

Comme la nature est bien faite ! 

Depuis le début de cette grossesse, j'avais peur de ne pas y arriver, mais mon corps ne s'est pas posé autant de questions.. Mon corps a su, instinctivement, ce qu'il fallait faire et à quel moment. Et toi, tu as su te retourner quand il fallait et tu as pris le bon chemin au bon moment.

J'ai l'impression d'être spectatrice, de ne rien maîtriser et de laisser mon corps faire, de te laisser faire, comme si vous saviez des choses que j'ignore.

Mais en tous cas, il se passe quelque chose. L'instant est là, tout près, mon corps se prépare, TU te prépare, et nous nous préparons aussi... 

Bientôt... 

Bientôt... 


mercredi 22 mai 2013

La Gloire de mon Enfance (avé l'accent)

Hier soir avec Pruneau, nous avons regardé le Château de ma Mère et la Gloire de mon Père (oui, oui dans cet ordre là) (merci w9). Je n'avais jamais prêté attention à ces films que je trouvais ennuyeux étant jeune. C'était donc la première fois que je les regardais avec mes yeux d'adulte. 

J'ai été bouleversée. Par le calme, les cigales, et ces étendues vierges. J'ai revu les collines, la garrigue, et j'ai revécu toutes les vacances de mon enfance.

Et j'ai revécu les soirées en famille, à la lumière des lampes tempêtes à moustique, dans notre maison de bord de mer, où nous prenions des repas interminables dans la douceur des soirs d'été, les paellas faites par ma mère dans le barbecue de pierre et les parties de boules.

J'ai revécu les moments passés dans ma famille du sud, dans cette grande maison au milieu des champs, où nous parlions avé l'accent, où mon oncle aiguisait ses couteaux avant de trancher le rosbeef du dimanche. Il nous demandait de choisir entre le sirop rouge et le sirop vert et pendant la sieste il nous apprenait à attraper les cigales. Avec mes cousins nous courrions la campagne, nous battissions des forteresses imprenables et nous allions chercher des oeufs au poulailler. De vrais oeufs même pas en boite de 6 dis donc !

J'ai revécu aussi mon enfance au Portugal, nos déambulations avec mon cousin dans ce village qui me paraissait si exotique, si différent de chez moi, avec les pavés, les chemins de terre battue, les femmes qui portaient des paquets sur leur tête, arborant le deuil d'un mari disparu depuis longtemps. Les petites échoppes du coin de la rue où ma grand-mère, qui connaissait tout le monde, passait des heures interminables à parler avec toutes les velhotes du coin. Les cafés à tous les coins de rue où nous mangions des glaces après chaque repas, et toutes les personnes inconnues que nous croisions et qui, parce qu'elles étaient une vague connaissance de la famille, me pinçaient la joue comme si elles avaient changé ma couche étant bébé.

J'ai repensé aux dîners en famille, qu'on prenait dans la cour sur des tréteaux parce qu'aucune table n'était assez grande pour nous accueillir tous. C'était de grandes tablées bruyantes, tourbillonnantes, où les adultes refaisaient le monde et où les enfants imaginaient le leur, les plats allaient et venaient et tout cela durait des heures dans un grand brouhaha joyeux.

C'est après toutes ces sensations que je courre depuis que je suis adulte. Je voudrais revivre ces moments de douceur encore et encore, les savourer davantage car pendant longtemps, trop longtemps, j'ai cru qu'ils ne disparaitraient jamais.

Mais finalement, j'ai beau vouloir reconstruire et revivre cette douceur passée, je sais maintenant que je n'y arriverais jamais. Car c'est mes yeux d'enfant qui les permettaient.

La maison du sud, nous l'avons vendue car nous y allions peu et que les bords de plage sauvage ont été complètement envahis de touristes. Je n'y ai jamais plus remis les pieds, trop loin, pas le temps, pas les moyens....

Les grandes tablées où qu'elles soient se sont faites rares, car les occasions aussi. Trop de gens manquent à l'appel. Les enfants sont partis de la maison et certains petits vieux, qu'on pensait faire parti des meubles, se sont éteints.

