jeudi 27 février 2014

Quelle est ma place ?

Aujourd'hui nous avons notre quotidien, nos rituels, nos habitudes. 

Il y a la nounou a qui tu souris tous les matins. 

Elle change tes couches, elle te donne à manger, et il y a toujours quelqu'un pour t'occuper... un enfant qu'elle garde, sa fille, son mari, quelqu'un de passage... tu ne t'ennuie jamais. 

Il y a Papa-Pruneau qui te fait éclater de rire rien qu'en passant dans ton champ de vision. Quand il rentre tôt le soir, c'est un vrai festival ! Il chante, il fait le pitre, tu l'adores !

 Et puis il y a moi. Moi je suis celle qui t'embête. Celle qui te fait des misères. Celle qui fait des choses "pour ton bien". Une notion que tu ne peux pas comprendre encore. La comprendras-tu seulement un jour ? Et quelle importance aura-t-elle pour toi ? Je voudrais tellement avoir le beau rôle, tellement te faire rire aux éclats autant que les autres...
 
Moi, je dois te changer quand tu voudrais dormir, faire chauffer le biberon alors que tu hurles de faim. Moi je dois te faire les nettoyages de nez et te donner les médicaments qui te font pleurer à chaque fois et que tu repousses si fort de la main. Moi je suis celle qui doit te poser dans le parc quand tu voudrais les bras.


Quand tu me vois arriver le soir chez la Nounou tu te mets directement à chouiner et à réclamer la tétine parce que tu es fatigué et que tu sais que je vais te mettre au lit. Suis-je seulement ça ? Celle qui te met au lit le soir ? (et accessoirement celle qui se lève 10 fois dans la nuit aussi) (petit chameau). 

Par contre je peux facilement dire que je suis celle qui t'aime le plus au monde. Celle qui s'inquiète le plus pour toi. Celle qui te veut le meilleur. Je suis celle qui essaie de te construire un monde d'amour et de joie et qui compose avec tous les gens qui l'abandonnent. Je suis celle qui essaie d’aplanir ton chemin pour que les embûches soient moins dures à franchir. Mais j'ai conscience qu'à ton âge, ce n'est pas ce qui importe le plus.

J'ai écrit cet article en brouillon juste avant de lire celui d'Eloïse et je pensais à ça justement. Parce que parfois je n'aime pas celle que je suis. Parfois j'aimerai être une personne drôle et insouciante qui passe son temps à te faire rire, comme ton père.

Quand par miracle Pruneau rentre plus tôt et qu'il m'aide, je sais que tu es heureux... Pendant qu'il te prépare pour la nuit moi je lance une machine, j'étends le linge, je prépare une fournée de compote maison pour le lendemain, ton biberon pour le soir et je dois répondre à ses questions... "Pruuuuuuuuune comment je l'habille ?" "je change le body ?" "Elles sont où les couches ?" "j'ai laissé les chaussettes sous le pyjama, c'est bon ?" (une bonne fois pour toute, Pruneau NAAAAAAAAAAAN ON NE LAISSE PAS LES CHAUSSETTES SOUS LE PYJAMA !!!!).


Alors je m'excuse mon ange, de n'être pas la personne avec qui tu t'amuses le plus. Ni celle qui t'accorde le plus de temps. Je voudrais faire plus... Je cherche peut être à me dédouaner avec cet article, mais je n'y arrive pas et comme je te le répète chaque jour, tu dois apprendre à te passer de moi, que je ne peux pas être toujours là, que je ne peux pas être partout à la fois.

Je t'aime.




mercredi 26 février 2014

La Prune a testé pour toi - Les Couches lavables #3 - Les couches Hamac

Si tu veux retrouver les premiers volets de l'aventure couche lavable, c'est et .

Pour pousser plus loin l'expérience et après avoir entendu longtemps parler des couches Hamac, j'ai décidé (avec un petit coup de pouce de la marque) (et des soldes) de tester ces fameuses couches. 

A quoi ça ressemble ? 



Les couches Hamac sont des TE2, ce qui veut dire (si tu as bien suivi) qu'elles sont composées d'une culotte, d'un absorbant (lavable ou jetable) et éventuellement d'un voile (permettant de retirer plus facilement les selles). 

Les couches ont plusieurs tailles allant de XS (nouveau né, 2-4 kg) à XL (2-5 ans, 15-23 kg). 

Les absorbants lavables sont soit en microfibre, soit en coton bio et sont disponibles en 3 tailles pour s'adapter à la taille de la culotte.

J'ai eu du mal à me décider pour la taille et les absorbants. Brugnon, je le rappelle, fait 10kg à 8 mois. J'ai fini par prendre une taille L (11-18 kg) (15-24 mois) (ahahahaha) parce que la taille M s'arrêtant à 13 kg j'avais peur qu'elle ne serve pas longtemps. Pour l'absorbant j'ai décidé de prendre en Microfibre beige, tout simplement parce que je me suis dit qu'à l'usure, au moins, le beige cacherait les traces (huhuhu).

Ma copine Elsa, grande spécialiste de ces couches m'a confirmé que les microfibres étaient le meilleur choix (si tu veux voir son article, c'est )

Je n'ai pas pris de voile.


1ères impressions 

La culotte est composée d'un hamac en plastique imperméable recouvert d'un tissus tout doux et très léger. J'ai choisi une couleur vert pomme malheureusement épuisée mais ya plein de super couleurs !


Les absorbants se plient en trois et sont recouverts d'une couche toute douce pour protéger bébé de l'humidité et des irritations. 

J'ai d'abord eu peur que l'insert soit trop grand pour la couche mais finalement il s'adapte bien. Le "hamac" forme une barrière autour de l'insert pour éviter les fuites.



Lavage

 Comme pour tout le reste je lave à 30°C avec pré-trempage éventuel. Aucun soucis particulier. Aucune trace en cas de selle et tout sèche très vite.



Utilisation 

J'ai lavé les absorbants plusieurs fois comme précisé sur la notice pour que l'absorption soit optimale. Et un samedi matin, je me suis lancée. 

Brugnon a gardé la couche toute la matinée sans la moindre fuite.. J'ai changé d'insert après le biberon et la culotte n'étant pas mouillée, il n'y a pas eu de soucis. J'ai juste constaté une légère irritation au niveau de l'aine qui n'est pas réapparue depuis.

J'ai pratiqué le terrible test de la nuit complète. Même pas peur. Les hamacs semblent sans faille aucune.

Et pas de problèmes pour les selles non plus !

Sachant qu'en plus la culotte n'est pas encore tout à fait adaptée à la taille de Brugnon !



Attention, détail anatomique, avec un petit garçon il faut vérifier que le p'tit zizi soit bien au niveau de l'absorbant (et pas sur le haut du hamac) (ça parait évident comme ça mais...) et vers le bas (mais ça, c'est pareil pour toutes les couches !)

Le Prix ? 

