mardi 21 avril 2015

I did it

Il y a 1 an, j'ai eu cette idée folle. Tout plaquer, tout quitter, bouleverser mon monde, mon confort, mon mode de vie, pour m'épanouir professionnellement et personnellement.

Il y a 6 mois, j'ai lâché mon CDI et le métier que je pratiquais depuis 9 ans. Le challenge était fort pour moi. Me remettre au travail. Refaire fonctionner mon cerveau endormi par presque une décennie de travail routinier. Il fallait réapprendre à apprendre. Il y a eu des moments de doute, de fatigue. Des moments où j'ai été tenté de faire tout sauf travailler. 

J'ai passé l'épreuve de l'écrit et il a fallu aller défendre mon pain à l'oral. Expliquer pourquoi je voulais faire ce métier. Pourquoi je ne voulais plus jamais travailler derrière un bureau.

Il y a eu l'attente et enfin, le résultat. 

Aujourd'hui j'ai appris que j'étais prise. Aux deux formations. Auxiliaire Puéricultrice et Aide Soignante. J'ai fait la différence. 

La question du choix ne s'est pas beaucoup posée, je voulais être Auxiliaire à la base et se retrouver dans les 16 premiers sur plus de 200 candidats, ça ne se refuse pas. J'ai une chance infinie et je compte en profiter. 

Il va falloir régler la paperasse, les dossiers administratifs, les demandes auprès de Pôle Emploi... Il va falloir réorganiser tout notre monde autour des cours, des stages et des horaires décalés. Il va falloir apprendre à bosser le soir, avec Brugnon dans les pattes et malgré un chéri qui a besoin qu'on s'occupe de lui. Je vais reprendre une vie d'étudiante. Il y aura encore plein de contrôles pour obtenir ce diplôme d'état. 

Mais j'ai réussi. Je me suis prouvée à moi-même que j'en étais capable. J'ai prouvé à mes proches que j'avais raison de prendre cette décision. 

Ce soir, je suis fière de moi. 

Je n'ai pas travaillé en vain. 

Je l'ai fait. 




samedi 18 avril 2015

La Prune a testé pour toi - Calmosine Sommeil

En décembre, au cours de l'efluent mums 3 j'ai découvert sur le stand des laboratoires Laudavie un nouveau produit au nom plus que prometteur : Calmosine Sommeil

Évidemment j'ai voulu le tester tout de suite et j'ai été super déçue de savoir que le produit n'était pas encore sorti et que donc, on ne pouvait pas en avoir. Mais nous étions invitées à laisser nos coordonnées, ce que j'ai fait. 

J'ai donc eu la bonne surprise il y a 1 mois de recevoir un paquet de Calmosine Sommeil. Comme ça. Sans mot, sans demande d'article, sans conditions. Juste un cadeau. Et moi j'aime bien. Parce que ça veut dire "essaie-le, ya pas d'arnaque, et si ça te plait, t'en parleras, mais de toute façon, ya pas de risque, ça va te plaire". 

Mais Calmosine Sommeil, C'est quoi ? 


C'est une boisson bio et naturelle à base de Mélisse, de Verveine et de Fleur d'Oranger qui vise à améliorer la qualité de sommeil de l'enfant à partir d'1 an (et des parents, donc). 

Cela se présente sous forme de dosettes individuelles qui peuvent être données pures ou diluées dans de l'eau. Ils préconisent 1 dosette de 1 à 7 ans et 2 dosettes jusqu'à 10 ans, sur une durée de 2 semaines. 

Est-ce que ça marche ? 


C'est LA grande question. 

Roulement de tambour... 

...

Tu me connais, en matière de sommeil, j'ai TOUT testé. Fleur d'oranger, Quiétude, Huiles essentielles, ostéopathe, TOUT. Alors j'ai essayé sans grande conviction.

J'ai commencé à donner Calmosine avec une pipette de Doliprane, mais je me suis rendue compte que Brugnon préférait au verre, comme un grand. C'est devenu un vrai rituel du soir. Il court vers la cuisine en disant "a Titisa !" ("la petite tisane" pour les non-brugnophone), il trépigne, il l'avale en claquant la langue comme un pochtron et il retourne au canapé pour le câlin du soir aussi fier qu'un propriétaire de bar-tabac. 

