lundi 31 mars 2014

Ce généraliste qui a changé ma vie.

Bon en vrai, il est pas aussi beau, hein

Brugnon a toujours eu un appétit d'ogre. Il peinait à tenir 2h30 entre chaque biberon et, avec l'accord de la PMI, j'augmentais régulièrement les doses, lorsque mon fils continuait à téter une fois le biberon vide et se mettait à râler. 

En août Brugnon avait commencé à avoir des coliques. Il avait 1 mois et demi Normal, donc. Sauf que quand j'ai dit à l'hôpital qu'il prenait 180 ml, on m'a fait des yeux ronds, on m'a limite traitée de mauvaise mère, et on m'a dit de revenir à 150 ml, que même ça c'était trop et qu'il ne fallait pas s'étonner si mon fils avait des coliques (que c'était ma faute, donc). Ce fut très difficile de gérer avec un bébé qui avait tout le temps faim, et qui continuait néanmoins à avoir des coliques.

A la visite des 3 mois, on m'a dit de continuer à 150 ml. Trouvant mon fils vraiment affamé, je suis passée à 180 ml 5 jours plus tard, timidement, en culpabilisant. Brugnon avait perdu 200g. Pour la première fois de sa vie, mon fils avait perdu du poids. ça m'a fait un choc. Là, pour le coup, je me suis sentie une mauvaise mère. Comment MOI j'avais pu laisser mon fils avoir faim ? 

 

Comment avais-je pu faire passer les théories d'un pédiatre avant la santé de mon fils ?


Me jurant que ça n'arriverait plus, j'ai continué à augmenter les doses selon mon instinct et ce que je pensais être bon pour mon fils, en faisant fi de ce qui était prescrit sur les boites de lait.

Vers 4 mois, la pédiatre m'a conseillé de commencer la diversification, et à la visite des 6 mois je me suis fait enguirlander comme du poisson pourri parce qu'il prenait encore 5 repas par jour (souviens, toi j'en parlais ).

Et après le miracle s'est produit. 

Après, je suis passée de la pédiatre à un généraliste


Le bon médecin de campagne, cool, tranquille, pas culpabilisant pour deux sous. 

Le médecin de campagne qui m'a dit "sacré gaillard dis donc !" en voyant Brugnon pour la première fois. Et qui s'est déplacé de son bureau vers la table où je rhabillais Brugnon parce que j'avais demandé d'une petite voix si mon fils n'était pas trop gros

En me mettant ses courbes sous le nez, il m'a dit "Il est très haut, mais franchement madame, des courbes aussi harmonieuses, ça mériterait d'être encadré !"


Il ne m'a pas jugé parce que Brugnon prenait encore 5 repas par jour à 9 mois. Il ne m'a pas jugé parce que j'étais passé à 250 ml + céréales le soir alors que ce sont les doses conseillées à 12 mois.Il m'a dit que ça allait avec sa carrure et que je pouvais même tenter un petit yaourt le soir, pour éviter les fringales nocturnes (et les réveils à 4h du matin).

Il m'a reçu 2 fois de suite en 48h sans rechigner le mois dernier parce que Brugnon a fait une rhino et qu'après 48h, JE sentais que son état ne s'améliorait pas (et j'ai eu raison, parce que ça s'est transformé en otite purulente mais que, prise tôt, elle a été vite soignée). Il a appelé la pharmacie d'à côté qui fermait pour leur dire de m'attendre. Parce qu'à la campagne, trouver la pharmacie de garde ça veut souvent dire faire des kilomètres et qu'il ne voulait pas m'infliger ça "avec un bébé tout plein de fièvre, le pauvre". 

Je n'ose jamais me plaindre de fatigue, parce que je sais que les médecins de campagne font des journées incroyables. Mais il a toujours un mot compatissant : "une rhino, c'est des douleurs nocturnes, vous allez sûrement avoir des nuits pourries pendant quelques jours, soyez courageuse" (et c'était vrai hein, une semaine de nuits bien pourries).

C'est une oreille attentive
 
Il prend les choses comme elles viennent et mon fils tel qu'il est. 

Il ne dit pas que mon fils devrait faire ceci ou devrait manger cela. Il dit qu'il fait bien comme il veut, et que tant qu'il grandit harmonieusement et qu'il est éveillé comme aujourd'hui, c'est que tout va bien. 

Avec lui, j'apprends à ne plus appréhender les visites. A ne plus craindre les critiques. A me faire confiance. 


Parce que la théorie, c'est bien beau, mais tous les enfants sont différents, on nous le répète assez comme ça ! 

Et c'est aussi pour ça que je veux un deuxième enfant. Parce que je sais que je prendrai moins en compte ce que me diront les pédiatres. Je serai moins perdue entre les discours totalement différents que je pourrais entendre à la maternité. Je serai plus sereine. Je ferai les choses à ma manière, sans prendre en compte les théories, sans me demander sans arrêt si je fais bien. Et sans ce stress permanent, ces doutes, cette culpabilité, je savourerai davantage ma maternité. 

La Prune

vendredi 28 mars 2014

Mon livre

ça doit bien faire 15 ans que j'ai découvert ce livre. Je ne sais plus trop comment, en fouillant dans la bibliothèque familiale à la recherche de nouveauté je crois. Je me souviens de la couverture passée d'une édition des années 80, figurant une jolie rousse sur une bicyclette, tournée à moitié, regardant derrière elle. Je me souviens que ma mère m'avait dit que ça n'était pas de mon âge.

Sous mes yeux de jeune adolescente, a défilé la vie de Léa, cette jeune fille si impétueuse, qui avait la beauté et l'assurance que je n'avais pas (mais que j'aurais bien voulu avoir).

Très vite, je l'ai fini. Très vite, j'ai découvert la suite. J'ai avalé le tome 2, le 3, puis tous les autres. Je ne me suis arrêtée qu'au 6ème, repue. Je trouvais que l'histoire s’essoufflait, j'étais lassée des pages et des pages de discours officiels et de descriptions, les sujets et les époques ne m'intéressaient plus, je me suis arrêtée là.

Mais CE livre, je le relisais régulièrement. Jusqu'à ce que la vie et mes autres passions ne me prennent tout mon temps. Et il est resté là, sa reliure fatiguée trainant sagement dans un coin. Il m'a suivi dans mes 3 déménagements. D'ailleurs, je me souviens que Pruneau, faisant du tri, m'a demandé ce qu'on devait en faire. Et je me souviens m'être précipitée pour le récupérer. Non pas celui-là, pas à la poubelle, jamais !