Environ 30 € la culotte et environ 15 € pour deux absorbants lavables. 

ça fait un sacré budget, surtout si vous commencez à la naissance et que vous achetez de nouvelles couches au fur et à mesure, mais franchement, jusqu'à présent c'est le top du top de la couche lavable que j'ai pu utiliser.

Personnellement je pense que pour le prochain j'achèterais davantage de couches Hamac surtout qu'en déplacement, pouvoir mettre des inserts jetables doit être vraiment très pratique.

et toi ? Lavable ou jetable ?

La Prune

(merci à la marque pour son coup de pouce !)

mardi 25 février 2014

#Projet52 - Semaine 9 - Le Quotidien



LE QUOTIDIEN

Cette semaine je t'invite dans mon quotidien ô combien passionnant... Celui d'Assistante de Direction... Ordinateur, téléphone et infusion "canada" pomme-sirop d'Erable de Lipton... 

Joie ! 

La semaine prochaine, le thème sera "paternel" 

Bisous ! 

La Prune 

dimanche 23 février 2014

Baby Look #26

Une fois n'est pas coutume c'est un pyjama que je te présente aujourd'hui. Un deux pièces en 18 mois de chez Kiabi qui m'a fait craqué avec ses petits pieds en lapin !


samedi 22 février 2014

Histoire d'un baptême #2



Si tu veux reprendre le premier volet c'est et il y a aussi cet article sur  les faire-parts. 


4) - La Préparation du Baptême 2/2

Ce matin a eu lieue la réunion avec la bénévole de la paroisse et la famille de l'autre enfant qui sera baptisé en même temps que Brugnon afin que nous nous mettions d'accord sur les textes qui seront lus pendant le baptême. Il existe des baptêmes seuls, mais notre paroisse étant vaste, chez nous c'est rare.

Il se trouve que nous n'étions d'accord sur rien. La maman avait une idée très précise du baptême puisqu'elle voulait faire exactement le même que celui de son premier enfant. Et attention, on parle d'un gros baptême hein, une cinquantaine de personne, une quinzaine d'enfants... avec mon tout petit baptême et mon histoire atypique, j'ai eu bien du mal à faire entendre ma voix. J'ai fait des concessions sur à peu près tous les textes et je n'ai imposé qu'une chanson en fin de baptême (de Tri Yann évidemment). L'autre maman faisait une drôle de tronche, mais tant pis (coup de bol, la bénévole avait chanté la chanson à la chorale). 



On m'a également demandé combien d'enfants en âge de tenir une bougie seraient présents (bah une seule en fait).

5) - Le Livret de messe

Une fois tout cela mis au point, il a fallu rédiger le livret de messe. Généralement en taille A5 (feuille A4 pliée en deux) il doit reprendre tous les textes du baptême. Fastidieux travail mais au moins tout le monde s'y retrouvera. Le miens fait 9 pages A4. Il doit encore être approuvé par la bénévole avant que nous puissions l'imprimer. 

6) - La messe de présentation 1/2

 Je savais qu'il faudrait que j'assiste à une messe, mais j'ignorais qu'il faudrait que je présente l'enfant au curé et à l'assemblée. J'ai cru comprendre qu'il faudrait que je fasse un laïus sur le pourquoi je souhaite baptiser. C'est encore un sujet de discorde avec la paroisse puisqu'ils veulent absolument que je vienne avec Pruneau alors que j'avais bien précisé que Pruneau ne participerait pas aux préparatifs et à la cérémonie (il a signé une décharge en précisant qu'il n'était pas croyant mais qu'il m'approuvait dans ma démarche). Donc je pense que je vais y aller seule, et tant pis, comme j'ai dit à la bénévole "j'ai accouché seule, je pense que je peux présenter mon fils seule aussi !" (même pas peur).

Honnêtement je suis épuisée par cette préparation et il reste encore beaucoup à faire. Je suis sortie déçue de la réunion avec l'autre famille en ayant l'impression d'être larguée et de devenir spectatrice du baptême de mon fils. Je suis seule, je dois toujours justifier de tout (oui, le papa est athée, non il ne prendra pas la parole au baptême, non je ne suis pas baptisée, non la famille du papa ne sera pas présente... ) et en plus on ne peut pas vraiment dire que je puisse compter sur ma famille.

Je dois dire que je n'imaginais pas qu'en invitant si peu de monde (14 personnes au départ et seulement de mon côté) je puisse rencontrer autant d'embuches sur mon chemin (je pense que pour un mariage je deviendrais dingue).

J'espère qu'au moins on passera une bonne journée (que mes cheveux vont pas prendre feu à un cierge, que mon fils ne va pas hurler pendant toute la cérémonie... ce genre de truc...)

Suite au prochain épisode ! 

La Prune

jeudi 20 février 2014

La Prune a testé pour toi - Le Porte Bébé Manduca

Tout a commencé quand Pruneau m'a dit qu'il ne pourrait pas m'accompagner au salon Aiguilles en Fête (salon des arts du fil, du tricot et de la broderie). D'habitude, il est gentil, il vient. Mais là il pouvait pas, il avait piscine musique. Mais comme il y a des copines que je voulais voir et qui habitent très très loin, j'avais envie d'y aller quand même. Problème, un salon blindé de femmes hystériques monde,  en poussette, non vraiment...

Du coup j'ai demandé si une bonne âme avait la solution pour moi... Et c'est la gentille Lati qui a levé le doigt en premier "Manduca" qu'elle m'a dit !

Le Manduca késaco ? 

C'est un porte bébé ajustable. Il est léger, il a des bretelles très rembourrées. Il a une grande ceinture large munie d'une fermeture avec sécurité. Il peut être placé en ventral ou en dorsal (mais j'ai pas tenté). On peut y mettre bébé dès la naissance grâce au réducteur intégré, il a une petite poche devant et une capuche.


Le Manduca on en pense quoi ?


Effectivement très léger, le poids étant réparti sur mon dos correctement, j'ai pu porter bébé sans problème pendant des heures sans souffrir. 

Bébé est plutôt bien installé, même si je pense que la position n'est pas tout à fait physiologique, au moins il n'a pas les pattes écartées et il est bien assis dans le fond du porte bébé (et pas seulement "soutenu" au niveau des parties génitales comme sur de nombreux porte-bébés ...)

J'ai redécouvert le bonheur du portage, avec une super complicité avec Brugnon qui me prenait régulièrement le visage dans les mains et qui s'est endormi contre moi comme quand il était tout petit... j'avais vraiment pas envie de le reposer après...

J'ai pas pris le temps de bien ajuster la bretelle... et oui, j'aurais pu enlever mon bras, ça cache tout, j'en conviens...

Bon, là mon Brugnon gigotait, mais ça te donne une idée...


Il y a une lanière qui maintient les deux bretelles et j'avais très peur au démontage car je suis souple comme une planche à pain, mais la lanière étant très haute elle est facilement accessible d'une seule main.


