vendredi 30 mai 2014

Reconversion professionnelle #1

Tu auras remarqué, j'adore écrire des billets à épisode, du coup on s'y perd, tout le monde s'en fiche, mais moi, j'aime bien. Voilà. Et comme c'est encore moi qui décide, ICI, je ferai comme j'ai envie (d'abord). 

Donc, je te parlais ici de ma volonté de changer de métier. 

Un métier ? Quel métier ? 


ce fut la question la plus complexe. Je savais ce que je ne voulais pas (et c'était déjà pas mal) mais je n'avais aucune idée de ce que je voulais vraiment. Bosser sur le net, à la manière des Community Manager, ou bosser dans l'aide à la personne ? Tout ce que je savais c'est que je voulais quelque chose de foncièrement différent, qui me permette de me rapprocher de mon domicile, mais aussi de répondre à mes besoins. Je voulais AIDER. C'est ce qui m'est venu en premier. Tu veux faire quoi ? Aider. Point. Il fallait également que la formation soit assez courte, pour que je puisse bénéficier du chômage durant toute sa durée. 


Je n'ai pas souhaité faire aide-soignante. Pas pour une question de dégoût ou quoi que ce soit. J'aurais aimé être itinérante comme la marraine de mon fils, passer du temps sur la route et j'ai toujours beaucoup aimé le contact avec les personnes âgées (entre autres). Seulement pour moi il y a une question d'intimité que je n'arrive pas à passer. Contrairement à ce qu'on peut croire, que je suis assez timide, et certains geste de la toilette par exemple sont extrêmement intimes. Avec ma mauvaise habitude de m'identifier aux autres, je ne sais pas si j'aurais le courage de faire des gestes que je détesterais qu'on me fasse.

Parmi les souvenirs les plus marquants de mon accouchement, il y a eu celui du premier bain, le lendemain. Une jeune femme s'est présentée à moi. J'étais jeune accouchée, à la fois excitée et angoissée. Je n'y connaissais rien. Cette femme est venue et elle a planté son regard dans les yeux de mon fils. Elle l'a traité avec énormément de douceur. L'espace de quelques instants, j'ai pu me reposer en toute confiance sur elle. Elle le traitait avec humanité, avec bonté, comme un être à part entière. Suivant ses pas j'ai appris à donner le bain, à faire les soins, à changer la couche. Ce fut une rencontre anodine mais profondément marquante pour moi. Et c'est ça que je voulais faire. Bien sûr, la perspective de croiser chaque jour des bébés tout mignons et tout neufs me remplit de joie. Mais le fait de pouvoir rassurer, aider, guider une maman, c'est ce qui m'a le plus émue. 
 

Auxiliaire en puériculture

Si les places en maternité sont très chères, ce qui m'a plu dans ce métier c'est également les multiples facettes qu'il présente... en PMI, en pouponnière, en crèche... on peut être partout, pour des métiers semblables autour de l'enfant, mais également très différents en fonction du lieu où l'on est. 

Il ne m'a pas fallu longtemps pour me renseigner : la formation se fait à l'hôpital où j'ai accouché (dans mon cas), sur concours (écrit et oral).  La préparation du concours coûte 790 € (!) au CNED, j'ai donc décidé de le préparer seule chez moi, sur des bouquins, sachant que je n'ai qu'à passer une partie des épreuves écrites, mes diplômes me permettant de "sécher" l'autre partie. La formation est payante (4900 € en 2013) (!!!!) mais devrait être prise en charge par pôle emploi et mon DIF, sachant que je n'ai jamais fait de formation professionnelle en 8 ans (je croise les doigts quand même).


Le concours - Préparation #1 (oui, encore un épisode)

Comme je n'aurai que 5 mois environ pour préparer mon concours, j'ai décidé de commencer à remettre doucement mon cerveau en route avec un livre trouvé sur amazon.fr



J'ai jeté quand même un coup d'oeil sur l'épreuve dite "de culture générale" même si je n'ai pas à la préparer. Et grand bien m'en a fait, parce qu'il y a énormément de chose que j'ignore (code de la santé, déontologie, bioéthique ... ). Par contre le livre est assez mal fait là dessus. Chaque page contient un "cours" théorique et des questions. Sauf que les questions n'ont en général rien à voir avec le cours. Comment répondre à des questions dont on n'a pas vu le sujet ? (par exemple, le cours sur la bioéthique parle de ce qu'est la bioéthique - les questions liées aux innovations bio-médicales- ainsi que ses enjeux. Question : qu'est-ce qu'un embryon orphelin ? comment je sais moi ?!)