Les années ont passées.

Et puis l'autre jour, dans un moment de détresse, j'ai soudainement fouillé toute la bibliothèque pour le retrouver. Il me le fallait, j'en avais besoin.  

Lorsque j'ai enfin pu remettre la main dessus, j'ai caressé sa couverture avec tendresse. Cette vieille couverture verte usée dont le couvre-livre est perdu depuis longtemps. Avec le titre en lettres d'or. Ce papier vélin légèrement ondulé après un saut dans la baignoire (du temps où je pouvais prendre des bains). Le marque page jaune déchiré où s'accrochent mes doigts. C'était comme retrouver un vieil ami. Comme il m'avait manqué ! Je m'y suis réfugié avec délectation. Je m'y sentais à l'aise. Je m'y sentais chez moi.

J'ai retrouvé les personnages comme je les avais laissé. Léa, avec son appétit de vivre, ce plaisir primitif de manger, cette habitude de suivre son instinct plutôt que sa raison, souvent au mépris des autres. François, si mystérieux, ironique et provocant, fort et tendre, passionné, ressemblant de manière si troublante à Pruneau, au point de m'appeler "petite fille", comme lui.

Alors non, ça n'est pas un chef d’œuvre de la littérature, j'en conviens, et je reconnais que le début à été complètement pompé sur Autant en Emporte le Vent. Certains passages sont durs, violents, obscènes.

Mais c'est MON livre. Mon ami. Mon refuge


jeudi 27 mars 2014

Jeudi Education #2 - Le rituel du coucher






Comme tous les jeudis, on parle éducation avec wondermômes

Jusqu'à présent, nous n'avions pas vraiment de rituel du coucher. Quand Brugnon était tout bébé, je chantais en le promenant dans la chambre ou je lui faisais écouter de la musique. Et les mois passant, mon fils a eu de moins en moins besoin de ce moment. Je le posais dans son lit avec de la musique et son doudou, un bisous sur le front, même pas le temps de fermer la porte qu'il était déjà au pays des rêves. 

Je savais bien que c'était un peu trop beau pour durer. 

En entrant dans sa fameuse "phase des 9 mois", je m'attendais à des hurlements au moment de l'emmener chez la nounou, d'une crise à chaque séparation. Rien du tout. Mon fils, très sociable, n'a rien changé de ses habitudes avec les gens qu'il côtoie. 

En revanche c'est devenu un vrai pot de colle avec moi. Pas de parc, pas de chaise haute et surtout pas de lit, rien, à part les bras. Je suis même obligée de le prendre avec moi aux toilettes, sinon c'est des hurlements à n'en plus finir. 

Toute cette semaine, il s'est réveillé à 4h du matin en hurlant, ne s'endormant qu'une fois dans notre lit et pour une petite heure à peine.

Hier je me suis dit qu'il ne me voyait peut être pas assez le soir. A part faire sa toilette et le biberon, nous ne passons pas vraiment de temps tous les deux. Parce qu'il était fatigué et que j'avais gardé le rythme du couché à 19h30 comme avant ma reprise du travail. Mais c'est vrai qu'il s'endormait plus difficilement depuis quelques jours.

Du coup, après le biberon, je l'ai mis en pyjama puis je l'ai laissé jouer un peu. Ensuite, je l'ai pris sur mes genoux un moment sur le canapé. Nous avons fait des câlins, des bisous, nous avons discuté, joué, rigolé. Passé du temps tous les deux. Ensuite, je l'ai emmené dans sa chambre, je lui ai donné son doudou et j'ai chanté une chanson. Je lui ai caressé le visage et je lui ai laissé ma main pour qu'il en fasse ce qu'il voulait. Il  l'a serré fort, il l'a posé sur son visage, sur ses yeux... Après un long moment, je l'ai embrassé, j'ai allumé la musique et je suis sortie en prenant le temps de lui faire coucou à la porte et de lui dire que j'étais à côté, pas loin, de lui souhaiter une bonne nuit. 

Nous avons passé une très bonne nuit. Il ne s'est réveillé "que" trois fois pour la tétine entre 23h et minuit puis plus rien jusqu'à 6h. Dans le doute (j'ai toujours peur qu'il soit mort quand il ne fait pas de bruit) je suis allée le voir à 6h15, il était réveillé et il jouait tranquillement dans son lit. La matinée a été paisible. 

Connaissant mon fils, je ne crierai pas victoire. Mais je me dis que vu ce qu'il traverse en ce moment, il avait peut être juste besoin de passer un peu plus de temps avec sa mère... 

C'était mon jeudi éducation ! 


mercredi 26 mars 2014

J'aime (ou pas) de mars

Yavais longtemps que je n'avais pas fait un j'aime/j'aime pas !!!

J'aime : 

- Le cododo avec mon Brugnon. Monsieur ne voulait pas s'allonger, alors il est resté assis, contre moi, allongée sur le côté. Et puis il a basculé lentement contre mon ventre, en boule. Et il a dormi là, pendant 1h.

- Quand il explose de rire juste en voyant la tronche de son père. Bille de Clown, Pruneau.

- Ses moments câlins, bras autour de mon cou, le nez dans ses cheveux.

- Chanter comme une tarée dès que j'arrive dans les bouchons, et des trucs bien rétro qui font du bien dans le coeur.


- Le soleil, enfin, après plusieurs jours de pluie.

- Arriver à l'heure, enfin, après avoir galéré toute la semaine.

- Le baptême qui arrive et les préparatifs terminés, je peux enfin me reposer.

- Ne pas avoir craqué pour Carême. Fierté. 


J'aime pas : 

- Avoir râpé Simone sur le muret dans le virage pour aller chez la nounou. Le truc vraiment très très bête de la nana fatiguée de bon matin. La Honte. (dégoûtée)

- Les travaux dans un petit patelin de campagne, sur le seul chemin qui mène à l'autoroute.Ou comment se rajouter 15 à 20 minutes de trajet (sur un trajet de 2h) (trop sympa).

le village ? siiiiiiiii là bas, tout au fond, tu le vois ?
- Brugnon qui ne dort pas. Réveil toutes les nuits à 4h du mat. Alors qu'il s'endort plus tard. Alors qu'il mange plus le soir. La case "trouble du sommeil" va être à cocher lors de la visite de demain.

La Prune

mardi 25 mars 2014

Pleurer

Pleurer. 

Sans pouvoir s'arrêter. 