Hyper pratique, on peut s'occuper de bébé en gardant le Manduca accroché à soi. 


 J'ai redécouvert un monde de possibilités, telles que monter les courses sans avoir à grimper 2 étages, à laisser bébé en haut et à redescendre ou encore aller chercher un colis au relai en voiture, sans devoir sortir la poussette juste pour 5 minutes, alors qu'en plus ya une marche, une porte à pousser et que la boutique est trop étroite. 

Le seul truc dommage c'est que le porte bébé ne monte pas très haut et que la capuche, dont les lanières peuvent s'accrocher sur des crochets sur les bretelles, est vraiment trop petite pour mon grand garçon... J'aurais voulu maintenir sa tête quand il dormait et j'ai du lui abandonner un bras... 


Le Prix ?  

une centaine d'euros en moyenne. 

Alors oui, c'est un sacré investissement, mais il est beaucoup plus confortable et facile à installer qu'une écharpe... après le problème est toujours le même, quand on est biberonnante il faut emmener sa maison avec soi et je ne suis pas sûre de vouloir définitivement abandonner ma poussette... mais j'en achèterai probablement un pour le prochain bébé ! 

(Un grand merci à Lati pour ce prêt qui m'a sauvé la vie (au moins), à Brugnon pour sa coopération et à Pruneau pour les photos).

La Prune

mercredi 19 février 2014

Ces trucs que je ne retrouverais jamais

Crédit Photo Laurel's Blog

Tu le sais, on te le dit, on te prévient. Ya des choses que tu vas perdre avec la grossesse et que tu retrouveras jamais. JAMAIS !!! ça change d'une femme à l'autre, alors pour changer je vais parler de moi, hein, parce que je maîtrise à peu près le sujet, au moins. 

1) - Les cheveux gras

Je vais pas me plaindre. J'ai toujours eu les cheveux gras mais genre graisseux moche à la Professeur Rogue tu vois.  Du genre qui sent l'ado plein de sebum à 10 km à la ronde. Et depuis bébé POUF ! Plus gras. J'ai eu des cheveux sublimes pendant toute ma grossesse, évidemment. Et c'est fini, évidemment aussi. Depuis, j'ai pris des cheveux filasses tout rêches style paillasson tu vois. Vive les extrêmes. 

2) - Une peau lisse

Mes amies les vergetures se sont installées et comme elles se sentent bien, elles ont décidé de rester pour toujours, en mode Tanguy. Bon. Moi ça me gêne pas les filles hein, mais si vous pouviez éviter de rameuter des copines à chaque fois que je mets un soutien-gorge un peu trop grand, ça m'arrangerait. Non parce qu'on va manquer de place, bientôt.

3) - Un piercing au nombril

Vestige de mes années de jeunesse, il implosé littéralement. La peau à craqué dans une multitude de petites vergetures en forme d'étoile. Trop mignonnes. Ou pas. Et puis le trou s'est rebouché. Et puis j'ai passé l'âge. Bref, Adieu l'ami, j't'aimais bien. 

4) - Des nuits complètes

Pruneau se trompe souvent parfois mais pour le coup il a eu raison quand il m'a dit "tu verras, tu retrouveras jamais le même sommeil". Même quand brugnon fait ses nuits (ce qui arrive), moi pas. Insomnies, angoisses, oreille tendue, pauses pipi... le sommeil sans nuage de mes 20 ans a disparu et quelque chose me dit qu'il ne reviendra pas...(ou alors dans longtemps)

5) - Des nichons qui tiennent

Navrée d'entrer dans les détails. Mais avant j'avais de jolis nichons, un joli décolleté, un truc qui faisait oublier mon embonpoint quoi. Mais ça... bah c'était avant. Vive la gravité et les montées de lait (splash !)

6) - Du temps

C'est bien connu on n'a plus le temps de rien. Prendre un bain, faire un masque désincrustant ou se faire les ongles... attends, je réfléchis, c'était quand la dernière fois ?

7) - De la solitude

ça aussi, c'est bien connu, on n'est plus jamais seul(e)s. Et encore, le miens, il marche pas encore et il fait pas de 4 pattes (il préfère faire des dents, en fait).

8) - De l'imprévu

Tiens, et si on allait boire un verre au lieu de rentrer tout de suite ? Tiens et si on allait au resto finalement ? Tiens et si on faisait le concert de samedi dans le Nord ? Tiens et si on partait en balade à la sortie du boulot et qu'on rentrait que très très tard ? A bein non hein, ya Brugnon a aller chercher à 19h et à 19h30 il doit être au lit...

Mais bon, en même temps, quand il éclate de rire devant ma tronche de cake, quand il me serre tout fort dans ses petits bras mignons, quand il garde ses petits poings serrés contre lui dans le bain en poussant un petit soupir de contentement, quand j'ai envie de le bouffer tellement je l'aime fort et que ça m'arrache le cœur de le laisser à quelqu'un d'autre, bah tu vois, tout ça, ça n'a pas vraiment d'importance. (mais quand même j'aimerais bien dormir un peu plus) (si c'est pas trop demander).



La Prune

mardi 18 février 2014

#Projet 52 - Semaine 8 - Lire


LIRE

Ouais, je sais, tu vas encore dire que je fayotte en parlant ENCORE de Marjoliemaman, mais c'est un exemple parmi d'autres. Je n'ai plus le temps de lire des livres. Pour te dire, j'ai (re)commencé la saga harry potter ya deux ans, et je suis coincée sur le dernier volet depuis... le début de ma grossesse -_- 

Avant je lisais dans le train... mais maintenant je m'endors. Avant je lisais dans le bain... mais maintenant je prends des douches...

Donc la seule chose que je lis, ce sont des blogs. Les blogs de mes copines, les blogs en Sélection d'Hellocoton, les blogs que j'aime... Les blogs d'humeur, de maternité, de BD...

Les blogs quoi. 

La semaine prochaine le thème sera : "le quotidien". 

Poutoux ! 

La Prune

 

La Prune a testé pour toi : L'hypnose






L'hypnose c'est quoi

Attention, je te le dis tout de suite, je ne me suis pas fait hypnotisée pour faire la poule ou d'autres trucs bizarres. Pas de montre ou de pendule, rien de tout ça ! On parle d'une hypnose que je qualifierais de "thérapeutique", celle qu'on utilise pour par exemple arrêter de fumer, maigrir ou guérir une phobie. Il s'agit en fait de parler à ton subconscient pour lui faire passer un message, lui donner les clés pour faire des choses qui sont bonnes pour toi.

Et c'est ma sœur qui s'y est collée. Pour te dire, quand elle m'a parlé de sa formation j'ai tout de suite accroché, parce que j'ai l'intime conviction que l'esprit peut faire des choses extraordinaires au corps. C'est comme ça qu'existent les dénis de grossesse, et c'est comme ça qu'au contraire, mon ventre s'est arrondit en une seule semaine quand j'ai appris que j'étais enceinte. 