Après quelques jours, j'ai remarqué qu'il était moins excité le soir. En général à partir de 17h c'est un vrai monstre, les couchers sont impossibles vu que dès qu'il ferme les yeux, il lutte et se met à crier pour ne pas être saisi par le sommeil. Là, après sa prise, il jouait tranquillement avant de réclamer les bras de lui-même et de s'endormir calmement pendant le câlin. Ça n'a pas marché à chaque fois, les heures d'endormissement ne sont pas restées très fixes, mais au moins on avait un semblant de paix. 

Les nuits sont devenues plus paisibles. Brugnon - qui se réveille toujours 3 à 4 fois par nuit à 22 mois - à commencé à "faire ses nuits". Enfin, "faire" est un bien grand mot parce qu'il aura toujours un sommeil agité comme son père je crois, mais il se réveillait beaucoup moins et plus besoin de me lever, un simple "chuuuuuut" de ma part arrivait à le calmer. Miracle

Mais là où j'ai vraiment vu la différence, c'est quand on a arrêté... à la fin de la boite. Il est redevenu insupportable le soir. Après quelques jours il a même fait la bringue jusqu'à minuit et m'a réveillé 4 fois entre 2h et 3h du matin. L'horreur absolue (et encore, je ne bosse pas, je ne me plains pas) (enfin, pas trop). 

Alors Pruneau est allé à la pharmacie comme si c'était notre seule chance de salut. La pharmacienne lui a répondu qu'il fallait en commander (c'est encore peu  répandu) et que c'était un peu cher pour ce que c'était. 

Mais Madame, tu te rends pas compte, ça MARCHE ! ça pourrait être du caviar liquide qu'on en achèterait quand même ! 

Essai transformé. Après 2 jours de reprise, Brugnon s'est endormi à 22h hier et même à 21h30 aujourd'hui, et ça, ça devait bien faire 1 mois que c'était pas arrivé. 

J'en pense quoi ?


Je vénère Laudavie. Littéralement. C'est la PREMIERE FOIS que je trouve un produit qui marche sur Brugnon. 

Je sais que ça ne marche pas sur tous les enfants. Certains refusent même de le boire. C'est comme pour tout, ça n'est pas universel. 

Mais ici ça fonctionne

C'est bio, c'est naturel, et ça fonctionne

Alors oui, c'est cher (15€ la boite de 14 dosettes en moyenne) et comme c'est conseillé sur 2 semaines je pense qu'il faut laisser une transition entre deux boites, sûrement pour éviter accoutumance (et qui sait ? un jour il dormira peut être bien, dans son lit, dans sa chambre, et sans aide) (ahahahaha). Mais en attendant... 

Calmosine sommeil est mon nouveau meilleur ami. 

Merci infiniment aux laboratoires Laudavie de m'avoir permis de tester ce produit miracle. 

Respect éternel.




dimanche 12 avril 2015

Ma reconversion professionnelle #4 - L'oral

Ici je t'expliquais qu'après avoir réussi l'écrit du concours, il me restait deux épreuves orales similaires pour le concours d'Auxiliaire Puéricultrice et d'Aide Soignante. Je les ai passé la semaine passée. 

Je passerais sur les heures à m'empiffrer de chocolat et me ronger les ongles (bon, d'accord, en vrai je me suis jamais rongé les ongles) et sur les angoisses ridicules comme "et si le bouton de ma jupe sautait" ou "et si je tachais mon chemisier !" pour passer directement au coeur de l'épreuve. 

Pour l'épreuve d'Auxiliaire, encore une fois j'ai été surprise de la jeunesse des candidates. Certaines venaient avec leur maman et toutes étaient en jean, la plupart en basket, même. Un bon point pour moi !

Je suis tombée sur le sujet "Quelles sont pour vous les activités favorables aux enfants ?". Alors là, j'étais plutôt à l'aise. J'ai fait un plan structuré, une introduction et une conclusion. 

Grâce à mon expérience de maman et de blogueuse (merci tout le monde) j'ai pu faire péter plein de trucs comme les méthodes Montessori, la motricité libre, l'interdiction du youpala, les écrans avant 3 ans etc etc etc. Le jury était souriant, attentif, et m'a posé plusieurs questions auxquelles j'ai pu répondre comme "ne pensez-vous pas que les écrans ont aussi leurs avantages ?". 