Pleurer de rage, pleurer de fatigue, pleurer de tristesse, pleurer de dégoût. 

Pleurer parce qu'on est à bout, à bout de patience, à bout d'énergie, à bout de tout. 

Pleurer parce qu'on est seule, seule face à son fardeau, seule face au quotidien. 

Pleurer en pensant à ceux qui sont loin, à l'absence, au manque. 

Pleurer d'angoisse en pensant qu'une fois disparus, la solitude sera là, pour de bon, pour toujours.

Pleurer d'exaspération, parce qu'il ne veut pas se taire, même une minute, même une seconde.

Pleurer parce qu'on a l'impression d'être la pire mère au monde, la moins patiente, la moins compréhensive. 

Celle qui comprend rien. 

Celle qui s'y prend comme un manche. 

Mettre de la musique. 

Rentrer dans le calme d'un bébé soudain attentif et apaisé. En étouffant ses sanglots qui ne veulent pas s'arrêter. Parce que ça fait du bien, parce que ça soulage, parce que la solution était si évidente.

Faire un câlin, le nez dans ses cheveux qui sentent si bon le bébé, en le serrant fort fort comme s'il était la seule chose qui restait sur terre. Comme pour lui pardonner d'être un bébé parfois difficile. Comme pour se pardonner d'être une mère parfois pitoyable.

Les larmes qui s'arrêtent, enfin. Qui laissent l'esprit vide, le corps asséché, fourbu, brisé. 

Le dîner régression d’œufs à la coque avec des mouillettes et des nouilles. Comme quand j'avais 4 ans. Comme après un gros chagrin. 

La vie qui reprend son cours. Comme si de rien n'était.

Avec une force nouvelle,

Un courage nouveau.

Parce qu'il y a de nouveau de la place pour encaisser.

#Projet52 - Semaine 13 - Printemps


PRINTEMPS


Je crois que c'est la saison que je préfère et d'autant plus depuis que je vis à la campagne. 

Depuis quelques jours, les tracteurs sont revenus. Je les croise dans les champs en rentrant le soir. Ils laissent dans leur sillage une odeur de terre qui me retourne le cerveau. 

Le fond de l'air sent l'herbe, les fleurs et l'eau. 

Les canards sont revenus et bientôt ils auront des petits que je compterai chaque jour par habitude en me demandant pourquoi il y en a moins aujourd'hui qu'hier. .

Le colza commence à fleurir.

Mon voisin fait le tour du pré pour préparer le retour des vaches qui sont à l'étable depuis les premiers frimas. Tous les soirs, je me fais surprendre par les deux phares au milieu des prés, me demandant toujours pendant une demi seconde ce qu'une voiture peut bien foutre là.
 
Nous allons bientôt pouvoir recommencer à vivre les fenêtres ouvertes.

Bientôt on pourra aller pique niquer sur la berge, et mon fils touchera de l'herbe pour la première fois.

C'est le printemps !

(mais il faisait -3°C hier matin).

La Prune


La semaine prochaine le thème sera "fais un voeux".

lundi 24 mars 2014

Tag, taguons, Taguée !

Tu le sais, les tags et moi, ça fait douze, mais là j'ai été horriblement menacée par Nekazy même qu'elle a dit qu'un trou de balle allait me pousser au milieu du front si je le faisais pas. Et de trou de balle, j'en ai assez d'un et il est placé juste là où il faut, merci (ami de la poésie bonjour). Et surtout, j'ai un peu rien à dire en ce moment, alors je meuble, un peu comme 12 pubs juvamine à la suite. 

Donc normalement faut répondre à 11 trucs sur soi et taguer 11 personnes. 

Mais je suis une rebelle (et j'ai une flemme d'enfer). 

Donc je vais me contenter de répondre aux questions de Nekazy pour pas qu'elle me trucide :  

1. C'est quoi ta série préférée 

Question difficile. J'étais grande fan de Desperate Housewives. J'aime aussi Vampire Diaries et même Beauty & the Beast, c'est mon côté ado qui ressort. Sinon après j'aime beaucoup les mini-séries. Du genre l'adaptation d'orgueil et préjugés sur BBC ou Bands of Brothers sur HBO... 
2. La chanson que tu aimes mais dont tu as honte ?
 Pfff. yen a tellement... de vieilles chansons de Tri Yann qui datent des années 70, tout le répertoire de Charles Aznavour que je connais en long en large et en travers. Mais j'assume, j'assume.

3. Tu as 30 minutes à tuer tu fais quoi ?

Si l'endroit si prête : dormir ! Dormir, dormir, et encore dormir ! Si j'ai du réseau j'irais faire un tour sur le net... et en désespoir de cause, je bouquinerais en écoutant de la musique. 

4. Quel est ton plus grand rêve ?

Trouver un boulot qui me passionne et partir vivre en Bretagne. Remarque, ça va comme rêve, c'est pas non plus mortel, je pense pouvoir y arriver un jour !

5. Quel acteur te donnes des papillons dans le ventre ?

Jason Statham sans hésiter Graouuuuuuuuuuuu ! 


Et Jim Caviezel aussi.


j'ai toujours aimé les mauvais garçons.

6. Si tu as un jules, lui et toi ça fait combien de temps? Si tu en as pas depuis combien de temps ?

Pruneau et moi ça fera 8 ans en octobre. 8 ans que je subit le fromage au petit dej. 8 ans qu'il subit le bordel partout, tout le temps. ça compense vachement. 

7. Tu gagnes au loto (la super méga cagnotte) qu'est-ce que tu achetes en premier ?

Une ferme ! Un vrai corps de ferme en vieilles pierres à retaper entièrement et des terres pour avoir des poules, des chèvres et des ânes. Oui Madame.

8. Est-ce que ton blog est secret ? 

Je suis très nulle pour garder des secrets. Donc tout le monde est au courant. Ya même des gens qui sont au courant que moi je suis pas au courant qu'ils le sont.

9. Si oui quelles personnes de ton entourage sont au courant (si il y en a)?

Je sais que mes parents viennent souvent (coucou Pap's) mes cousines et quelques amies passent aussi par là de temps en temps (coucou tout le monde !)
 
10. Quelle est la pire VDM qui te soit arrivée ?

Pfff yen a tellement que je sais même pas laquelle prendre... Je dirais quand même le jour où je suis allée à un festival dans le trou du cul de la normandie et que l'hôtel que je croyais réservé depuis des mois m'a dit qu'ils n'avaient pas de chambre pour moi. J'avais plus de batterie à mon portable, j'ai fini le festival à 23h, j'ai roulé jusqu'à 3h du matin avant de me planquer dans un village, de me caser sur la banquette arrière de la twingo, de me couvrir avec ma couette (toujours avoir une couette dans la voiture) et d'essayer de dormir un peu... C'était mythique ! 