Et direct quand elle m'a dit qu'elle pratiquait l'hypnose, je lui ai demandé si elle pouvait faire de moi une Bree Van De Camp. Non parce que, tu le sais, chez moi le gros soucis c'est la bordélik aigüe. Je prends ça comme une véritable maladie. Ça me pourrit la vie, ça pourrit mes relations familiales, et je traine perpétuellement l'angoisse de la visite à l'improviste, de l'appel des pompiers ou des policiers qui débarqueront sans que j'ai le temps de faire un minimum de rangement. J'ai déjà tenté beaucoup de choses, de me motiver ou même de suivre un programme ce qui a très bien marché. Et après j'ai eu un bébé. 

Bref. Ma sœur m'a dit que pour Bree, on partait de trop loin (et qu'en plus elle était un peu flippante, en vrai), mais qu'on pouvait suggérer à mon esprit d'apprendre à ranger (bah ouais ça peut paraître bizarre, mais ranger je sais pas faire), d'en avoir la motivation. Et au pire, si ça marchait pas, j'aurais fait une séance de relaxation ce qui est pas plus mal.

Comment ça se passe ?

Selon ma soeur, si je souhaitais réellement changer, l'hypnose allait me permettre de faire sauter les blocages qui m'en empêchaient. Elle m'a demandé de noter mes impressions avant et après le ménage pour clairement définir ce qui n'allait pas et quel message nous souhaitions faire passer à mon esprit. Nous nous sommes donc mises d'accord sur ce message. Nous avons discuté ensemble de ce que ce changement pouvait m'apporter, de ses inconvénients aussi, afin que je prenne conscience que c'était bon pour moi et pour mon fils.

Ensuite j'ai fermé les yeux, ma sœur s'est mise à me parler, et la séance à commencé. 

Au départ je partais perdante en me disant que je n'arriverais pas à "partir", j'avais envie d'ouvrir les yeux, j'avais du mal à me détendre... et puis mine de rien je me suis rendue compte que je suis partie vraiment très très loin. Je me suis endormie en fait. Très profondément. Tout en restant consciente de tout ce qu'elle disait, je n'ai pas perdu pied, je suis restée connectée (c'était important pour moi, je déteste ne rien contrôler). J'ai eu des sursauts de lucidité où je me suis rendue compte que j'avais la bouche ouverte ou qu'il y avait du bruit dans le couloir. Mais quand elle m'a dit qu'elle allait compter jusqu'à 5 et que j'ouvrirais les yeux, je peux te dire que j'ai pensé "c'est impossible, je suis trop loin, j'arriverais pas à remonter si vite". Pourtant j'ai bien ouvert les yeux quand elle a dit 5 (mais difficilement, comme quand le réveil sonne !).

Et alors, ça marche

La première de mes impressions c'est que je me suis vraiment détendue. Mais vraiment. Moi qui tient uniquement par le stress et l'adrénaline, le fait de détendre tous mes muscles, j'ai eu l'impression de m'être fait piétiner par un troupeau de gnous, comme Mufasa. J'avais mal partout et j'étais littéralement lessivée. Je me suis mise au lit à 20h30. 

La seconde impression c'est que j'ai maintenant des visions assez étonnantes (pas des hallucinations je te rassure). Je m'en suis rendue compte parce que j'avais laissé des pipettes de doliprane sur le bord du lavabo. J'ai pris ma douche, j'ai brossé mes dents et mes cheveux, mais à chaque fois que je fermais les yeux, j'avais la vision des pipettes. Et ça ne m'a pas lâché jusqu'à ce qu'elles soient rangées. Comme si mon cerveau me montrait ce que je devais faire. Et ça marche avec plein de choses. La tasse du café le matin, mon manteau qui d'habitude traine comme une merde nonchalamment sur le canapé, les trucs qui trainent...

Je ne dis pas que c'est miraculeux. C'est sûrement un peu psychologique aussi. Mais depuis quelques jours je fais spontanément des choses qui ne me seraient pas venue à l'esprit auparavant. 

A voir si ça va durer... 

En tous cas cette séance était très enrichissante, elle nous a rapproché avec ma sœur. Elle était contente de m'aider et de s'exercer et moi de tenter cette nouvelle expérience (sans payer, en plus) (surtout sans payer) (nan parce qu'en plus elle vient chez moi et elle ramène la bouffe, c'est tout bénef).

Et si je me transforme en Bree dans les prochaines semaines, je te tiendrais informée...


La Prune


dimanche 16 février 2014

Baby Look #25

Cette semaine Brugnon te présente un chouette Jogging bleu en 18 mois (il en avait 7 sur la photo) (oui oui) de chez Kiabi composé d'une veste à capuche avec fermeture éclair et d'un jogging avec genoux matelassés.

Il existe en vert et en gris, je voulais le prendre en gris mais il n'y avait plus sa taille en haut ! 

J'adore la matière toute douce et confortable. 

Les chaussettes cars sont fournies par la nounou parce que j'avais oublié de lui en mettre dans le sac (mère indigne). 



vendredi 14 février 2014

Comme un manque...

 
Je suis issue d'une famille recomposée avec trois frères et soeurs beaucoup plus âgés que moi. Trop, en tous cas, pour avoir nourrit une relation fusionnelle. Le plus gros de ma famille est réparti entre le sud de la France et le Portugal lointain. Les grands repas de famille étaient rares et précieux. Je n'ai pas vraiment d'histoire familiale, de souvenirs de famille, de grande maison ancestrale...

C'est peut-être pour ça. 

Pour ça que je souffres d'avoir une belle-famille qui me rejette sans me connaître. 

Pour ça que la présence de mes parents auprès de mon fils me semble si importante. 

Pour ça que quand ma voisine s'excuse du bruit de ses enfants je lui sourit. 

Pour ça qu'aujourd'hui je réalise. 

Je veux encore des enfants. 

Tout plein. 

Je veux des cris et des rires, une maison pleine à craquer. 

Je veux des dimanche jeu de société. Des départs en vacances aux allures de déménagement. Des tartes aux pommes qui chauffent dans le four (va falloir que je m'y mette hein). 

Je veux me plaindre de n'avoir plus une minute à moi, mais pas à cause du travail. 

Je veux des cartables qui s'alignent et des départs à l'école main dans la main. 

Je veux des filles à câliner, des garçons à cajoler, du bleu, du rose, des petites voitures et des poupées, tout mélangé... (je jouais bien aux petites voitures moi !)

Je veux distribuer des bisous par centaines, de l'amour par millier. 

Je veux même des disputes, des couches qui puent à changer, et des nuits qui ressemblent à rien.

Je veux des petites mains qui collent, des bisous baveux, des dessins sur le frigo, des tâches qui partent pas sur les pantalons. 

Je veux du linge qui s'accumule, investir dans une machine de 8 kg, et faire 3 lessives par jour.