Mon oncle adoré a disparu et emporté avec lui mon insouciance. La maison du fond des champs a été revendue et embellie par les nouveaux propriétaires, mais elle a perdu à mes yeux tout son charme. Nos forteresses d'antant n'étaient que de vieilles machines-outils rouillées et abandonnées qui me font hurler "tétanos !!!". Mes cousins adoptifs ont repris leur vie et je ne les ai jamais revu, ou presque.

Même mes balades au Portugal ont changé de visage. Les petites boutiques ont fermé au profit des grandes surfaces. Les routes pavées ont été goudronnées. Les maisons que je trouvais atypiques se révèlent en réalité misérables, sur le point de s'écrouler. Les femmes en fichu ont disparu. 

Je continue à m'extasier sur tout et à me contenter de peu, pour le plus grand plaisir de Pruneau. J'apprécie chaque instant et je délire sur plein de choses. Je pensais avoir gardé mon esprit d'enfant. Mais je n'arrive plus à partir en vacances sans penser organisation, budget, logistique et surtout en ayant l'impression que le temps s'arrête et qu'elles ne finiront jamais. Vivre à fond, sans penser à demain, c'est nettement plus facile quand on a 10 ans.

J'ai gardé mon âme d'enfant, mais mon enfance, elle, s'est perdue en chemin. 

Mais cette nuit, j'ai rêvé avé l'accent

La Prune


lundi 20 mai 2013

Demain...

Demain ça fera 8 mois.

8 mois que je porte la vie. 

8 mois que ma petite crevette s'est installée dans mon bidou.

8 mois c'est beaucoup, c'est énorme, et c'est peu en même temps. 

8 mois et j'ai l'impression d'avoir pris 10 ans. Je suis sereine, je vois l'avenir en positif, même si c'est maintenant qu'il faudrait avoir peur.  Je me suis étonnée moi-même, j'ai tout géré, les achats, les listes, les rendez-vous... j'ai été adulte (ou presque). Oui j'ai bientôt 27 ans mais je crois qu'on n'est jamais autant adulte que quand on a la responsabilité d'un petit être, là, au fond de soi. On oublie, on s'oublie, on pense au delà de soi. 

8 mois et on apprend à partager.  Son corps, son espace, ses envies, ses projets. 

8 mois et selon le Dr Apu, bébé sera autorisé à arriver à partir de samedi. Donc potentiellement, à partir de samedi, il pourra être là. A partir de samedi, nous pourrons être parents.

Parents. 

C'est dur de réaliser. De réaliser que demain il faudra pratiquer les gestes lus et relus 10 000 fois. Que demain on aura un petit machin tout rose et tout fripé de 3-4 kg sous notre responsabilité.

8 mois et c'est en regardant les photos que je constate à quel point mon ventre s'est alourdit, à quel point ma silhouette a changé, parce qu'au final, au quotidien, c'est pas si flagrant...

8 mois qui sont passés vites, et qui semblent interminables en même temps. 

J'ai hâte de le voir, et en même temps je n'ai pas trop envie que cette aventure se termine, déjà, si vite, peut être pour toujours, peut être pas... 

Mince, la morue qui se promettait de ne pas regretter son gros ventre est passée où ??? Et celle qui se plaint tout le temps des maux de grossesse ? Regretter les pipis toutes les 3 minutes, le corps qui fait des trucs improbables, les coups dans la vessie, dans le col, dans l'estomac, dans les côtes...

Bah oui mais la Prune elle va regretter les moments de complicités, les caresses sur les petites bosses et les tapes en retour, les moments de partage avec le papa, les rires, les larmes... 

8 mois qui ont changé ma vie de femme, notre vie de couple, en mieux, en plus riche, en plus fort.


Demain, dans une semaine, dans un mois... il sera là...


La Prune

dimanche 19 mai 2013

Un problème de poids.


Ce que tu apprends pratiquement au moment où tu tombes enceinte, c'est qu'il n'y a pas deux grossesses pareil. Médicalement, déjà, nous ne sommes pas toutes égales. Nous n'avons pas toutes les mêmes maux (j'entends les nullipares soupirer de soulagement en se disant "ouf ! je ne serais pas comme la Prune !!!") et notre enfant ne se développe pas de la même manière. Certaines ont du mal à tomber enceinte, d'autres pas. Certaines auront un petit bébé, d'autres un gros, certaines accoucheront facilement, d'autres dans des situations compliquées. Il n'y a pas de règles.