11. Quel est ton personnage Disney préféré ? Pourquoi?

Merida, l'ado rebelle qui ne supporte pas les carcans de la monarchie et qui fait toujours à côté de la plaque quand elle essaie de se faire bien voir, en perpétuelle compétition avec sa mère mais qui l'aime bien en fait... on se ressemble assez, elle et moi. (Sauf que je suis une bille en tir à l'arc).

Voilà voilà ! 

(satisfaite ?)

Bisous !

jeudi 20 mars 2014

Les jeudis éducation #1 - Les animaux




Tous les jeudis, chez Wondermomes, on parle éducation.

Alors moi, je suis pas du tout, du tout une pro de l'éducation hein. Montessori, tout ça, j'y connais rien. Je fais au feeling, comme je peux, en fonction des valeurs que j'ai envie de transmettre à mon fils. 

Genre à 9 mois je l'ai emmené dans un cimetière américain, où je lui ai parlé du débarquement et du respect qu'il fallait avoir pour ces gens qui ont donné leur vie pour qu'on puisse vivre la notre. Alors oui, hein, c'est un peu glauque, mais c'est important je trouve. 

Mais j'en reparlerai plus tard. 

Aujourd'hui on va parler bestioles.

Nous vivons à la maison avec 2 chats, donc. Et la question c'est beaucoup posée dans mon entourage dès le début de ma grossesse. Chat ou bébé, il fallait choisir. Je n'ai pas voulu. Parce que les chats étaient là avant. Ils ont leur territoire. Et je ne les ai pas recueilli pour les abandonner à la première occasion. 

Mes deux chats ont un caractère très différent. L'un est très placide et peureux, l'autre est très câline et sauvage.

Alors j'essaie de faire en sorte que tout ce petit monde se côtoie sans trop de difficultés. 

J'ai interdit aux chats l'accès de la chambre de bébé et j'ai essayé de le mettre dans sa chambre assez tôt (vers 1 mois et demi, 2 mois). Sinon il dormait dans sa nacelle ou même sur son doomoo près de nous, dans un espace à part pour ne pas tenter les chats pendant son sommeil. 

Et même s'il y a eu des tentatives, ils n'ont jamais grimpé dans le lit quand bébé y était, ils essaient plutôt d'aller fouiller dans les cartons qui trainent dans sa chambre. 

Maintenant que Brugnon est plus grand et qu'il a bien conscience de ce qui se passe autour, je les laisse s'apprivoiser tout en mettant des barrières

Je laisse Brugnon toucher les poils des minous, et je laisse les minous venir renifler la tête de bébé. J'observe dans un silence circonspect tout en me tenant prête à intervenir au moindre signe d'affrontement.

Pour l'instant la cohabitation se passe très bien, il y a eu un seul tirage de poils à déplorer, mais c'était pas fait volontairement, c'était un réflexe en sentant quelque chose sous la main pendant un biberon, il n'était même pas en train de le regarder. Et Gary Potter l'a plutôt bien pris. 

J'espère qu'il continuera toujours à respecter les chats, j'y mets un point d'honneur, le respect des animaux est essentiel pour moi.

Et toi, ça se passe comment la cohabitation ? 

C'était mon jeudi éducation !

Humouuuuur où es-tu ???

Avant j'étais drôle.

Si, quand même.

Mais ça, c'était avant. 

Quand je relis mes articles, je me fais poiler toute seule. 

Et bizarrement, depuis quelques temps, bah moins, en fait. 

Je niounioute (terme officiel, copyright Prunesque), je pousse des coups de gueule, mais drôle beaucoup moins. Ou alors si, mais pas en faisant exprès.

Et c'est terrible de perdre son humour, de perdre sa joie, de perdre ses sourires. 

C'est terrible d'être en stress tout le temps de couper son Pruneau qui arrive le soir en lui disant "plus tard, les bisous, vas changer Brugnon, faut que je prépare sa compote, son biberon et que j'étende mon linge". (chef, oui chef !)

C'est terrible de ne plus rien regarder à la télé parce qu'à la fin de Scène de Ménage t'as l'impression qu'il est 3h du matin. 

Et pis, d'un coup, ton fils fait une nuit. Une jolie nuit complète avec à peine 2 réveils-tétine (si peu, comparé aux nuits précédentes) (poussée dentaire, je te conchie). Genre quand tu vois à ta montre qu'il est 5h du matin et que ton fils dort encore, t'as envie de faire la danse de la joie (mais en silence). *\o/*

Et puis tu te lève tranquillement, tu vas prendre une douche - sans avoir à subir les hurlements du marsouin baveux - tu prends un petit déjeuner - sans devoir t'arrêter au milieu pour passer Monsieur du parc à la chaise haute parce que Monsieur en à marre - tu t'habilles (en entier, en choisissant, pas en prenant le premier truc venu), tu prépare les sacs... 

Et pis tu vas réveiller ton petit bout de zan, et la première chose qu'il voit c'est ton visage, et il te fait un gros sourire, le premier de la journée, juste pour toi. Et il te fait un gros câlin, le premier de la journée, juste pour toi. 

Alors oui, hein, il pue la pisse, il est trempé, et tu dois le changer de la tête au pieds (pardon, Hamac, nuit + caca, c'était un peu beaucoup pour une lavable, je le conçois).

Mais après une nuit de sommeil, tout m'est égal. 


Et en plus mon humour est revenu, et fichtre il m'avait manqué. Si tu vois que je redeviens la vieille bique aigrie que j'étais ces deux derniers jours, faudra me prévenir hein !

Bref, aujourd'hui, la vie est cool, mon fils a fait sa nuit. 


mercredi 19 mars 2014

#Projet 52 - Semaine 12 - Douceur -


DOUCEUR

Je suis super ch*ante en matière de café. Il ne faut pas qu'il soit trop fort, pas trop chaud, avec juste une noisette de lait et un demi sucre. Je me souviens d'une fois où Pruneau était allé me chercher un café je ne sais plus où et il était reparti en me disant "attends, je suis pas convaincu de la couleur, ya pas assez de lait, tu vas pas aimer". :-)

Et puis en début de grossesse, catastrophe, l'odeur du café me rendait malade. Pruneau devait couvrir sa tasse de la main quand on était au restaurant, et un matin, alors qu'on prenait toujours notre petit déjeuner dans le même petit bar-tabac, je lui ai dit qu'entrer dans un établissement qui ne faisait que du café était au dessus de mes forces. 