Je veux une maison pas rangée mais pleine de vie, où on ramasserait les jouets après une journée éreintante en se disant qu'on est fous, qu'on est épuisés, mais qu'on a de la chance. 

Je veux une grande famille.

J'ai un enfant, merveilleux, qui se porte très bien. 

J'ai de la chance, certes. 

Mais je voudrais plus.

Peut être que ça ne restera que dans l'ordre du fantasme, qu'un jour je trouverai mon équilibre ou que je ne trouverai pas le courage...

Mais pour l'instant je veux une famille nombreuse. 

(ça va Pruneau, t'es toujours là ? T'as pas fait de syncope ?)



Finis tes devoirs...
Il est trop lourd mon cartable,
Laisse tranquille ton frère,
Les enfants à table...


mercredi 12 février 2014

Quand la fatigue parle pour moi - #BadMother

Source www.bebetou.com

J'ai beau savoir que Brugnon est petit, qu'il ne le fait pas exprès, qu'il a presque toujours une bonne raison... J'ai du mal à supporter les chouineries en continue (parfois 7 ou 8 heures d'affilée) (putains de dents), les hurlements (qui augmentent en volume au fil des mois)... surtout quand je ne peux rien y faire. 
 
Je sais que ça ne sert à rien.

Mais je craque. Parce que je n'arrive plus à penser. Parce que c'est toujours quand j'ai plein de choses à faire. Parce qu'il me fait ch*er, disons le franchement. Et c'est comme le jour de mon accouchement. Il faut que ça sorte. Alors je crie. Plus fort que lui. Je lui dit de se taire. Que ça suffit. Que je n'en peux plus.

Comme cette nuit où je me suis écroulée à 20h35 en ayant mal dans tout le corps sans parvenir à trouver le sommeil. 

Phase 1. A 21h30 Brugnon a eu faim. Peut être que je n'avais pas les yeux en face des trous, mais le biberon était plein de grumeaux, ça a donc été une horreur à lui donner, il s'arrêtait toutes trois gorgées pour pleurer. J'ai préparé un autre biberon. Mais il n'en a pas voulu (merci le gâchis hein). J'ai gardé mon calme. On a fait un câlin. Il s'est rendormi. J'ai nettoyé le biberon et je suis retournée me coucher (vers 22h). 

Phase 2 A 2h du matin il s'est réveillé en hurlant. J'ai checké comme d'hab et j'ai compris. Body, pyjama, draps du lit... il était trempé (tout ça parce que je lui ai laissé sa couche lavable après le biberon) (je le sais pourtant hein qu'elles peuvent pas tenir une nuit si ya un biberon) (mais pourquoi je tente quand même je te le demande ???)

Changement de couche (jetable cette fois) (ne tentons pas le diable). Brugnon est fatigué. Il hurle. Il donne des coups de pieds (BIM l'estomac !) (BIM les nichons !) (t'as raison j'en n'avais plus besoin t'façon). Je finis tant bien que mal par l'habiller. Comme Pruneau n'est pas à la maison et que je ne peux pas poser Brugnon, je pars chercher une couverture dans l'autre chambre et je la pose sur le drap souillé. On verra ça demain. Je rendors la bête, je pars mettre la couche et les vêtements mouillés à tremper (pour éviter que les chats n'aient des idées), j'éteins toutes les lumières et je retourne me coucher. 

Phase 3 A peine la tête sur l'oreiller que Brugnon se remet à hurler. Je le prends dans mes bras. Il est encore trempé. Je me dis que c'est peut être le drap qui a imbibé la couverture. Mais non. Fuite de couche. Encore. En 10 minutes chrono !!! C'est un complot !!! Re-changement de body et de pyjama d'un bébé qui se tord dans tous les sens en hurlant. J'ai au moins perdu 2 points d'audition (sans parler de mes nichons) (RIP). 

Je le remets au lit, les pyj et le body mouillés vont rejoindre leurs copains dans le lavabo.

Je recouche Brugnon qui... ne trouve plus le sommeil. Il chouine, il hurle, il sanglote. Je le berce, je chante, je mets mon iphone sur la table à langer (son doudou MP3 est en rade). Je lui donne une peluche, un doudou, un jouet. Je refais un câlin, le tour de l'appart en le berçant, j'essaie de le laisser pleurer quelques instants pour voir...

3h passent. Puis 4. Brugnon est inconsolable. 

Et moi je perds patience. Parce que je sais que je suis déjà épuisée et qu'une nuit blanche de plus va me mettre à genoux. Parce que je sais que le réveil sonnera quand même à 6h et qu'il me faudra commencer une autre journée de malade. Parce que ça fait plus d'un mois que je tourne à ce régime et que Brugnon fait de moins en moins de bonnes nuits.  

Alors oui, j'ai craqué. 

J'ai crié depuis mon lit "mais tu vas me laisser dormir, bordel !" (pardon les voisins).

Je n'en pouvais plus. 

Je me suis levée tout de suite après pour aller le voir. Vers 4h30 j'ai réussis à le reposer dans son lit sans qu'il n'hurle et on s'est enfin rendormis l'un comme l'autre vers 5h. Quand le réveil a sonné à 6h pour moi, Brugnon dormait toujours. 

Quand je l'ai entendu gazouiller à 7h et qu'il a été un bébé exemplaire j'ai tout oublié. Hormis ma fatigue. 

Cette fatigue qui me fait perdre patience. Qui me rend irritable. Qui m'empêche de réfléchir. Qui me fait peur. 

Je n'aime pas qu'elle parle pour moi. Qu'elle dispute mon fils. Qu'elle dirige ma vie. 

Je suis une maman fatiguée, comme beaucoup (toutes ?), et je n'aime pas ça.

Voilà. 

(Billet qui sert à rien, je sais).

mardi 11 février 2014

#Projet 52 - Semaine 7 - Amour



AMOUR


Ooooooooh le joli thème en cette semaine de St Valentin !

Je n'ai pas eu besoin de chercher longtemps, quand on me dit "amour" j'ai toujours les yeux qui tombent sur cette alliance, offerte il y a 7 ans quand j'étais à l'hôpital, elle ne m'a jamais quittée, sauf quand Pruneau et moi nous nous séparions le temps des vacances et qu'on s'échangeait des objets (oh c'est meugnon !!!). Elle a toujours été avec moi. Même le jour de mon accouchement en salle de travail. 

Elle est en argent, elle est toute simple, elle a connu quelques coups, des rayures, des bosses et des cabosses, mais elle est toujours là. 

Un peu comme nous, quoi. 

(oh c'est beau !)



La semaine prochaine le thème sera "lire"...

lundi 10 février 2014

Le syndrôme du bébé géant.



Dès mon troisième mois de grossesse on m'avait prévenue que Brugnon était un bébé "hors normes". Le foetus avait 15 jours d'avance au niveau de la taille et du poids, on avait pu déterminer le sexe dès la première écho morpho et dès le deuxième trimestre, on l'avait estimé à 4.2 kg et 57 cm (ouf !). 