Tout au long de ces 8 mois, j'ai croisé toutes sortes de femmes enceintes. Des comme moi, un peu je-m'en-foutistes du poids et de l'apparence, qui font passer leur confort et celui du bébé avant tout, et qui suivent leurs envies et leurs pulsions, parce qu'après tout, si on en a envie, c'est qu'il doit y avoir une raison (hein les filles !)

Il y a les filles un peu bobo qui nous font du Florence Foresti, manger bio, s'habiller en coton et en lin issu d'une agriculture responsable, faire une activité physique régulière (de préférence du yoga), manger 5 fruits et légumes par jour tout ça tout ça. (chapeau les filles, une vie saine, un corps sain... je suis admirative !)

Et puis il y a ce que j'appellerais les "négationnistes". Celles qui font tout pour qu'on ne voit pas qu'elles sont enceintes, qui refusent de changer de vie, de rythme, et qui ne veulent surtout pas qu'on les catalogue dans la case "mum-to-be". 

Et c'est ce dernier cas qui nous intéresse. 

Je réagis à un reportage sur les femmes enceintes au régime qu'on a vu dans 66 minutes aujourd'hui. Ces femmes qui font tout pour ne pas prendre 1 gramme de plus que nécessaire, qui tentent de camoufler leur ventre tant que c'est possible, qui veulent gommer toute trace de leur grossesse et reprendre une taille 34 à la sortie de la maternité. 

Je suis perplexe. 

Oui notre corps se déforme et devient une véritable couveuse à bébé. On n'a l'impression de n'être plus qu'un nid, de n'avoir pas d'autre utilité ni d'autre rôle que celui de faire grandir notre enfant. On perd un peu son glamour, malgré les efforts, on perd sa séduction (et encore, pas toujours) et les relations de couples sont rendues... comment dire... plus complexes. 

Mais pour autant je n'ai pas l'impression de ne plus être une femme, bien au contraire. 

Je n'ai pas besoin de maquillage pour plaire ni pour me plaire. Je n'ai pas besoin de coiffures compliquées pour sourire à mon miroir. Je n'ai pas besoin de cacher ma grossesse comme si c'était une honte. Dans le reportage, la créatrice d'une célèbre marque de vêtements de grossesse trouvait que le corps de son mannequin enceinte mais filiforme était une "perfection", juste un petit ventre, pas un poil de graisse supplémentaire. Je pense surtout qu'une belle femme enceinte est une femme enceinte épanouie, heureuse, joyeuse.

Je lutte quotidiennement contre les réflexions du genre "non mais c'est bon, t'es enceinte, pas malade !". Certes. Mais pour autant pourquoi m'enfermer dans un jean slim quand je suis tellement à l'aise dans ma salopette ?  Pourquoi vouloir absolument mettre des talons quand on est tellement mieux en Bensimon ou en tong ?


Et c'est d'autant plus vrai quand ton Pruneau te regarde te désapper (difficilement) le soir et te dis "vas-y, mets-toi de profil ? - Putain, t'es canon quand même". <3 <3 <3

Alors oui, mes jambes ressemblent à un champs d'orangers avec toute cette cellulite, mes genoux ploient sous ma masse graisseuse, j'ai les jambes comme des poteaux, et je vais sûrement me battre des années contre mon jelly bide et mes kilos en trop... mais je me dis que ça fait partie de l'aventure, que c'est comme ça. Et de toute manière, je ne troquerais jamais les raviolis à la sauce aux truffes blanches du resto d'à côté contre du riz blanc et des courgettes vapeur. Faut pas déconner.


La Prune


jeudi 16 mai 2013

Tu peux pas être fatiguée, t'es en congé maternité !