Passés les trois premiers mois, je me suis remise progressivement au café, mais pas n'importe comment, avec un cappuccino instantané. Pas d'odeur de café à proprement parler, donc. Alors oui, les puristes vont râler, mais il est pile dosé comme il faut. Assez sucré, assez lacté, pile comme j'aime. 

Et ce matin je découvre avec toi la nouvelle recette aux noisettes. 

Et après une nuit blanche (merci Brugnon !) et bah cette petite pause noisette-café avec le visage de mon fils en prime (et sans le son), c'est que du bonheur :-)

Voilà ! 

La semaine le thème sera printanier, va falloir que j'aille faire un tour dans ma campagne ! 

Bisous ! 

La Prune

dimanche 16 mars 2014

9 mois


9 mois dedans, 9 mois dehors.

C'est une étape importante, il parait.

Les bodys en 18 mois peinent à se fermer et les pyjamas commencent à être trop courts.

Tu as 6 dents sorties (4 en bas, 2 en haut) et 2 sur le point d'arriver.

Tu as toujours bon appétit, tu aimes à peu près tout, tu n'es pas difficile (pour l'instant) sauf les yaourt goût biscuité (pas grave, maman aime bien, elle).

Tu te tourne et te retourne sans problème, à l'envers, à l'endroit, et tu tourne en rond en mode larve. Tu tiens à peu près assis, hier on a même fait les premières courses dans le siège du caddie et ça s'est pas trop mal passé.

Tu adore le bain, tu joue, tu éclabousse partout et tu râle quand il faut sortir. 

C'est ta spécialité d'ailleurs, râler. Tu as un caractère bien trempé et tu donnes facilement de la voix quand on te contrarie. 

Tu donnes de la voix tout le temps, d'ailleurs. Des cris stridents qui percent les oreilles. Quand tu es content, quand tu es en colère, quand tu es enthousiaste, tout le temps. 

Tu es très câlin et très sociable. Tu adore les enfants et tu souris à tout le monde, étrangers ou non.

Tu aimes les chats mais ils t'intimident.

Je pourrais parler de toi pendant des heures, mais ça ne retranscrirais jamais tes mimiques si craquantes. Tes haussements de sourcils qui te font ressembler à ton père. Tes petites mains qui saisissent mon visage le matin. Tes bisous-mordouilleurs-mouillés qui me couvrent de bave mais que je redemande encore et encore. Nos habitudes. Notre quotidien. La fatigue qui me fait dire le dimanche soir "vivement qu'il soit couché" et "pourquoi c'est passé si vite ?" le lundi matin.

Dire que je t'aime serait en dessous de la réalité. 

Joyeux Moisniversaire mon fils. 


Baby Look #29

Aujourd'hui Brugnon porte une jolie marinière venue tout droit de Bretagne (coucou Audrey !) et d'un jean ajustable acheté tout simplement chez Leclerc.

Chaussettes Orchestra déjà présentées ! 

J'aime : la marinière (bien sûr) son côté tout doux et le look petit garçon sage trop choupi !




samedi 15 mars 2014

La Prune a testé pour toi - Mon Croco Bag de Baby On Board !

Le Choix du sac à langer c'est LE truc dans lequel j'ai merdé, je le dis franchement. Mais en même temps trouver un sac joli, grand, pratique... c'est pas évident ! J'ai donc commencé avec un sac pratique, mais moche. Après j'ai eu la chance d'avoir un sac beau, mais trop petit.  C'est comme Boucle d'or et les trois ours.

Alors quand Baby On Board m'a proposé de tester un sac à langer, j'ai fait la danse de la joie dans mon bureau en criant "hiiiiiiiiiiiiiiiiiii" ! (bon, ok, je vais arrêter de demander de qui mon fils tient sa passion pour les cris stridents). 

Parce que les sacs à langer Baby On Board j'ai eu l'occasion d'en voir pas mal. Ils ont plein de gammes avec de super jolies couleurs et ils sont spécialistes dans les sacs à langer qui n'ont pas l'air de sac à langer. (parce qu'en vrai, c'est moche, un sac à langer !)

Après mûre réflexion, mon choix c'est porté sur le Croco Bag, en roooooooooooose (enfin, Pivoine), parce que j'aime le rooooooooooose (enfin le Pivoine). 


Première impression : il est beau !!!! Ils sont à la hauteur de leur réputation, on dirait pas un sac à langer, plutôt un grand itbag de blogueuse mode ! Imitation croco, il est trop beau !!! (quoi, je l'ai déjà dit ?!)


 Deuxième impression : il est graaaaaaaaaaaand ! 

La Preuve ? Je l'ai soigneusement soumis au test de la biberonante qui part en vadrouille pour la journée : 


Couches, coton, tétine, biberons, petits suisses, purée, compote, doses de lait, tapis à langer, bavoir, plus mes papiers et mon portefeuille... 

Roulements de tambour...


A l'aise ! Sans effort. Et il reste même de la place !

Tout est bien organisé, même au volant, je peux trouver ce que je cherche d'une seule main sans regarder (ouuuuuuuuuh pas bien !) (mais pratique !).

Il a pleeeeeeeeeeeein de pochettes : pochette à tétine, grande pochette isotherme à biberons (avec un s) (deux biberons tiennent facile, même les grands, même les larges), grande pochette pour maman, sac à linge humide (pratique pour les couches lavables)... Et les deux grandes pochettes sont accrochées par un scratch. Donc fini les affaires qui se baladent dans tous les sens pendant le trajet.




Dans la poche avant il y a un matelas à langer dans une pochette à fermeture éclair. Donc tu as le matelas, les couches et les lingettes à portée de main. Le matelas à une face en tissus éponge et ça c'est un gros + parce que le matelas imperméable c'est bien, mais quand ton gamin se lache en plein change, tu te retrouve avec le body et le pantalon trempés et t'es marron ! En plus Brugnon est douillet du croupion, si c'est froid, il chiale. Et en plus il passe à la machine ! (le matelas, pas Brugnon).

Le sac n'a pas de bandoulière mais deux lanières pour accrocher le sac à la poussette. C'est LA bonne idée. Facile à accrocher et décrocher avec ses mousquetons, il va parfaitement sur ma poussette à guidon, ni trop haut, ni trop bas (pas dans les genoux et à portée de main sans avoir besoin de se baisser) fini le sac qui se cassait la figure tout le temps ! Par contre je ne l'ai pas testé sur une poussette à poignées.