Ils m'ont demandé le rôle d'une AP et les endroits où elle exerçait. Ils m'ont demandé où je voulais travailler. J'ai dit que je souhaitais travailler en maternité ou en PMI mais que je n'avais jamais travaillé en psychiatrie ou avec les enfants handicapés et qu'avec les stages, j'allais sûrement changer d'avis (c'est vrai, déjà, et ça me permettait de montrer que je connaissais la formation et comme un des jurés travaillais avec les enfants handicapés, ça ne pouvait que lui plaire).

Ensuite j'ai parlé de mon expérience professionnelle. Ils m'ont bien sûr demandé si j'avais prévu le financement de ma formation et la garde de mon fils et je pense que j'ai été convaincante. Ils m'ont également demandé si je préparais un autre concours, je leur ai parlé du concours AS en ajoutant que c'était pour assurer mes arrières et que je pense qu'à terme, si j'étais prise en AS, je retournerais sûrement en AP. 

Quand ils m'ont demandé si j'avais une dernière chose à ajouter, j'ai osé un "prenez-moi !" qui les a fait rire, avant d'ajouter que j'étais quelqu'un de responsable et de sérieux (bah quoi ?!). Je suis ressortie avec le sourire et avec une bonne impression. 

Mes erreurs ? Même si j'ai su contrôler mon stress, je n'aime pas laisser des blancs qui me mettent mal à l'aise et du coup je ne leur ai même pas laissé le temps de se présenter ce qui peut être pénalisant. Je ne suis pas sûre d'avoir fait les 10 minutes réglementaires pour mon exposé non plus. 

Pour le concours Aide Soignante, nous étions beaucoup plus nombreuses et toutes avaient mon âge ou plus et une tenue correcte. Je perdais mon avantage. 

Néanmoins j'étais un peu plus à l'aise parce que je savais comment cela se déroulait, mais le sujet a été un coup de massue "Que représente pour vous l'aide à autrui ?"

C'est un sujet tellement vaste que je n'ai pas eu le temps de finir mon plan dans les 10 minutes imparties. J'ai eu le temps d'y réfléchir après mais je ne pouvais pas noter donc j'en ai oublié la moitié. Le jury était beaucoup moins souriant et sympathique avec moi. J'ai parlé des aides sociales, des aides médicales, du droit à chacun d'être soigné et que pour moi l'aide c'était avant tout de l'empathie, de l'ouverture aux autres, des petits gestes au quotidien pour venir en aide aux gens. Je me suis embrouillée, j'ai fait une conclusion merdique et je n'arrête pas de penser à ce que j'aurais pu ajouter. Ils m'ont demandé de parler d'avantage de ce que cela représentait pour moi et j'ai sorti n'importe quoi pour compléter. 

Mon exposé perso n'a pas eu l'air de les convaincre. Ils m'ont dit que j'avais sûrement une vision faussée du métier parce que je n'avais jamais fait de stage dans le milieu et que c'était très différent de ce que j'avais fait (merci, je suis au courant). J'étais tellement dépassée par le sujet et leur froideur que j'avais du mal à avoir de la répartie. Je refais l'entretien tous les jours depuis en pensant à ce que j'aurais pu dire pour montrer ma motivation et ma connaissance du métier. J'ai conclu comme j'ai pu et avant de partir, ils m'ont dit que "si toutefois vous étiez prise, sachez que vous parlez trop vite, et ça, pour les patients, c'est pas possible". Okay. Autant te dire que je le sens franchement moyen.

Les résultats sont le 21 avril. Je commence vraiment à baliser. Les résultats ne sont plus entre mes mains maintenant. J'ai fait de mon mieux. J'ai tenté l'aventure, j'ai relevé le défi. J'aimerais qu'on me donne ma chance. J'aimerais m'investir à fond, j'aimerais découvrir de nouvelles choses et entrer en contact avec les gens chaque jour. 

Je m'inquiète aussi de moins voir mon fils, de l'organisation des gardes de nuit, des we, des changements que ça impliquera pour ma famille. Pruneau n'a jamais été très présent dans notre quotidien et j'ai peur de m'appuyer sur lui et de devoir faire autrement au dernier moment. 