Ensuite j'ai décidé d'attaquer le vif du sujet.

Pour passer le concours je dois donc passer une épreuve écrite d'1h30 portant sur la biologie (ce que j'aime assez) et oh mon dieu mais quelle horreur, ceux par qui sont venus tous les cauchemars qui ont peuplé ma scolarité... mais qu'est-ce que... mais aaaaaaaaaaaah (cri d'horreur) (point d'exclamation, point d'exclamation)

Pire qu'un stephen king !
Bon, j'admets que le programme parait assez simple et puis j'ai quelques années de plus... mais il n'empêche...

Pendant plusieurs semaines, j'avais en tête que je préparais un concours que les autres allaient considérer comme moindre, parce qu'il est ouvert aux personnes de 17 ans sans diplôme, et que les auxiliaires de puériculture sont finalement un peu en bas de la chaîne (dont le haut est composé exclusivement de Dr House) mais crois-moi, ce concours (et la formation qui suivra je l'espère) va être un véritable défi, je n'ai aucunement l'intention de le prendre à la légère ! A suivre !




Si c'était à refaire - Ma wish List #2 - Les soins

S'il y a bien UN domaine où j'ai dépensé tout mon argent de jeune maman fauchée, c'est bien les produits de soin bébé. C'est facile, à une époque j'allais presque tous les jours à la parapharmacie. Un vrai gouffre. Et je n'étais pas la seule, Pruneau et Moune s'y sont mis aussi, y allant chacun de son petit produit, si bien qu'on s'est retrouvés totalement submergés. 

J'avais déjà fait une liste ici des produits que j'aimais bien, mais comme elle a déjà changé plusieurs fois, je me permets de faire une liste plus complète et définitive de ce que nous utilisons. Attention, ce sont des choix personnels, chacun peut faire ce qu'il souhaite !

J'ai quoi sur ma table à langer ? 

 

 Les Produits

- Du liniment, produit naturel, de composition ultra simple, pas cher, et qui laisse les féfesses douces et hydratées. Mes conseils : Biolane en grande surface est très bien, pas la peine de chercher midi à 14h !

- Une solution micellaire. Sans rinçage, la solution micellaire est pour moi indispensable, tant pour les gros changes (t'as vu, je parle pas caca aujourd'hui hein) (oups) que pour la petite toilette de visage. Mes conseils : Bébé Cadum sent très bon et a un très bon rapport qualité/prix. Surtout pas Biolane dont l'odeur d'alcool est parfaitement insupportable (en grande surface).

- Du sérum physiologique. Tu peux ne pas lésiner sur la quantité, le serum phy est indispensable, pour la toilette des yeux, du nez, le débouchage de nez en cas de rhume etc etc etc... (En pharmacie ou grande surface). 

- De l'éosine. Pas trop hein. L'éosine sert à cicatriser le petit nombril, et ça part assez vite, donc pas la peine de faire de gros stocks. (En pharmacie). 

- De la biseptine : alors ça c'est discutable, je sais qu'il y a une polémique sur la biseptine pour la désinfection des nombrils, je me suis contentée de suivre la pédiatre. Qui plus est, saches que tout ce qui est dans ta chambre de maternité, tu le ramènes chez toi, y compris les produits de soins. Je n'ai donc même pas utilisé la biseptine que j'avais acheté, le flacon de la maternité a suffit. 

- Du Stelatopia. La crème qui a sauvé ma vie et la peau atopique de Brugnon. Brugnon a eu de l'eczéma les 6 premiers mois de sa vie et aucune crème ne fonctionnait, jusqu'à ce que l'auxiliaire de la PMI ne lâche ce mot magique. Le Stélatopia est une crème hydratante parfaite pour les petites peaux fragiles. A utiliser sans modération (pharmacie et parapharmacie) 

source
- De la Vaseline. Ca peut paraître étrange, mais crois-moi tu me remerciera.  Si comme Brugnon ton petit bébé tout mignon se couvre rapidement de croutes jaunâtres dégueulasses (appelons un chat un chat) pas besoin de tester la pharmacie entière. Oublie l'huile d'amande douce allergène. Le plus simple c'est encore la vaseline, j'en avais déjà parlé. Une bonne couche sur les croûtes, on laisse poser quelques heures, on rince dans le bain et en quelques jours c'est fini ! Ça a réglé un problème de plusieurs mois avec Brugnon !