Je ne lui ai pas encore trouvé de défaut... Il comble toutes mes attentes et rattrape tout ce qui m'énervait sur les autres. Je ne prends plus mon sac à main le we, juste mes affaires dans la pochette du Croco bag et je n'ai absolument pas honte de le trimbaler partout tellement je le trouve beau ! 

Boucle d'or est satisfaite !

 Le prix ? 90 €. C'est un budget, mais je rappelle que c'est mon troisième sac alors je pense que si c'était à refaire, j'aurais mis un peu plus d'argent dans le premier... 

Si tu n'aimes pas le Pivoine, rassures-toi, il existe aussi en noir, perle, myrtille, olive, cuivre, Cerise, taupe et bleu royal, ya le choix !

Grand Merci à Baby on Board (et à sa talentueuse Comunity Manager) de m'avoir permis de tester ce sac !!!

La Prune


vendredi 14 mars 2014

Ecole Buissonnière

Je suis quelqu'un de très sage, de très honnête, même un peu chiante, aux dires de certains (si, toi là bas, pas la peine de te cacher, je t'ai vu !). 

Je n'ai pratiquement jamais séché un cours de toute ma vie, sauf une ou deux fois en fin d'année, quand on était une majorité à le faire ou quand j'avais l'autorisation de mes parents (ce qui n'était pas souvent). 

Je suis toujours à l'heure, (j'étais en avance avant) (mais ça c'était avant) (avant d'avoir un môme). 

Et pourtant, souvent, en cours de mathématiques, quand on était au 4ème étage du collège, avec vue sur la campagne, je me prenais à rêver, d'où je pourrais aller, de ce que je pourrais découvrir, là bas, derrière les collines, si je partais... 

Une fois, avec des copines, on avait même mis au point un plan pour fuguer. Juste pour profiter du temps toutes ensembles. Parce que les adultes c'est trop nul et tout. Et pis en fait on avait renoncé parce que D. ne voulait pas passer 2 jours sans se laver les cheveux. C'était rédhibitoire. 

Les années passant je me suis assagie (oui, encore plus), mais il m'arrive encore de partir à l'aventure, comme ça, sans savoir où je vais, juste pour assouvir cette soif de voyage, de route, de paysages. 

Ce matin, Brugnon, après une super nuit (comme à peu près une fois par mois) (à la pleine lune) (le 13) (j'ai peur), s'est réveillé en gazouillant et m'a tendu les bras pour toucher mon visage dès que je suis entrée dans sa chambre. Il a éclaté de rire en allant voir les peluches sur son étagère. Il a joué sagement dans son parc pendant que je prenais ma douche. Il a attendu patiemment que son biberon soit prêt. Il m'a laissé prendre un petit déjeuner, préparer son sac et finir de me préparer sans même râler un peu.

On est sortis, il faisait beau, je l'ai installé dans son siège, il gazouillait, il chantonnait... 

Et tout d'un coup, en allumant le contact, j'ai entendu comme une petite voix...

Et si je n'allais pas travailler ? 

Et si on partait tous les deux, sans rien dire à personne ? 

J'ai de la purée et de la compote dans le sac, je pourrais toujours m'arrêter quelque part pour acheter un biberon, de l'eau, du lait et des couches pour la journée. 

J'aurais qu'à dire à mon patron que je suis malade. 

Et à la nounou que c'est Brugnon qui est malade. 

Si on part maintenant, on sera à la mer avant 10h. 

Je prendrais un grand petit déjeuner au Mc Do, avec des pancakes au sirop d'erable et un bon café. 

Et on aura une chouette journée, rien que nous, loin de la foule, loin des gens...

Et si, au lieu de tourner à droite, je continuais tout droit ? 

Et si... 



 

jeudi 13 mars 2014

Carême #2 - Bilan semaine 1 - 9ème jour

Cela fait une semaine que j'ai commencé le Carême 2014.

Sur le côté spirituel ça va. Je lis beaucoup, je médite et je prends énormément sur moi. On discute beaucoup avec Pruneau (athée je le rappelle) sur la signification de ce Carême que nous faisons ensemble. Quand une situation m'énerve (genre par exemple cette petite vieille qui m'a piqué ma place à la caisse, alors que ma caisse était en panne et que la caissière avait commencé à mettre mes courses sur le tapis d'à côté...) je respire un bon coup, je réfléchis, et je passe à autre chose (même si des fois je profites de Brugnon pour dire "T'as vu Brugnon, heureusement que c'est Carême hein, sinon LA maman elle aurait fait un scandale"). J'essaie de donner un peu plus aux gens qui en ont besoin, d'être plus humaine, et ça me réussis plutôt bien pour l'instant, je suis assez fière de moi et ça me met (généralement) de bonne humeur.

Sur le côté diététique au début j'avais faim. Tout le temps. Comme à chaque fois que je sais que je dois me limiter, j'ai un truc dans ma tête qui me rend obsédée de la bouffe. Mais je le prends bien finalement. Au départ je prenais seulement une soupe à midi mais c'est un peu dur pour moi. Donc généralement c'est un plat (salade, pâtes... ) léger et sans dessert. Je m'interdis toutes les sucreries et à part les 4 granolas de samedi, je tiens bon (bon, ok ya aussi eu 2 crêpes hier, mais c'était pour faire plaisir, c'est une bonne action, ça compte pas). Je me suis même surprise à me passer de mon dîner du dimanche (alors que dimanche c'est relâche) et d'hier soir tout simplement parce que je n'avais pas faim.

Sur le côté balance ça a mis le temps mais ça y est, j'ai perdu mon premier kilo ! Je pense que maintenant que la descente est amorcée et que j'ai pris le rythme ça va aller mieux !

Sur le côté forme je suis fatiguée, épuisée... mais pas plus que d'habitude. Je pense que se sont plutôt les nuits en pointillé de Brugnon qui me fatiguent que le Carême en lui-même...

On fait le point la semaine prochaine !

Bon Carême tout le monde !

Source



mercredi 12 mars 2014

#Projet52 - Semaine 11 - Black & White

BLACK & WHITE

Je suis la bad mother qui ne met jamais de chaussures à son fils. J'ai du en mettre deux fois dans sa vie. Parce que je trouve ça pas pratique, parce que j'ai peur de lui faire mal et parce qu'il ne les garde jamais longtemps. Ce we je lui en ai mis et c'était très mignon, mais j'ai été en stress toute la journée qu'il en perde une et il a fini par les enlever tout seul dans la voiture.