Je me dis que je sens bien celui d'Auxiliaire, mais étais-je suffisante pour passer devant toutes les autres et faire parti des 20 ou 30 privilégiées ? Je sens mal celui d'Aide Soignante alors je n'attend rien de spécial mais du coup... que vais-je faire si je ne suis pas prise ? Quelle autre formation choisir ? 

Bref. 

J'attends. 

Des collants de 40 deniers, comme Christina elle a dit ! 




lundi 6 avril 2015

Pourquoi j'envisage de quitter Facebook.

Il est 2h40 et je suis en train d'écrire un article au lieu de dormir. Tout ça parce que mon gamin m'a réveillé et que ma vessie n'a pas voulu que je me rendorme. Et en plus, je suis dans le salon, parce que Free trouve que 75 m2 c'est trop grand et que j'ai pas le droit de capter dans la chambre.

Bref. 

Je suis accro à Facebook depuis de nombreuses années. Accro maladive. 

Mais voilà, j'ai beau tourner ça dans tous les sens, il faut que je me rende à l'évidence : 

Facebook me gave. 

Et pas qu'un peu, comme ça, après un épisode particulièrement pénible. 

Non.

Tout le temps. 


Il y a quelques années, déjà, j'ai profondément souffert d'un "retour de flamme" comme on dit. Facebook peut être une arme redoutable entre de mauvaises mains et les gens peuvent te détruire à jamais pour une simple dispute. Laver son linge sale n'a jamais les mêmes conséquences en public qu'en privé. Et rien n'est jamais privé sur Facebook.

Alors j'ai décidé de ne plus faire confiance à personne, jamais. 


J'ai aussi pris le parti de fuir les débats houleux, de ne plus m'investir "émotionnellement" dans des débats stériles. Mais même comme ça, j'arrive encore à être déçue.

Je suis lasse d'avoir l'impression d'être jugée pour tout et n'importe quoi. Lasse de devoir justifier sur la façon dont je mange des flageolets et la marque de PQ que j'utilise. Lasse qu'on me donne un avis quand je n'en demande pas. La moindre parole que je "prononce" est soumise à un jugement. Et ça, ça me gave profondément.  

Je m'y amuse de moins en moins. J'ai l'impression de perdre mon temps (je sens que toute ma famille antigeek jubile à la lecture de cet article). J'ai l'impression d'avoir tout lu, tout vécu, de savoir toujours comment les choses vont se passer, comme dans un mauvais film.

Je me surprend à passer beaucoup plus de temps sur instagram ou pinterest, réseaux sociaux où on n'a de relations qu'à travers des photos. Des lieux où on ne parle pas, en fait. 

Il y a 3 ans, je n'aurais pas imaginé quitter Facebook une journée. Il y a 6 mois, même, quand Mark a fermé mon compte pour utilisation de pseudonyme, j'ai eu des sueurs froides.

J'y ai vécu de bons moments, certes, et je ne veux pas tout perdre. Tout ce réseau que j'ai construit pierre par pierre pour faire vivre ce blog. Tout ce noyau de personnes formidables qui m'apportent tellement.

Mais je sens bien qu'un jour, plus ou moins proche, il va falloir me résoudre. 

Un jour je vais quitter Facebook.


(et c'est sur ce constat terrible que je retourne dans mon lit en espérant dormir, à 4h du matin) (je sais, tout le monde s'en fout, mais j'ai dit que je parlais plus sur facebook, alors je pose ça là, t'en fais ce que tu veux). 

source


samedi 4 avril 2015

2 chats et un bébé - le bilan 21 mois plus tard

Quand tu as deux chats et que tu tombe enceinte, ça fait jaser pas mal de monde. Du temps où je fréquentais les forums doctissimo (oh ça va hein, on fait tous des erreurs) j'étais effarée du nombre de femmes qui abandonnaient leur chat "pour cause de grossesse". C'est quoi cette excuse à la noix ? Quand t'adopte un animal, il ne te demande rien, c'est TON choix et TA responsabilité. C'est pas pour que tu le fasses disparaître parce que tu changes d'avis ! 