Les cotons

Oui note le "les". C'est important ! 
- Des lingettes lavables. Essentielles. J'aurais même du en acheter avant. Avec une lessive par jour, quelques carrés supplémentaires glissés dans la machine passent inaperçus. Ça coûte moins cher, ça dure longtemps, c'est plus écolo et bien plus agréable pour bébé. J'ai pris deux sortes de lingettes pour le siège et le visage, histoire de pousser plus loin l'hygiène. Mes conseils : Les lingettes en velours de bamboo chez Lilinappy et les petites chips hamac pour le visage.  Bon par contre pour les hamacs, c'est comme pour les chaussettes, faut sortir le filet de lavage parce que j'en retrouve pas la moitié ! 

- Des maxi-cotons parce que c'est quand même plus pratique en cas de sortie ou de couche atomique. Mon conseil : on évite Lotus, grande marque qui peluche partout. D'ailleurs c'est facile, quand il y a une pénurie de toutes les marques en rayon, il ne reste QUE les Lotus. Ça n'est pas pour rien. Une bonne marque de distributeur pas chère, ça fonctionne très bien !

- Des compresses (ou carrés de soin). Pour le nettoyage des yeux et du petit nombrilou, elles existent en grand paquet en grandes surfaces, nettement moins chères qu'en pharmacie ! 

Voilà pour MES indispensables, encore une fois c'est variable entre les personnes, c'est mon mode de fonctionnement personnel :-) 

Bises à toi !



La Prune

mardi 27 mai 2014

#Projet52 - Semaine 22 - Dans mon sac



DANS MON SAC


Je ne m'en tire pas trop mal, mon sac n'est pas si blindé qu'on pourrait le croire ! Dans mon sac il y a: 

- mon casque (rose) indispensable. Il commence à dépérir et à s'éplucher de partout, mais d'ici quelques mois je n'en aurais plus besoin, alors je le garde ! 

- mon chargeur d'iphone. Rose aussi. Tout aussi indispensable. Parce qu'un iphone ne peut tenir toute une journée sans être chargé au moins 3 fois. Et parce que l'iphone, c'est la vie (comme le gras). 

- Mes lunettes de soleil aviateur. Elles pèsent 4kg au moins à cause des verres non amincis, mais je les adore, c'est mes chéries, elles sont super utiles, surtout en voiture. 

- Une tétine, parce que bon, quand même, ça reste le sac de mon fils en fait. C'est le merveilleux croco bag de Baby on Board. Je l'aime tellement d'amour qu'il me sert de sac à main la semaine et de sac à langer le we, en rajoutant simplement les pochettes isothermes et des couches dans la poche avant. 

- Mon porte feuille Little Marcel que j'aime d'amour aussi, et qui pèse approximativement 4 tonnes, mais pas d'argent hein - la Prune n'est pas vénale - juste de papiers et de bazar. 

Et toi, ya quoi dans ton sac ? 



La semaine prochaine le thème sera : souvenirs d'enfance. 


La Prune

lundi 26 mai 2014

La fille qui voulait virer de bord

Salut ! moi c'est Prune (Salut Prune !). J'ai 28 ans bientôt.

J'ai travaillé cet article des jours, des semaines avant de le rendre public. Je l'ai effacé deux ou trois fois, je l'ai recommencé encore et encore... Alors sa publication aujourd'hui est un grand moment pour moi.

Donc, ça, c'est moi. Il y a 10 ans (quand j'étais jeune, fraîche et pas tatouée) on m'a demandé ce que je voulais faire plus tard, quand je serai grande. Et je pouvais pas répondre Princesse ou Fée, tu vois, non ! Il fallait un truc important de grande personne pour gagner des sous et payer des impôts. Fichtre. Je savais pas du tout quoi faire, moi !

Bon alors, euh. mannequin... non...

J'aurais bien voulu Archéologue (coucou Clara !).  Mais en fait j'ai dit non. Sûrement parce que ça travaille beaucoup dans le sable et que j'ai été traumatisée par les tartines à la confitures qui croquaient sous la dent en maternelle. Travailler sans manger de tartine, c'était pas possible.

Alors en fait, j'ai cliqué sur Assistante Secrétaire Trilingue. Pour ceux qui savent pas ce que c'est, une Assistante Trilingue en gros c'est une nana qui fait des études, qui est capable de faire de la gestion, du droit, des Ressources Humaines, de prendre des notes en trois langues, mais généralement elle doit faire des cafés, des photocopies et sourire. Un peu comme une potiche, mais trilingue.