Au troisième trimestre le gynéco n'osait même plus faire des prévisions, se contentant de me sortir un "la vache, ça c'est du tibia, il va être costaud votre bonhomme !". De quoi me faire flipper du périnée. 

Fort heureusement pour moi (et mon périnée) Brugnon ne faisait "que" 3.585 kg et 51 cm à J-5 (ce qui est déjà pas mal, mes 5 points de suture en témoignent).

Mais il s'est bien rattrapé depuis.

Il a une courbe haute mais harmonieuse et après vérification j'ai suivi approximativement la même à mon époque. Rien d'exceptionnel, donc. 

Sauf qu'à ce jour, rien n'est conçu pour ce qu'on appelle entre nous les "bébé géants". 

Ma copine Elsa me demandait ce que représentait 18 kg pour l'achat d'un porte-bébé. Je lui ai répondu que 18 kg ça faisait environ 3/4 ans. 

- C'est le poids auquel s'arrêtent les couches lavables (le début de la propreté, donc), 
- C'est le poids auquel s'arrête notre siège auto 0+/1, 
- C'est le poids auquel s'arrêtent la plupart des porte-bébés. 
- Les sièges caddie et la plupart des poussettes cannes eux s'arrêtent à 15 kg. 

Et Elsa de répondre : "mais attends... Brugnon il fait déjà 10 kg nan ?"

Et oui. Brugnon à bientôt 8 mois "devrait" faire 69 cm pour 8.2 kg. 

Sauf qu'il fait (approximativement) 74 cm pour environ 10 kg. 

Et rien n'est prévu pour un bébé de cette taille. Il faut composer tous les jours avec un monde qui n'est pas adapté. Ca peut paraître anodin, mais moi ça m'angoisse, parce que je visualise déjà la suite.

Par exemple j'habille mon fils en 18 mois. Autant te dire qu'avant son premier anniversaire, il passera du rayon "bébé" (0-24 mois) au rayon "enfant". Ce qui veut dire plus de bodys (je peux te dire que ce jour là on va m'entendre pleurer depuis la Lune) et plus de pyjamas grenouillère (sauf en cherchant furieusement) Et ça veut aussi dire qu'il faudra composer avec des vêtements qui ne sont plus conçus pour contenir une couche. Et bah ouais, mine de rien, ça fait une différence. A 3 ans, on est sensés être propre, mais mon fils, à cette taille là, sera encore un bébé. 

Et pour le reste c'est pareil.

Brugnon s'est vite retrouvé trop grand pour son cosy, mais trop jeune pour être mis en poussette canne (rappelle toi, j'en parlais ). 
Vers 4 mois Brugnon est devenu trop lourd pour que je le porte en ventral, mais trop jeune pour le porter en dorsal (une des raisons pour lesquelles j'ai du arrêter le portage) (ça et mes lombaires toutes tassées de petite vieille). 
Aujourd'hui Brugnon est trop grand pour les sièges caddie "bébé" mais trop petit pour les sièges "enfant" car il ne se tient pas assis tout seul. Une vraie galère pour les courses (en poussette généralement, paie ta galère quand t'es toute seule pour faire les courses de la semaine).

Et c'est difficile psychologiquement aussi. Parce que je dois abandonner la plupart des objets de puériculture avant tout le monde (comme si le temps passait pas assez vite comme ça !). Et parce qu'il faut continuer à traiter comme un bébé un Brugnon qui a la taille d'un enfant.

Et parce que les gens ne peuvent s'empêcher de juger ce qui n'est pas "dans la norme", on m'accuse très souvent de trop le nourrir, de le gaver même (je rassure tout le monde, mon fils mange à sa faim et je n'insiste pas quand il ne finit pas). On s'étonne qu'il ne parle pas, qu'il ne tienne pas encore assis ou qu'il ne cherche pas à se lever.

Et je souffre de voir qu'à son jeune âge il paie déjà sa différence. Je souffre de voir à quel point notre monde considère que nous sommes tous du même moule, comme des moutons.

Mon enfant a bon appétit, il grandit bien, se développe parfaitement et chaque repas est rondement mené, sans chichi, sans caprice. Je n'ai jamais eu d'inquiétude sur son poids, il n'a jamais eu de problème de santé. C'est un chouette bébé, même s'il est chouineur, il est plein de vie, d'énergie et de bonheur.

Alors non, mon fils n'est pas anormal, il est juste hors normes.

(je dédis cet article à Maëva qui a deux bébés géants à la maison, et qui est m'a permis de prendre conscience que mon fils n'était pas seul !)

La Prune



dimanche 9 février 2014

Baby Look #24

Aujourd'hui Brugnon porte un ensemble 12 mois Orchestra offert par ma blogopote Elsa (merci ma biche) (poutoux poutoux) composé d'une salopette toute moelleuse doublée chaudement et d'un petit polo à rayure trop mignon ! 

J'adore !

(la photo a été prise à noël, l'ensemble ne va malheureusement plus depuis...)



jeudi 6 février 2014

#Projet52 - Semaine 6 - Le goûter


LE GOUTER

Je voulais faire une photo de bonnes crêpes au Nutella pour la chandeleur, mais j'ai eu la grosse flemme tout le we et toute la semaine... donc pas encore de crêpes au Prunier. Alors en désespoir de cause, une tranche de cake pomme/noix de chez Jour, c'est pas si mal... 

La semaine prochaine, le thème sera "Amour"... tout un programme ! 

La Prune

Mon fils ce héro

Si tu me suis un peu (sur boubouk, tout ça) tu sais qu'à la maison, c'est moi qui gère. Se lever la nuit, changer les couches, les biberons, les bains... généralement c'est pour moi. Et si c'est pas moi, je supervise Pruneau. 

Hier soir, donc, après avoir donné le bain, habillé un brugnon qui me donnait de grands coups de pieds en hurlant parce qu'il avait faim et sommeil, préparé et donné un biberon et mis mon petit monstre au dodo, j'ai étendu le linge, lancé une nouvelle machine et je me suis écroulé dans le canapé "chériiiiiiiiiiiiiii tu peux ramener des pizzaaaaaaaaaaaaaaaa, j'ai la fleeeeeeeeeeeemme de cuisiner..." (bon en même temps ça peut se comprendre hein, pardon de faire ma pleureuse !)

Pruneau rentre à 20h30 et il n'a pas envie que j'aille me coucher (ce qui peut se comprendre) (vie de couple, tout ça). Je fais donc une concession et exceptionnellement je vais au lit vers 22h30. 

4h du matin réveil tonitruant de Brugnon. Pas des pleurs de faim. Pas des pleurs de douleur. Pas de fuite de couche. Juste plus sommeil. Pas envie d'être au lit. Voilà. 

Mon cher et tendre grogne "tu veux que je me lève ?" "grmpf" que je réponds (en signe d'approbation). Il va voir Brugnon. Tente de lui remettre sa tétine, d'allumer la musique, de lui donner un doudou. Rien à faire. 