1) - Grossesse et naissance


Je n'étais pas immunisée toxoplasmose et ce, malgré 24 années de vie avec des chats. Autant te dire que tu risques plus de la choper en faisant du jardinage ou en bouffant des sushis. Seuls 2% des chats sont contaminés par la toxoplasmose. Je désinfectais à mort quand par hasard j'étais griffée et je déléguais le changement de litière (et ça, c'est plutôt cool comme excuse) 

Saucisse est très nerveuse et parfois agressive. Pour les aider à préparer la naissance, j'ai diffusé du Feliway 1 mois avant la DPA et je leur laissais tous les objets que j'achetais pour le bébé afin qu'ils apprivoisent l'odeur et l'objet en lui-même. A l'arrivée de Brugnon, j'ai posé le cosy dans le salon, et je les ai laissé l'approcher. Ils sont allés le renifler curieusement, puis ils sont partis. Les 6 premiers mois ils ne lui ont d'ailleurs pas prêté beaucoup d'attention. Il ne bougeait pas, ne faisait pas (trop) de bruit, à part les réveils la nuit ça ne changeait pas grand chose à leur quotidien.

2) - Les Nuits


Ma plus grande peur c'était que Saucisse étouffe le bébé. Pas par méchanceté, seulement parce qu'elle a tendance à me dormir sur la tête. C'est déjà dur pour un adulte, alors un bébé je te dis pas. Du coup, j'avais interdit l'accès à la 3ème chambre dès notre emménagement, avant même qu'on lance l'idée d'un bébé. A 1 mois Brugnon était dans sa propre chambre, porte fermée, et ils n'ont jamais essayé d'y entrer. Depuis ses 16 mois Brugnon dort dans notre chambre et je n'ai jamais eu de soucis. Je retrouve parfois Saucisse dans son lit, mais toujours à ses pieds. 

3) - Les griffures


En 21 mois Brugnon n'a été griffé que 2 fois, et sur la main. Et je n'ai pas des chats spécialement gentil. Evidemment plus il peut se déplacer et plus il va les embêter. Saucisse était très nerveuse au départ et comme il est du genre brute et plutôt têtu, malgré mes avertissements, il est allé trop loin et il s'est fait griffer avant que je puisse intervenir. Après avoir vérifié que ce n'était pas très grave, je lui ai expliqué qu'il avait embêté le chat et que c'est pour ça qu'elle l'avait griffé. Qu'il fallait qu'il la laisse tranquille. Dans le doute, j'ai favorisé les rencontres avec Gary, qui est un chat placide qui accepte à peu près tout sans broncher, y compris se faire asseoir dessus. 

4) - L'hygiène


Alors ça, c'est un point assez compliqué. La litière d'abord. Alors ça j'ai purement et simplement interdit l'accès à la salle de bain avec une barrière de sécurité. ça préserve mon bébé des déjections et la machine à laver de mon bébé. Et les chats sautent par dessus sans problème. Pour la nourriture, c'est un combat de tous les jours. Il faut sans cesse lui répéter qu'il ne doit pas toucher la nourriture des chats. Il a du mal à comprendre le message. Je l'ai même surpris avec des croquettes dans la bouche un jour. Ahem.

5) - Le respect de l'animal


ça aussi c'est une notion compliquée. Dans la découverte du corps de l'animal, bébé ne fait pas super attention à son bien être. Tirer les poils, mettre les doigts dans l'oeil, tordre les oreilles et... mettre les doigts dans les fesses. Oui, un doigt dans le cul (article du bon goût bonjouuuuuuuuuur !). Bref, il faut sans cesse le reprendre, lui dire de faire doucement, de ne pas l'embêter... Quand il insiste trop je fais partir le chat et je lui explique que c'est sa faute, qu'il lui a fait bobo et qu'il doit le respecter. Je m'efforce aussi de lui faire respecter le repas des chats, pour qu'il n'aille pas les déranger quand ils mangent. 

Verdict : 


Concilier chats et bébé ce n'est pas si compliqué. Je pense que ça apporte beaucoup à mon fils pour l'avenir. Ça lui apprend le respect de l'animal et la vie en collectivité quelque part. Mes chats ont également évolué, Saucisse s'est beaucoup calmée et est capable de supporter beaucoup plus de choses aujourd'hui. Souvent je suis impressionnée du regard de louve qu'elle lui lance. Quand il ne dormait pas avec nous elle venait même me miauler dessus quand je ne me levais pas assez vite la nuit. Bon des fois quand le gamin hurle et que le chat miaule en même temps, c'est chiant. Quand ils sont tous dans mes jambes et que je manque de tomber trois fois aussi. Mais dans l'ensemble, c'est sympa. 