J'ai commencé à travailler rapidement. Je faisais mes armes, et j'avais un CDI en plus ! J'ai côtoyé du beau monde, des gens importants, savants, aisés. Des gens connus qui nous ont gouvernés ou nous gouverneront peut être un jour.

Au fil des ans je me suis rendue compte que je n'étais pas faite pour ça. Ni pour ce métier, ni pour ce milieu. Je m'ennuyais dans mon travail - quand on a fait un dossier on les a tous faits - et j'observais tous ces gens comme une touriste au milieu des papous. Le luxe, les belles voitures et les talons hauts, finalement, c'était pas pour moi. Moi je suis une fille de la campagne. Une fille qui aime les choses simples et qui voudrait rendre le monde meilleur.

Mais ma vie personnelle fourmillait, elle. Déménagements - avec un s - permis de conduire, formation d'écrivain public... et bébé.

Quand j'ai repris le travail après 8 mois d'absence, ma vie a basculée. La boite avait déménagé. J'ai du apprendre à vivre avec un emploi du temps serré à la minute près et soumis aux aléas des bouchons de l'A13 et des problèmes du RERA. Mes journées tenaient désormais en quelques chiffres : 4h de trajet, 140 km de voiture, 14 stations de RER, 30 minutes de pause déjeuner, 2h avec mon fils. 

Au travail, j'ai eu l'impression que mes 7 ans de boite avaient été balayés par mon congé parental. Comme si j'étais la petite nouvelle. On m'a refusé plusieurs fois des vacances alors que j'étais coincée sans nounou et que je les avais demandé très tôt. La maternité me rendait moins flexible, et, malgré mon expérience, cela posait un énorme problème.

Plus le temps a passé et plus la balance penchait de l'autre côté. Du côté "il faut que j'envoie tout péter et que j'aille élever des chèvres dans le Larzac."

Et un jour, il y a eu la galère de trop. Celle après laquelle mes mains se sont mises à trembler toutes seules.  La balance a fait "ding" en claquant de l'autre côté. Et le "ding" avait un goût de déjà vu.

C'était le "ding" du pétage de plomb. Le "ding" qui accompagnait les migraines, les palpitations, la fatigue que je mettais sur le compte des nuits de mon fils. Il était presque là, je pouvais presque le toucher du doigt. 

Le Burn out.


Alors, tout mon être s'est révolté. NON ! Pas cette fois. Certes, j'avais un CDI à Paris, une place enviable, mais c'était au détriment de ma vie de famille, au détriment de ma santé. Il était temps que je prenne ma vie en main avant qu'elle m'échappe complètement.

S'est amorcée alors une phase de réflexion. Mon cerveau fait bien les choses, quand il sent le danger proche, il prend une décision rapidement. Je ne pouvais pas trouver d'emploi près de chez moi et si c'était le cas, était-ce vraiment ce que je voulais ? Ici, je n'avais plus rien à apprendre. Mon cerveau tournait au ralenti. Plus de défi. Plus de Challenge. Plus de stimulation. Il me restait alors une solution :

La Reconversion Professionnelle

 

Motion votée à l'unanimité.

Si je voulais un travail dans ma région, plus près de chez moi, et qui me permette enfin de me sentir utile, de venir en aide aux gens, il fallait que je prenne le risque de vivre du chômage pour tenter des études dont l'admission se faisait sur concours.

Tant pis, j'y vais, je fonce.

Adieu veau, vache, cochon, poulet, RER A (Alléluia!).

Pas de regrets.

Une page se tourne.

Et tu sais quoi ? Depuis que j'ai pris cette décision, je me sens mieux. Je suis plus zen, plus joyeuse, plus heureuse. Les migraines ont cessé. L'anxiété aussi. Je me sens légère à la perspective de cette vie plus simple. Une vie moins riche, mais plus enrichissante.

Je suis Libre.

Aujourd'hui, je vire de bord.

Je me lance dans une nouvelle aventure. Elle ne sera peut être pas plus belle, mais elle a au moins l'attrait de la nouveauté. Elle me ressemble davantage. J'espère ne pas me tromper, j'espère m'épanouir. Mais quoiqu'il arrive, je ne regarderai pas en arrière.




La Prune

vendredi 23 mai 2014

Si c'était à refaire - la wish list pour un futur Deuz (éventuel) #1

J'avais déjà parlé ici d'une partie des objets que j'ai achetés pour Brugnon et qui finalement se sont avérés inutiles ou décevants. Aujourd'hui, Maman Cherry parlait de son choix de poussette... discutable. Si c'était à refaire, voici MA wish list idéale. 