Ouais moi aussi j'y croyais pas garçon. Je ne comprenais pas ces femmes qui arrivées à la maternité un poil trop tôt, refusaient de repartir chez elles et insistaient pour qu'on les prennent quand même. Je ne comprenais pas ces femmes qui te regardaient avec la tête de Lynette dans Desperate Housewives.


Comme beaucoup je sortais le sempiternel "repose-toi maintenant parce qu'après..."

Bah les gens qui me sortent ça, tu vois, j'ai juste envie de les tabasser maintenant. 

Et toi, jeune future maman qui termine enfin le premier trimestre en se disant "chouette, chouette, le deuxième trimestre, youpi tralala".... Savoure ma fille. SAVOURE !

Saches qu'au 3ème trimestre il ne te faut prévoir qu'une tâche dans ta journée. SOIT tu vas voir ton gygy, SOIT tu vas faire les courses, SOIT tu vas te promener... mais pas tout en même temps ! Sinon, tu meuuuuuuuuuuuuuuuurs ! 

Hier matin, premier challenge : rdv gygy du 8ème mois à 10h. Donc départ 9h. ça parait rien hein. Mais si je te rappelle que je ne m'endors jamais avant minuit et que je me lève ensuite à 1h30, à 3h30, à 4h30 pour une pause pipi, à 5h pour essayer de calmer les fauves à grand coup de Gourmet et à 6h30 quand Pruneau part, avoue que ça parait un poil moins sympa hein. 

Donc c'est parti pour 1h de route. J'arrive au parking de l'hôpital de Grande Ville et comme d'habitude c'est parti pour tourner en rond pour trouver une place. Un mec en audi me prend la tête en forçant un passage à contresens et c'est donc passablement énervée que je rentre dans ma place en bataille avant. Je dis passablement énervée pour essayer d'excuser ma connerie mon erreur.

BAM que ça a fait. 





le BAM le plus ridicule de ma vie. 

Donc je suis allée à ma consult en laissant un petit message à la Madame, et ensuite on a passé 1h à faire le constat. Un constat si t'as jamais fait, c'est pas super super compliqué, mais c'est super super chiant et surtout c'est loooooong ! Enfin heureusement Titine n'a rien et la dame était très gentille, du coup ça s'est bien passé. 

Après ça, je me suis arrêtée au Mc Do (ça le valait bien non ?). Ouais. Le Mc Do. Un mercredi à 12h. Trop bonne idée Prune ! 

Du coup après avoir slalomé entre le petit Nolan qui a jeté son sunday par terre et les jumeaux Kevin et Steeve qui faisaient une bataille de ballons, l'idée même de faire les courses de la semaine me semblait plus improbable que d'escalader le Mont Blanc.

Heureusement gentil Pruneau me dit de rentrer et qu'il ira faire les courses entre 12h et 14h le lendemain. Mon homme est un Saint (quand il veut). 

Je rentre, je me mets au lit, je dors 2h. 

La chance que tu me diras hein ? 

Et la BAM, migraine. Et pas la migraine de tapette hein, la belle migraine horrible que t'as juste envie d'éteindre la lumière et le moindre son et de dormir 24h. 

Une bonne nuit de sommeil et ça ira mieux te dis-tu ! Ouais... Donc une bonne nuit de sommeil... couchée 22h30, levée 1h30, 3h30 et là Saucisse décide que dormir, c'est surfait, et que faire des conneries la nuit, c'est mieux. Et moi je me suis pas rendormie. Enfin si, à 6h. au départ de Pruneau. Et je me suis réveillée à nouveau à 6h30. Toujours avec une migraine. Et avec l'impression d'avoir le cerveau dans du formol. 

Alors la prochaine fois qu'on me dira "profites-en pour te reposer parce qu'après, tu pourras plus !" je ferais sans doute la même tronche que quand ma soeur m'a dit "quand le bébé dort ? bah faudra en profiter pour faire le ménage !!!"


Voilà.


La Prune




mardi 14 mai 2013

Quand ???

ça va te paraître redondant, mais c'est un sujet qui nous obsède à la maison. 

QUAND ??? 

Je veux accoucher par voie basse, mais j'envie secrètement les césariennes programmées qui connaissent la date et l'heure et qui peuvent s'organiser. 