En tous cas, par pitié, n'abandonnez pas vos chats quand bébé arrive ! 



vendredi 3 avril 2015

La Prune a Testé pour toi - Harry Potter, L'exposition

Si je suis une fille qui a continuellement la poisse, j'ai le plaisir d'être entourée d'amies qui, elles, ont pas mal de chance. Emy, par exemple, m'a envoyé un sms pour me dire "dis, tu veux aller à l'expo harry potter en avant première le 3 avril, j'ai gagné des places ?" 

Noooooooooon tu penses. 

J'ai même mis de côté ma peur panique de conduire sur le périph pour y aller, c'est dire ! 

Après avoir trouvé la Cité du Cinéma, il a fallu trouver à garer. Oui parce que, ça à beau être une énorme exposition, il n'y a pas de parking. Ah. 

J'ai réalisé un merveilleux créneau puis, après avoir avalé un frugal sandwich (que nous avons mis des plombes à trouver) nous sommes allées attendre devant l'entrée. 

A peine arrivées devant, nous tombons nez à nez avec... Les jumeaux Weasley. Les vrais. Enfin, les acteurs quoi. ils sortaient pile au même moment. Gros coup de bol. On n'a pas pu prendre de photos, mais bon, on était contentes quand même. Les ados qui composaient la file, elles, étaient complètement hystériques "c'est le plus beau jour de ma vie" qu'elles ont hurlé. On se serait cru à un concert de Patrick Bruel.


Après avoir patienté sous la pluie, on nous invite à entrer. On nous propose alors de faire une photo sur fond vert avec une baguette magique. 

Ensuite, nous entrons dans une petite salle où nous attend un homme avec une robe de sorcier et le fameux Choipeau Magique. Après nous avoir fait un petit spitch de présentation, il appelle des volontaires et place sur eux le choipeau qui désigne à chacun sa maison. Dommage qu'il ne puisse pas le faire à tout le monde et qu'il n'y ait pas de surprise, puisque chacun demande sa maison préférée. 

Puis nous entrons dans une salle où les affiches des 8 films sont présentées sur écran. Ces écrans diffusent ensuite une rétrospective de tous les films qui est très sympa. 

On découvre ensuite la locomotive du Poudlard Express, puis la salle d'expo à proprement parler. L'exposition regorge de trésors. Tous les costumes du film, tous les objets emblématiques de chaque personnage, les baguettes magiques... C'est génial de pouvoir découvrir l'envers du décor ! 

Après avoir déterré des Mandragores et montré notre dextérité au Quidditch, nous visitons la cabane d'Hagrid, la forêt interdite, une salle consacrée aux forces du mal... Puis nous arrivons à la grande salle de Poudlard, où sont présentés les costumes du bal des 3 sorciers, les costumes des professeurs, les objets de Pré-au-Lard avec tous les bonbons de HoneyDukes... 

Et c'est fini. 

40 minutes top chrono pour faire le tour. 

J'étais triste. C'était court. Trop court. 

Évidemment on passe par la boutique où on est OBLIGEES de craquer. 

Perso je me suis limitée, en tous cas plus qu'Emy. Je voulais absolument des chocogrenouilles, une carte du maraudeur et un remonteur de temps. Au final, les chocogrenouilles sont à 5€ pièce, et pas dans la belle boite du film mais dans un simple étui plastique. Les cartes du maraudeur sont à 37€ et les retourneurs de temps à 70 € ! Je me suis donc contentée d'un chocogrenouille et d'un poster de l'avis de recherche de Sirius Black, et un mug "Muggle" pour ma meilleure amie. 

Je regrette aussi (mais ça c'est très chauvin) que la plupart du personnel soit uniquement anglophone. Pour récupérer notre photo il a fallu parler anglais, le mec n'a même pas pu nous dire aurevoir en français... 