Il revient me voir... "bon bah... je fais quoi ?" 

Bah j'en sais rien moi... TU L'OCCUPES (et tu me laisse dormir) (par exemple)

Le pauvre. Il a tout tenté... le parc, la chaise haute... rien à faire. Brugnon voulait les bras de son papa et rien d'autre ! 

5h30 Pruneau revient timidement à la charge "bon bah... là il va falloir que je me prépare à partir hein... tu peux prendre le relai ?"

Grmpf. Oui oui. C'est bien de l'avoir occupé jusque là déjà. Mets-le dans son lit, j'arrive. 

Miracle. Plus un bruit. 

Après le départ de Pruneau, on s'est rendormis tous les deux jusqu'à 6h30 et j'ai récupéré un bébé super mignon qui m'a laissé prendre une douche en jouant gentiment dans son parc. 

Alors j'ai deux théories : 

- Soit Brugnon nous a entendu dire que c'est Pruneau qui allait se lever et s'est décidé à profiter de son père avant qu'il ne parte au travail. 

- Soit il aime tellement sa mère qu'il s'est dit qu'il allait quand même la laisser dormir un peu. 

Au choix. 

En tous cas, j'en connais un qui ressemble à rien ce matin.


(Pruneau si tu me lis, pardon. Bon courage. Merci. Je t'aime.)

mercredi 5 février 2014

Ne quittez pas, un agent va vous répondre......

Mes proches se plaignent souvent que je n'appelle jamais, que je ne suis pas joignable, que je ne penses à personne.

C'est vrai.

Mais pour UNE FOIS dans ma vie j'ai de bonnes raisons.

Pour t'expliquer le pourquoi du comment, reprend ton souffle, je t'emmène avec moi : 



Brugnon se lève à 6h... (parfois 5) (parfois même 4) (chameau). Pruneau, lui, est déjà parti. Préparation du bib, prise de bib, puis va-un-peu-dans-le-parc-mon-chéri, maman va prendre une douche. Généralement il choisi PILE le moment où j'ai de la mousse plein les cheveux pour se dire que bon, là, il s'ennuie quand même. Et je fini de me rincer en criant "ouiiiiiiiii, j'arriiiiiiiiiiiiiiiiive" toutes les 3 secondes.

Le temps d'enfiler un peignoir, je l'installe dans sa chaise haute (parce que monsieur veut être assis maintenant, tu comprends, à 8 mois fini les trucs de bébé !). Je fini de m'habiller (elles sont ouuuuuuuu mes chaussettes ?!), de préparer son sac, sa nourriture, ses doses de lait, ses vêtements, une tétine propre. J'aère un peu sa chambre, je lance une machine, j'ouvre les volets roulants (mes voisins doivent me détester) j'essaie de prendre un café vite fait en passant, je change sa couche (oui parce que généralement il en profite pour faire caca) (qu'il est mignon), une petite toilette, une bataille mondiale pour lui mettre un manteau et zou, direction la nounou, il est 7h15 (enfin en théorie). 

Le temps de déposer Brugnon et 7h30 départ pour 1h de voiture minimum. Et j'ai pas de kit main libre. Enfin si, j'ai mon gros casque audio rose fluo mais bon, je pense que les policiers n'apprécieraient pas trop. Et puis 7h30 c'est trop tôt, t'es pas réveillé à cette heure là. Et pis ya Thomas Sotto sur Europe 1.

hmmm je crois que je vais être en retard... encore !

8h30 (ou 40) (voire 50 des fois) arrivée au parking. 10 minutes de marche pour arriver au RER. Course pour choper le RER de 41 qui est en retard et pas encore parti. Parfois. Et sinon attente du RER de 51 qui est à la bourre. Souvent.

Et là je peux pas t'appeler parce qu'entre les no man's land et les tunnels, ça coupe tout le temps. Et puis moi, dans le RER, je dors. Avec de la bave et tout.

Arrivée au boulot 9h30 (ou 40) (voire 50 des fois). 

Après je travaille (quand même) et j'ai 30 minutes de pause à midi et en général, je mange (non parce que j'ai pris qu'un café, souviens-toi) (non les m&m"s boulottés dans les bouchons ça compte pas comme petit déjeuner, j'ai vérifié).

Départ 17h. Très vite. Pour chopper le RER de 17h11, parce qu'après il faut attendre 20, voire 30 et je risque d'être en retard chez la nounou. (et le temps c'est de l'argent)


Après même chose qu'à l'aller, A13, bouchons, tout ça.

Arrivée chez la nounou vers 19h.

Retour à la maison vers 19h15. Mise en pyjama (généralement je n'enlève même pas mon manteau) d'un Brugnon hyper grognon car fatigué, bisous-bonne-nuit, mise au dodo (heureusement, il s'endort plus vite que moi quand j'écoute Nolwenn Leroy) (oups !). Préparation du dîner, étendage de la machine du matin, rangement du linge de la veille (en essayant de pas réveiller Brugnon).

Arrivée de Pruneau vers 20h. Bisous. Dîner. 

Sortie des purées/compotes de Brugnon du congélo pour le lendemain, préparation de mon déjeuner (quand j'ai le temps/la motivation) 

Et généralement je m'effondre dans mon lit vers 21h.Voire 21h30 quand je suis en forme.(ouhou, champagne)

Et le we j'essaie de caser ce que je ne peux pas faire la semaine. Les courses, la poste (avant le samedi midi campagne oblige), le ménage, les réunions pour le baptême, les récupérations de colis, la pharmacie... et des fois, j'essaie de passer du temps avec mon mec et mon fils.


Alors oui, Maman, c'est vrai j'appelle jamais.

Mais je te jure, j'ai vraiment pas le temps.



L'affaire Seznec

J'avais déjà parlé de cette affaire sur feu-mon-ancien-blog, et j'en reparle ici, parce que c'est une affaire qui me passionne, une affaire qui me tient à cœur, et parce qu'on fête cette année les 60 ans du décès de Guillaume Seznec, et les 91 ans de l'affaire en elle-même.

Petit synopsis de l'histoire : en 1923 Guillaume Seznec (maître de scierie) et Pierre Quémeneur (conseiller général) partent pour Paris à bord d'une cadillac en piteux état qu'ils doivent vendre là bas. En cours de route, Quémeneur disparait et ne sera jamais retrouvé. Seznec rentre à Morlaix sans avoir atteint Paris car la cadillac est en trop mauvais état pour être vendue. La famille de Quémeneur recevra un télégramme du Havre où Quémeneur indique partir aux Amériques. On retrouvera en gare du Havre des documents concernant la vente d'une propriété de Quémeneur à Seznec qui s'avèrera être des faux (ou pas) et une machine à écrire qui aurait servit à taper ces faux. 