Hier soir, j'ai eu quelques contractions accompagnées de douleurs multiples qui ont durée quelques heures. Et en plus de gérer la douleur (parce que bordel, ça fait mal), je devais gérer un Pruneau complètement stressé qui a fait 10 fois le tour de notre 75m² et qui se précipitait à mon chevet dès que je faisais une grimace. Niveau détente, ya mieux.

Mon ventre tire, mon bassin craque, je suis épuisée, bref, ça arrive, je le sens. 

35 SA c'est encore un peu tôt mais je trouve cette attente épouvantable et les douleurs associées éprouvantes. C'est pas tellement que c'est insupportable, c'est surtout que j'ai l'impression d'avoir mal pour rien. Quitte à avoir des contractions, autant qu'elles servent à quelque chose non ? 

 La grossesse, en fait, ça apprend la patience. 

Je dois attendre, me reposer, en profiter pour mettre à jour mon linge et mon ménage, mais sans forcer. 

Je dois attendre, patiemment, en m'enfilant 15 épisodes de Charmed et 8 rediffusions de Touche pas à mon poste. 

J'attends, encore, toujours, en essayant de gérer un Pruneau qui a peur de partir au travail le matin et qui se gave d’homéopathie pour accepter de partir voir sa Grand-mère et me laisser 3 jours à la maison ce week-end.

Mais il y a toujours dans ma tête cette petite voix qui demande quand ? quand ? QUAND ???? 


La Prune




lundi 13 mai 2013

Etre enceinte la vérité vraie #3.2

Etre enceinte la vérité vraie - chapitre 3 partie 2 - le 8ème mois


Le 8ème mois - et je pense que le 9ème sera pareil - c'est un mois que je qualifierais de "bizarre".

Déjà tu te retrouve à la maison. Comme dans mon cas je pense ne pas retourner au travail avant janvier 2014, j'ai préparé mon départ comme si je partais définitivement, en récupérant toutes mes affaires, en effaçant mon disque dur... ça fait bizarre quand tu as toujours été dans la même boite depuis que tu as commencé à travailler !

Débute alors le congé pathologique. La CPAM dit que tu dois rester à la maison une bonne partie de la journée et ne pas quitter le département (dur quand tu vis à la frontière de 3 départements dans 3 régions distinctes). Au départ, t'es dans le rythme de la vie active, du coup t'as envie de continuer de bouger comme d'habitude. Sauf que... 

Toi qui étais si blog-trotteur dans l'âme, l'idée même de descendre les deux étages de l'immeuble te donne envie de te recoucher. Les journées semblent un peu longues, mais tu es ravie de pouvoir dormir n'importe quand.

Côté vestimentaire, tu enchaine entre djellabah (merci Guimauve) pyjama et salopette, voire un jean de grossesse si vraiment on te demande gentiment. Tu ne mets tes chaussures que si tu dois vraiment sortir, sinon tu glisse à peine tes jambonneaux dans des tongs.


Tes nuits ne ressemblent plus à rien entre les pauses pipi (oserais-je dire de plus en plus nombreuse ?), les chats en furie qui n'ont plus de rythme à cause de toi et les réveils en sursauts après des cauchemars angoissant plus ou moins rationnels ou des questions d'un intérêt on ne peut plus primordial (est-ce que la tenue de naissance est assez chaude ???) (non mais c'est vrai, des fois que je passes pour une mauvaise mère dès le premier jour)

Heureusement Pruneau est plein de prévenance, parce que se pencher pour ramasser des choses qui trainent, passer l'aspirateur ou la serpillère devient un vrai challenge. J'ose même pas penser aux femmes qui ont un enfant en bas âge enceinte Oo respect les meufs !

Tu assistes à la dernière écho avec ton Pruneau chez le Dr Apu, mais l'appareil est si pourri qu'on voit pas grand chose. On t'annonce que bébé est tête en bas, et pèse déjà 2.680 kg (pour 7 mois de grossesse) et le périmètre cranien correspont à ... 39SA. Voilà voilà.