Au final, une exposition réussie qui donne des émotions indescriptibles avec énormément de belles pièces collector du film qui nous replongent dans l'ambiance féérique d'Harry Potter. Malheureusement on l'aime tellement qu'on en attend forcément beaucoup, et je pense donc qu'on ne peux être que frustrés, au final. J'aurais vraiment voulu découvrir une grande salle voutée avec un ciel magique, faire du shopping au chemin de traverse, faire un tour en balai... 

Mais bon, je suis ressortie avec des étoiles dans les yeux un portefeuille vide et une forte envie de me refaire l'intégrale des films. 

Et c'était en avant première.

Et en plus j'ai pas payé. 

Alors je dis Merci Emy, et Merci Madame RTL ! 

Et je vous laisse avec les photos ! 


Le sinistros !  

L'épouvantard ! 









Les mandragores qui crient ! Horribles ! Brrr ! 

L'échiquier géant





Le Norvégien à crête







ça va, je suis pas encore aussi grosse que Hagrid ! 

Exposition Harry Potter, Cité du Cinéma, St Denis. 
Du 4 avril au 8 septembre 2015
Prix : environ 20€ par adulte

mercredi 1 avril 2015

Le Regret

C'était il y a deux ans et ça me taraude de plus en plus. Dans le feu de l'action je n'y ai pas pensé, je ne pensais à rien. Mais maintenant, avec le recul, je refais les choses différemment. 

Et je n'ai qu'un seul regret. 

Je ne l'ai pas appelée. 

Je ne lui ai pas demandé de venir. 

J'y ai pensé hier, parce que, pour la seconde fois de ma vie (seulement), mes parents ne seront pas là pour Pâques. Au delà des chocolats, Pâques à toujours été une fête de famille importante, et d'autant plus depuis que je fais un cheminement vers la foi et que j'ai pris conscience que Pâques était la plus importante fête de l'année, devant Noël. Nous avons toujours fait le vendredi saint, et c'était d'ailleurs la seule célébration chrétienne que nous faisions. Et maman ne sera pas là. 

Ce jour là, je suis restée seule dans la douleur pendant 7h30. Retranchée en boule sur mon lit, je ne pensais qu'à ces coups de poignards qui m'assaillaient de partout et à Pruneau qui n'allait pas être là. Je voulais que ça avance vite, et je n'ai pas pensé à l'appeler. De toute la journée. 

Pourtant je l'avais appelé courant mai. Elle était au soleil, je n'accouchais qu'un mois plus tard, mais j'ai supplié d'un pitoyable "maman, tu rentres hein ? tu me laisses pas accoucher toute seule ?!". J'avais besoin qu'elle soit là, pas très loin, sur le même territoire tout au moins. Pas à 1600 km. 

Je lui ai dit que le travail commençait. Mais je pensais que Pruneau aurait le temps de revenir. 

En y repensant, j'aurais du lui demander. J'aurais du oser lui demander de faire les 80 km qui les séparaient de l'hôpital. J'aurais même voulu qu'elle me dispute parce que je suis une chochotte qui ne supporte pas la douleur alors que elle, elle a accouché 3 fois sans péri. J'aurais voulu qu'elle me tienne la main, avec sa poigne de fer qui lui fait ouvrir des bocaux et tenir des plats bouillants sans sourciller. J'aurais voulu sentir cette main si forte devenir si douce et fraîche sur mon visage bouillant. J'aurais voulu qu'elle m'encourage, qu'elle me dise que c'était bientôt fini, comme quand j'étais petite et que je me faisais un bobo. 

Je ne l'ai pas appelée. Ou plutôt si, j'ai hurlé son nom pendant une contraction. A 26 ans, j'ai crié "maman" au sommet de la douleur. Comme un rempart. Comme pour me donner de la force. Comme quand on invoque Dieu, en fait. 

Mais je ne lui ai pas demandé de venir. Je n'ai pas osé. Je n'ai pas pu. 

Mais si c'était à refaire, si mon moi du présent pouvait parler à mon moi d'il y a deux ans, je lui dirais de l'appeler. 

Je lui dirais "ma fille, appelles ta mère, et dis-lui de venir, tu vas en avoir besoin".

Je lui dirais qu'elle finira par le regretter.

Je vous laisse, je vais appeler ma mère.