1) - La poussette


Je suis globalement satisfaite de ma Stokke Scoot bien plus jolie et pratique que ma Chicco Trio Enjoy. Elle prend moins de place, se plie plus facilement et est bien plus maniable. J'apprécie aussi le hamac réversible et les protections pluie et moustiquaires. Si on doit avoir un deuxième enfant, je pense acheter un cosy qui s'adapte sur la Scoot, parce qu'au début, c'est quand même super pratique de pouvoir passer bébé de la maison à la voiture ou la poussette sans le réveiller.



source



2) - le Sommeil

 

Mon grand tort a été de ne pas écouter mes copines... car oui, c'est pourtant connu, il faut faire confiance à celles qui ont l'expérience (donc moi, là, en fait). Quand on est rentrés de la maternité, il était parfaitement inconcevable pour moi que mon fils dorme dans sa chambre. D'ailleurs, son lit était trop grand pour lui et au départ, un bébé, ça se réveille toutes les 3h hein.. J'ai donc passé mon temps à alterner avec la nacelle et même le Doomoo Nid pour que mon fils trouve le sommeil. Rétrospectivement, donc, j'achèterai un couffin, à l'ancienne, dans lequel j'endormirais bébé et que je pourrais facilement au choix, soit mettre dans notre chambre, soit directement dans son lit. 

Couffin Vert Baudet

3) - Le Portage


J'ai adoré porter mon fils mais j'ai pu le faire très peu de temps vu son gabarit et l'état de mes lombaires. J'ai tourné avec une écharpe sans noeuds Ti Wawita, pas très chère, mais plutôt difficile à installer quand bébé grandit et elle n'est pas très physiologique car difficilement ajustable. Je la recommande néanmoins comme portage d'appoint parce qu'elle se range super facilement. J'ai ensuite acheté une ling ling d'amour pas chère et utilisable comme écharpe ou sling, mais les noeuds c'est vraiment pas pour moi, et comme Brugnon dépassait déjà les 7 kilos, le sling me défonçait les épaules. 

Aujourd'hui donc, je m'orienterais plus sur un ergobaby ou un manduca, plus facile à installer et beaucoup plus confortables pour le dos ! 



4) - Le transat

 

Après avoir du racheter un transat au bout de 3 semaines, Brugnon dépassant déjà largement de son Doomoo (et où Saucisse s'est lâchée, le rendant définitivement inutilisable...), si c'était à refaire, je choisirais directement un transat Leaf de Nuna que Brugnon avait particulièrement apprécié à l'After Mum to Be Party tout simplement parce que le transat ça me sauvait littéralement la vie les 6 premiers mois et que celui là à l'avantage de se bercer quasi-tout seul, ça n'est pas négligeable. 

Voilà pour ce que je changerais principalement, pour le reste (chaise haute, table à langer, baignoire, parc...) je suis très satisfaite de ce que j'ai choisi. Pour le deuxième ce sera vraiment plus facile, je sais désormais ce que je veux et ce dont nous avons besoin par rapport à notre mode de vie. Je sais aussi qu'avec tout ce que nous avons déjà, nous pourrons nous permettre d'investir dans des objets plus coûteux que pour le premier. C'est aussi pour ça qu'on en veut un deuxième, parce que c'est plus facile dans bien des domaines ! 


La Prune




mercredi 21 mai 2014

La fille qui était (sûrement) Haut Potentiel


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J'étais assez "précoce" étant enfant. J'ai su lire à 4 ans et en CP on a évoqué le saut de classe, avant de brandir un grand "trop bordélique !". J'ai donc suivi un cursus normal. D'élève douée je suis passée à élève moyenne puis passable. J'ai eu mon bac avec mention assez bien sans trop me forcer je dois dire. J'ai fait ensuite un cursus court et me voilà secrétaire. 

Passons aux choses sérieuses.

Le Haut Potentiel, c'est quoi ? 


Le GARHP Groupe Associatif de Recherche pour le Haut Potentiel dit "Ce haut potentiel, c’est la capacité à ressentir, percevoir, comprendre les choses et l’environnement qui nous entourent, de façon plus aiguisée, plus fine, plus dense que la majorité des gens" il dit aussi "Tout est stimulation, tout est information à traiter, sans nécessairement avoir de hiérarchie ou de priorisation dans le traitement de l’information"

Je n'ai personnellement jamais pensé avoir un haut-potentiel. J'ai toujours l'impression d'être sous-cultivée. Comme beaucoup de gens, je pensais qu'il y avait d'un côté les surdoués, d'un autre tout les autres.