Pruneau s'y croit !
Tu es sans arrêt partagée entre l'angoisse et l'enthousiasme. Tu as hâte d'inaugurer ta super poussette (je t'en parlerai bientôt) avec bébé dedans (ouais parce que vide ça fait con quand même), et en même temps quand tu passes une soirée télé tranquille dans ton lit avec ton Pruneau tu te demandes quand sera ta prochaine... Tu as des visions idylliques (bah quoi, on peut rêver ???!!!) de promenade en bord de mer en famille et en même temps ...

Mais au moins, ta lessive est à jour (enfin ETAIT avant un super pipi dans le panier de linge propre by Saucisse). 

Tu achètes les derniers produits, le mustela qui sent bon pour le bain, les langes, le produit pour le change, le serum phy, le bépanthen... 

Plus personne ne remet en doute ton statut et tu ne trouve pratiquement personne de plus enceinte que toi. Fini le complexe "d’infériorité" cette fois tu es une baleine au stade ultime, personne ne peut le nier !

Et malgré tout, même si ton corps semble souffrir de cette fin de grossesse, même si tu dois combattre le stress à chaque instant, tu te sens bien, pleinement féminine, belle, pleinement heureuse, comme si une partie de ton inconscient te disais "t'inquiète pas ma poulette, tu vas y arriver, tu as fait le bon choix, ça va le faire !"

J-39, dernière ligne droite... 

La Prune


comme tu le constate, mon nombril sans fond n'a pas encore fait "plop"... mais c'est pas loin !


Ma semaine en image - Bit's & Pieces #47

Me revoilà ! J'en ai des choses à te montrer depuis le temps ! 

Tu excuseras la qualité des photos, si tu me suis sur Boubouk, tu sauras que j'ai changé de téléphone et que j'ai eu la mauvaise idée de choisir un Blackberry, erreur que je ne ferais plus jamais tellement c'est pourri ! 

Je te souhaite une bonne semaine ! 

Bricole LLP qui a rejoint le mur des cadres de p'tit zizi

p'tit bavoir pour mon bébé d'amour


ma vie de chat


mon bracelet d'allaitement qui fait marrer Pruneau

Baleine échouée

Gilet de lutin by Moune

Tenue légère que j'adore, by Moune

35 SA !!!!!
La Prune

dimanche 12 mai 2013

La Femme qui criait au loup

Il reste à peine 40 jours avant l'arrivée de P'tit Zizi. La chambre est prête (dans l'ensemble), les machines ont tourné, les sacs de maternité sont bouclés et comme on a plus rien à faire, on passe notre temps à se poser des questions et à stresser. Savoir que P'tit Zizi pourrait débarquer d'un jour à l'autre sans savoir quand est la pire sensation que j'ai jamais eu !

 Bien sage (pour une fois), j'ai passé mon mercredi tranquille, à me reposer. J'ai été assez surprise de me rendre compte, vers 18h, que j'avais devant l'oeil droit une tâche, comme si j'avais regardé le soleil. Ayant lu dans le livre de Marjoliemaman que ça pouvait être le signe d'une hypertension je commençais à avoir quelques craintes. Pruneau a tenté de me rassurer, mais en me levant j'ai été assaillie de vertiges, nausées, mal de tête... Après avoir hésité une demi-seconde, coup de fil aux pompiers. 

Les pompiers du 28 m'ont passé les pompiers du 27, qui m'ont passé le SAMU. Une équipe de 5 pompiers débarquent au Prunier, me prennent mes constantes, tension, pouls, température... le responsable hésite, je me dis qu'il va me dire que c'est rien, le bébé bouge peu mais quand même... Pour moi rien d'alarmant plus que ça. 

Et d'un coup, tout s'enchaine. Les pompiers demandent de prendre le sac de maternité "au cas où" (gloups), et m'embarquent aussi sec. Tous les voisins sont aux fenêtres, je suis l'attraction du quartier ! Le SAMU doit nous rejoindre en route, je commence à stresser un tout p'tit peu...

Je pense pré-éclampsie, je pense bébé en souffrance, je pense césarienne en urgence. 