Seznec sera arrêté pour meurtre et faux en écriture et condamné au bagne à perpétuité

Au cours de ces années de bagne, on lui proposera une grâce présidentielle qu'il refusera : « Il n’y a que les coupables qui puissent demander pardon, moi je n’ai commis aucun mal, je ne dois et je ne peux que demander la justice. ». 

Après 23 ans de bagne il est libéré et rapatrié en 1947.

En 1954 il est percuté par une camionnette qui prendra la fuite et décèdera quelques jours plus tard. 

J'ai connu cette affaire par le biais de Tri Yann (bien sûr) qui y a consacré une partie de son album "Portrait".. Mais je reste objective. Je ne souhaite pas clamer son innocence farouchement. Je ne dirais pas que Seznec était parfaitement blanc, il a commis des fautes dans sa vie. Mais j'ai l'intime conviction que ça n'était pas un meurtrier. Et à mon sens il aurait, au vue des faits, dû bénéficier d'un acquittement au bénéfice du doute

Depuis longtemps, je rêve qu'un jour on trouve un élément - un papier, un document officiel, n'importe quoi - au fond d'un bureau poussiéreux chez un antiquaire, qui permettrait de dénouer l'affaire une bonne fois pour toute. Je pense que la justice s'est trompée et qu'elle refuse de le reconnaître. Et même si 90 ans après il n'y a plus aucune chance qu'on mette cette affaire au clair, il ne faut néanmoins pas l'oublier, en mémoire de Guillaume. 

Je t'invite à voir l'excellente pièce de théâtre de Robert Hossein (qui doit sûrement exister quelque part sur le net) qui reproduit le procès tel quel en se basant sur les compte-rendus et qui se termine toujours par un vote du public.. et dans 90% des cas par un acquittement...

Je me souviens d'un passage qui m'a profondément marqué. Qu'on cherche à ce point à remettre en cause le témoignage de François Le Her qui affirme avoir rencontré Quémeneur à Paris, dans un autobus dont il était contrôleur. Il l'a reconnu car ils se connaissaient depuis longtemps et ils ont échangé quelques mots en breton. Il y a même eu une histoire sur une passagère qui les avait pris pour des allemands. Et pourtant on a soutenu que M. Le Her avait du croiser un sosie. Un sosie qui le reconnait et qui lui parle en breton en plein Paris...

Je t'invite également à découvrir le site de Denis Langlois, ancien avocat de la famille et qui a consacré une bonne partie de sa vie à l'affaire.J'ai trouvé le site extrêmement bien documenté, très objectif. J'ai tout lu, j'ai été frappée par la culpabilité apparente... et néanmoins, le doute est réapparu et ma conviction est restée à la même.

Et je t'invite bien sûr à écouter les titres consacrés à Seznec sur l'excellent album Portrait de Tri Yann

lundi 3 février 2014

Balade en poussette #8 - La Bergerie Nationale - Rambouillet (78)


Oui ça fait longtemps que je n'ai pas publié de balade en poussette, en même temps il faisait moche, et j'ai repris le travail, alors c'était beaucoup moins évident ! 

La Bergerie Nationale a été crée par Louis XVI afin de développer des techniques modernes d'élevage et d'agriculture. 

Célèbre pour son troupeau de moutons mérinos, la ferme, située au cœur du domaine de Rambouillet, est ouverte au public.


Accessibilité

Comme tout est très mal indiqué, je te donnes un petit conseil : ne pas se garer avant d'être arrivé EN FACE de la bergerie. Le domaine est immense, il y a plein de parking, mais à moins de vouloir perdre quelques kilos, il faut éviter de faire comme moi, c'est-à-dire se garer à l'extérieur. 45 minutes de marche plus tard, j'ai failli faire demi-tour. 

Surtout quand j'ai découvert que le domaine n'ouvrait qu'une heure et demi plus tard. Bref. 

L'entrée s'effectue par la "boutique gourmande" qui propose de multiples produits biologiques comme du miel, du vin, du fromage et de la charcuterie, dont une partie vient du domaine ou de producteurs locaux et le reste de lycées agricoles de toute la France.  Il n'y a pas à proprement parlé de "restauration" mais on peut acheter de quoi faire un casse croute et il y a des tables pour se poser. 

L'ensemble du site est parfaitement accessible aux poussettes, il y a des plans inclinés à toutes les entrées de bâtiment et les étables sont grandes, absolument aucun problème là dessus. 

Il y a quelques pavés à l'entrée, pas de quoi effrayer ma Stokke et ça a même endormi Brugnon :-)



Installations

On m'a promis une table à langer dans les toilettes que je cherche encore. Mais il y avait deux toilettes apparemment donc j'ai peut être mal compris. Cela dit il y avait des tables dans une salle chauffée et tranquille où j'ai pu changer Brugnon sans problèmes. Il y a deux grandes aires de pique nique, une couverte et une à l'extérieure. Il y a aussi des bancs. Et si vous demandez gentiment, on vous réchauffera le biberon dans la boutique ! 



Impressions

Brugnon est assez grand maintenant pour prendre conscience de ce qui se passe et il a adoré voir les animaux. Il a rit aux éclats devant les chevaux, il a eu un peu peur des vaches, il a parlé aux moutons et aux dindons et il a rigolé des sauts des agneaux... Pour ma part j'ai été enchantée de caresser des ânes, des chevaux, des vaches, de voir les petits agneaux en couveuse, de faire des petites papouilles aux veaux de l'année et de voir les poules en liberté... J'ai beau vivre à la campagne, je n'en suis pas blasée !

Les moutons mérinos sont très étonnants avec leur bouille pleine de plis et leurs grandes cornes... Et c'est émouvant de savoir qu'ils sont des descendants direct du troupeau de Louis XVI !



Les animaux ont l'air relativement bien traités et même si ils sont accessibles par le public, les étables sont assez grandes pour qu'ils s'en éloignent quand ils en ont marre. J'ai croisé des parents relativement respectueux envers les animaux et qui mettaient des limites à leurs enfants. 

Il y a de nombreux ateliers et animations. Celle du jour était le tissage de la laine, j'ai donc passé mon tour connaissant le principe et Brugnon étant un peu petit pour s'y intéresser. 

On s'est vraiment bien amusés, c'était une très belle balade qui a eu le mérite d'épuiser Brugnon qui a dormi sur tout le retour et nous a fait une nuit splendide de 12h sans micro réveil ! Halleluia !

J'ai bien failli le kidnapper celui là...



Quelques conseils

Prévoir des bottes, ça reste une ferme, il y a de la boue, de la paille... 

Viser l'heure d'ouverture, il y avait très peu de monde quand on a visité mais à la sortie on a croisé une vraie foule qui partait en balade post-déjeuner dominical... 

Comptez 1h30 pour l'ensemble de la visite, sans les ateliers. 


Prix
6€ par adulte
4€ par enfant
Gratuit pour les moins de 3 ans


Accessibilité : 9/10
Installations : 7/10
Impressions : 10/10