Mais la nounou m'a dit ce matin qu'il serait temps et qu'en plus il avait froid quand ils partaient en promenade (elle n'a pas de chancelière).

Et comme en ce moment je suis fixée sur le temps qui passe (avec tous les bébés tout neufs qui débarquent et mon fils qui ne s'arrête jamais de grandir), j'ai eu l'idée de comparer... De ses toutes premières chaussures à celles qu'il portera à son baptême dans 15 jours... 

La Prune


(la semaine prochaine, le thème sera "douceur"...)

(tu peux retrouver tous les autres dans l'onglet "projet 52" en haut du blog !)

mardi 11 mars 2014

La Prune a testé pour toi - Kdophoto.com

Je suis une obsédée de la photo. Pas une passionnée hein, je laisse régulièrement le doigt sur l'objectif et je suis infoutue de faire des réglages sur mon petit appareil (rose), mais j'adore les photos. J'ai des photos de ma marmaille partout. Fond d'écran d'ordi, de téléphone, coque de portable, partout dans la maison, au bureau... je l'emmène avec moi partout.

Alors lorsque kdophoto.com, spécialiste de la gravure photo, m'a contacté pour un test de produit, tu t'en doutes, j'ai dit oui tout de suite !

Et on peut dire qu'ils ont du choix !!!

Pendentifs en or, en argent, en acier, en porcelaine, porte-clés, miroirs de poche, ardoise, toiles, boucles d'oreilles, coques et étuis de téléphone, assiettes... (je peux pas tout dire, sinon on y est encore demain) il y en a pour tous les goûts !

J'ai eu bien du mal à choisir... Des pendentifs j'en ai déjà plein (j'avais peur que ça fasse un peu trop Mister T après), une toile Pruneau m'a dit qu'on n'avait plus assez de murs... J'ai donc fini par me décider pour un objet simple, ludique, pratique, rien que pour moi et pour mon bureau...


Petite présentation :


C'est un mug noir tout bête te dis-tu ? 

Que nenni mon ami, mets une tisane Canada-pomme-sirop-d'érable dedans (ou du chocolat) (ou du café) (le mug magique n'est pas raciste) et là, magiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiique : 

Tiens, j'ai cru voir un Brumignon !

Mais oui, mais oui, j'ai bien vu un Brumignon !

J'ai pixelisé la photo pour protéger un peu l'image de mon fils mais l'impression est de très bonne qualité, sachant qu'en plus elle a été prise d'un iphone, je n'en attendais pas autant ! 

Attention, ça refroidit !

Fini !!!

J'adore la bouille de mon fils apparaître comme par magie (c'est mon côté princesse) et j'ai fait fureur au bureau :-)

J'ai reçu ma commande très rapidement, le produit est de bonne qualité et de plus ils sont aimables et réactifs, ce qui devient rare de nos jours ! 

La fabrication est française, ce qui ne gâche rien !

La livraison est gratuite à partir de 59 €.

Mug magique : 14.90 €

Plus d'infos sur : kdophoto.com

(un grand merci à eux de m'avoir permis de tester leur produit)

La Prune



lundi 10 mars 2014

Un dimanche à St Malo

Un réveil à 5h30, un biberon, un petit dej, une sieste, un sac à préparer.

Des petites baskets mises pour la première fois.



Un plein, un gonflage de pneus, une clé cassée (la deuxième clé sécurité sur 5) (ça valait le coup de payer 400 € pour un changement de serrure) ("le top du top" kidisait !). 

Quelques heures de route, 2 siestes, 2 petits suisses, des chansons.

Une chancelière retirée, une balade au soleil. 

Une terrasse, la queue pendant 1h, un biberon.

Des calins, des bisous-mouillés-machouilleurs, des sourires, des rires, des plaisanteries avec mes voisins de tables, des cris d'impatience à cause du petit pot disparu en cuisine.

Une nappe déchirée, une fourchette qui vole, deux serviettes dépouillées.

Une purée trop chaude, une galette trop froide (à cause de la purée sur laquelle il fallait souffler), une crêpe au nutella juste bien (le dimanche, c'est pas carême). 

Une couche à changer, une balade sur la plage, une sieste, le bruit des vagues, le soleil.

Un détour pour trouver un cimetière américain, deux demi-tours, des jurons (pleins), et le cimetière américain... fermé. 

Une compote, un biberon, une couche changée à l'arrière de la voiture.

Quelques heures de route, un coucher de soleil, des rires, des chouineries, des siestes, des bouchons. 

Un Gros biberon, une fuite de couche, un câlin, un pyjama, un gros dodo. 

Un article à écrire. 

Un dimanche à St Malo. 


dimanche 9 mars 2014

Baby look #28

Aujourd'hui Brugnon porte un ensemble 18 mois DPAM en solde composé d'un sweat bleu marine et vert et d'un pantalon en velours côtelé noir. Normalement il y a les chaussettes aussi... mais elles ont disparues dans les méandres du Dieu Machine à Laver... 




vendredi 7 mars 2014

Let The Sunshine...

Ca y est.

On en parle partout, dans le bistrot du coin, chez le coiffeur, autour de la machine à café.

Il fait beau ! 

Et même pour une Normande, yen avait marre de la pluie, de la boue, de l'humidité qui empêche le linge de sécher, qui met la goutte au nez et qui plombe le moral (et les essuie-glaces).

Enfin, on retire des couches de fringues, on sort les lunettes de soleil et on pense à ce qu'on va faire le we.

Et même si je sais que ce soir je vais galérer sa mère pour rentrer chez moi parce qu'on va être envahis de parisiens,  moi j'm'en fous.

Le soleil brille, le printemps est (presque) là.

Et ce we, on part à la mer avec Brugnon.

Voilà.

(un p'tit billet qui sert à rien, juste à se rendre heureux !) (non je dirais pas "happy") (tu m'auras pas) (non j'ai dit)



jeudi 6 mars 2014

Caprices

ça y est, on y est, en plein dedans, le terrible-9-month. comment ça, ça existe pas ? 

En tous cas ce que nous prenions jusque là pour une "affirmation de caractère" se transforme pour de bon en caprice. Le vrai, le fort. Celui qui le fait se tordre dans tous les sens, se cambrer dans la chaise haute (merci les sueurs froides), taper du pied dans son lit ou dans le parc à en faire exploser les lattes (s'il y avait des lattes), et où tout s'arrête quand tu le prends dans les bras (ou presque).