 J'ai de grosses bouffées de chaleur. J'ai envie de dormir, les pompiers me gardent éveillée. Le SAMU arrive, branche un ECG sur moi et mon bidou. Le médecin prend à nouveau mes constantes et décide de me poser une voie. On me prélève une dizaine de flacons de sang et direction en grand convoi SAMU + pompiers à l'hôpital de Grande Ville..

Finalement c'est entouré de toute l'équipe (5 pompiers, 3 médecins du SAMU) que je suis admise à la maternité de Grande Ville. Et c'est un sage femme qui me reçoit. Je suis au bord de l'explosion stresseuse. Pose de monitoring. l'air de rien le Sage Femme me détend. Il se moque de mon poids, de mes pieds qui ressemblent à de gros boudins et me parle d'autres trucs dont je ne me souviens pas avant de m'annoncer direct : "le bébé va très bien, je vais prévenir un médecin pour savoir d'où vos symptômes viennent... mais c'est pas du bébé !"  J'ai l'impression d'être un soufflé raté à la sortie du four.  Pffffffuit que je fais.

Je reste en observation pendant 1 heure, on m'envoie deux médecins qui restent perplexes face à mes symptômes (toujours cette foutue tâche à l'oeil). Il est 21h30, elles décident de déranger l'ophtalmo de garde (un jour férié, donc) pour lui demander son avis. 

Et là elles reviennent en me disant "bon bah en fait... c'était juste un symptôme annonciateur de la migraine que vous avez eu. ça arrive avec la grossesse". 

Voilà. 

Donc on a dérangé une équipe de pompiers, une équipe du SAMU, un sage-femme, deux médecins et un ophtalmo pour une migraine. 

Et je te raconte même pas les 102 € de taxi (jour férié + tarif nuit) et le retour à 22h qui ont suivi. 

Que du bonheur. 

La Prune

samedi 11 mai 2013

My Baby Shower


Ouhlala, je suis rouillée, ça fait un moment que je n'ai pas écris !

Alors pour reprendre doucement, je vais te parler de ma Baby Shower.

Je l'avais imaginée depuis longtemps, j'avais trouvé des idées sur le net, j'avais imaginé la déco, cherché les animations...

Pour la déco, je voulais un côté girly, rose avec des paillettes, même pour un garçon ! J'ai choisi le thème "candy bar" avec des bonbons PARTOUT ! un grand retour en enfance avant le saut dans l'âge adulte... 


 Des pots transparents, des assiettes et des serviettes Ikea, un chemin de table rose, quelques coupelles en plastique trouvées chez Carrefour, une boite macaron gentiment offerte par la marraine, des gobelets et pailles my sweet boutique


Et voilà une fois remplie !!! 

 N'ayant pas eu le temps de faire la déco de ballons, j'ai mis à contribution mes invitées qui ont ADORE ! Si tu ne connais pas le truc, il suffit de frotter le ballon sur ta tête pour créer de l'électricité statique et ensuite... ça tient tout seul !


Succès garanti pour les sucettes de chamalow ! Du chocolat fondu, quelques perles multicolores et hop ! le tour est joué !!!

Coté animation, j'avais prévu soft :

- la signature d'un body par toutes les invitées pour que je l'accroche dans la chambre du bébé, 

- Le calcul de mon embonpoint : on donne une ficelle à chaque invitée qui doit estimer le tour de taille de la maman. Bon, définitivement elles me prennent pour la fille de Bibendum, mais sinon, c'était marrant ! 

- la Signature d'un arbre à voeux. Chaque invitée a écrit un voeux pour le bébé sur une étiquette, accrochée sur un arbre (quelques branches ramassées le jour même ! )

- Ensuite on a fait un concours de mise de couche, avec maniques pour les plus expérimentées, et là je te jure qu'on se poile ! (32 secondes pour la future maman) (je me débrouille pas si mal hein)


P'tit Zizi a été super gâté, on a eu des bonbons pour les  prochaines années et j'ai versé ma p'tite larme quand les coupines ont improvisé une "Jument de Michao" revisitée pour moi et bébé... Love love love, paillette et guimauve, mon coeur a fondu !

Bref, peu d'organisation, peu de prise de tête et un vrai bon moment avec les coupines, je ne peux que recommander !

La Prune