Alors je te vois venir "mais il a juste envie d'un câlin". Bah ouais. Sauf que si t'as le malheur de le reposer, il hurle, et de toute manière, au bout de 5 minutes, il en à marre de ta tronche pas réveillée de 3h du mat des bras et il recommence à se tortiller.

Et essaie donc de l'empêcher de bouffer le paquet plastique des cotons, de lui ôter des mains l'enveloppe de la CAF qu'il a choppé au passage et qu'il essaie de détruire méticuleusement, de l'empêcher de faire un saut périlleux sur la table à langer... Dès que tu le contrarie, la guerre est ouverte.

Mon fils a de la voix, et il le fait savoir.

Le laisser 5 minutes tout seul dans son parc pour prendre une douche ? Avoir le temps de préparer son sac sans qu'il ne se mette à chouiner ? Imaginer prendre un café tranquillement ?

Utopie !

C'est pas de la faim. 

C'est pas de la douleur. 

C'est juste que ça le saoule.

Et moi aussi. 
 
Surtout qu'à 10 kg bien tassés, quand Monsieur commence à s'agiter dans mes bras parce que je ne sors pas assez vite de chez la nounou et menace de basculer tête la première dans les escaliers, ça pose de sérieux problèmes.

Et c'est pas qu'avec moi. 

La nounou m'a avoué timidement qu'elle a du faire "la grosse voix" parce que Monsieur refusait qu'elle le pose. 

Pruneau m'a dit "mais la vache, pour le préparer le soir c'est un calvaire, j'ai lutté" (et moi, tous les soirs, je fais quoi à ton avis ?). 

On m'avait parlé qu'il aurait peur de la séparation. Qu'il pleurerait en me voyant partir. Qu'il faudrait un doudou pour qu'il survive à ma journée de travail. . 

Bah non. Me voir ou pas, il s'en fout. Ce qu'il veut, c'est pas rester plus de 30 secondes au même endroit, en fait. 

Faites des gosses.

Source

mercredi 5 mars 2014

Carême #1


source


Aujourd'hui C'est le mercredi des Cendres et le début du Carême. 

Ca fait des années que j'avais prévu de le faire et je l'ai sans cesse repoussé jusqu'ici (l'année dernière j'avais une bonne raison). 

Sans parler vraiment du côté "religieux" de l'affaire - qui, une fois de plus, me reste personnel - je vais te parler du côté pratique. Chacun l'organise comme il le souhaite, se prive de ce qu'il souhaite, moi j'ai fait la chose un peu à ma sauce, en m'appuyant sur des lectures et sur les conseils du curé de ma paroisse. 

 Donc je prévois ça comme ça : 

Du lundi au jeudi et le samedi : 
- Repas légers. Poisson ou viande blanche, légumes ou féculents, pas de dessert. 

Tous les vendredis : 
- Jeûn : Repas léger sans viande ni poisson. 

Le dimanche : 
- Relâche : Repas complet (sans exagération) (sauf pour le baptême de Brugnon). 

Concernant les choses dont je me prive, j'ai choisi les choses qui me font le plus plaisir et pour lesquelles je craque facilement : les m&m's, le saucisson et tous les fast food (j'ai décidé de conserver le soda) (parce que, quand même).
 
Et surtout on n'oublie pas que le Carême est une période solidaire et de partage, alors même si vous n'êtes pas croyant je vous souhaite plein de bonheur !

La Prune


mardi 4 mars 2014

#Projet52 - Semaine 10 - Paternel






PATERNEL

Pour parler de mon papa, j'ai choisi un des rares témoignages qu'il me reste de son enfance. Son livre de grammaire, datant du début des années 50, avec sa couverture en gomme, que je garde précieusement.


Mon papa, c'est pas le meilleur de tous les papas. Il ne me faisait pas faire mes devoirs et il préférait rester devant la télé que jouer avec moi.

Mais c'est un gentil papa.

Plus je vieillis et plus je me rends compte que je lui ressemble.

Mon papa, il a parfois la gueulante facile, mais il fuit le conflit et sa colère retombe toujours comme un vieux soufflé raté. 

Mon papa, il vient du sud (et partout les chemins il y revient) (ne me remercie pas pour la chanson dans la tête). Il a l'accent qui ressurgit parfois. Ou des expressions. Et une grande nonchalance.

Mon papa, il se laisse vivre, un peu (et quelque part il a bien raison).

Mon papa, il m'a appris que le tonnerre, c'est le Diable qui bat sa femme ou qui fait tomber des pommes de terre dans les escaliers. On sortait regarder les éclairs sur la terrasse et ça faisait râler ma mère qui avait un peu peur, je crois. Il m'a appris à pas me pencher au dessus des puits, sinon la Roumec allait m'attraper. Il me menaçait toujours avec une branche d'acacias avec des épines grosses comme des clous, mais il n'a jamais levé la main sur moi. Il m'a appris à allumer la cheminée et le barbecue, et il fait de même avec ma nièce et bientôt avec mon fils. Le feu, c'est un truc de papa.

Mon papa, il raconte toujours les mêmes anecdotes entendues mille fois mais il est taiseux sur plein d'autres trucs. 

Mon papa, quand il était jeune, il aimait bien faire la fête. Même qu'au mariage de ma cousine il a tellement picolé qu'avec mon tonton ils ont fini torse à poil avec la cravate autour de la tête. Et dans mon souvenir c'était très drôle. 

Mon papa il a été pilote d'hélicoptère, et j'ai fait mon baptême de l'air à 6 ans. 

Mon papa, c'est toujours un petit garçon. Il s'émerveille d'un rien. C'est pour ça qu'il adore les gosses et que c'est réciproque. Son plus grand plaisir c'est de faire le tour du jardin avec un gamin dans les bras.

Mon papa, il m'a transmis le goût des gadgets, du tripatouillage et du bricolage à la mc Giver qui nous occupe des heures jusqu'à ce qu'on comprenne pourquoi ça ne marche pas. (Ça veut pas dire qu'on sait réparer) (Mais on sait pourquoi ça marche pas)

Mon papa il est souvent ému, surtout devant la télé, mais il le cache. Il est pudique. Il voulait même pas toucher mon ventre quand j'étais enceinte.

Mon papa, il a le coeur sur la main, il est généreux, je sais qu'il m'aidera toujours si j'ai besoin. 

Mon papa, c'est pas le meilleur des papas. 

Mais c'est mon papa.