Sauf que. 


Sauf qu'un jour je suis tombée sur un statut Facebook de ma copine Dita qui disait (grosso merdo) "je n'arrive pas à suivre la conversation de ma fille, elle parle souvent de choses qui n'ont rien à voir avec ce dont on parle". J'ai répondu du tac au tac, très naturellement "moi aussi quand j'étais jeune, mes parents n'arrivaient jamais à suivre. Pour eux je passais du coq à l'âne parce qu'ils discutaient d'un truc A et que dans ma tête ça avait déjà fait A = B = C et que je commençais à parler de D". Et c'est là qu'elle m'a répondu "oui, c'est typique des enfants HP, mais c'est difficile à suivre". 

Je suis tombée de ma chaise. 

Je ne suis pas Haut Potentiel, moi !


Je me suis dit que j'avais encore parlé trop vite, et que j'avais voulu parler de ma science et que j'avais osé me comparer à une petite fille HP quoi (non mais la honte !) Je me suis renseignée. J'ai posé des questions. J'ai demandé à quoi on reconnaissait un HP et j'ai trouvé quelques pistes :

Une logique différente. L'impression de ne jamais comprendre personne. Comme avec mon ancien Directeur On voulait dire la même chose mais on passait des heures à discuter parce qu'aucun n'arrivait à comprendre l'autre. L'idée était la même, mais le cheminement différent. Un peu comme si pour lui 1 + 1 = 2 et pour moi 1 + 3 = 4 - 2 = 2 . C'est plus long, mais ça marche aussi. 

Le manque de confiance en soi. Cette saloperie m'a bouffé (et me bouffe encore) la vie. J'ai un complexe d'infériorité permanent. Je me sens nulle, tout le temps.

L'échec scolaire. Si j'étais bonne dans beaucoup de choses, j'étais nulle en maths. Mais vraiment. J'ai du arrêter de comprendre en CM1. Rien ne me semblait logique.

Les relations sociales tendues. J'ai toujours eu de gros problèmes relationnels. J'ai passé une enfance solitaire et repliée sur moi-même. J'ai un abord facile mais j'ai peu de relations durables. Je suis bien chez moi et toute seule la plupart du temps. Je fuis la foule, je fuis les gens. Je donne parfois l'impression de ne pas m'intéresser aux autres parce que je mélange tout. Je ne retiens ni les noms, ni les visages. Je ne supporte pas de dormir chez les gens parce que j'ai l'impression de ne pas être à ma place, de déranger. J'aimerais parfois avoir plus d'amis, mais la plupart du temps je ne les aime qu'à petite dose.

L'hyper-émotivité (oui, déjà, avant d'être enceinte et de pouvoir accuser les hormones). Je pleure souvent mais plus souvent encore, je me mets en colère. Si je trouve un cheval de bataille, malheur à celui qui me croise, et il m'est parfois arrivé de me mettre dans un état de nerfs terribles pour des broutilles (genre les gens qui font adopter leurs chatons avant 3 mois) (non parce que c'est pas bien hein). 

Des capacités qui sortent du lot. [Minute Je me la pète].  J'ai une très bonne mémoire des chiffres. Vas-y, donnes moi le code de ta Carte Bleue pour voir ! Parfois Pruneau essaie de me piéger en me demandant le code de l'hôtel de nos vacances en Bretagne d'il y a 4 ans (oui ça sert à rien, mais ça l'énerve, c'est déjà ça !). J'ai un très bon sens de l'orientation, je me fais plus confiance qu'à mon GPS. Parfois aussi, je sors des mots bizarres que personne ne connait mais qui existent vraiment. Appelle-moi Maître Capelo. (ça n'a rien d'extraordinaire, je te l'accorde, encore une fois j'estime ne pas être plus intelligente que tout le monde).

Une vie en marge.  J'ai toujours eu l'impression d'être le vilain petit canard de la famille. D'être différente. De ne pas faire les choses comme il faut. De n'être pas comme tout le monde. J'ai constamment l'impression d'être une rebelle, de n'être à ma place nulle part.

L'instabilité. J'ai besoin de changement. Tout le temps. Quand j'ai terminé "un chantier" j'en ouvre un autre. Ma vie doit être en perpétuel mouvement, avec des échéances qui me permettent de tenir. Je me lance dans énormément d'activités, je m'y investis, je veux être la meilleure et quand je me rends compte que ça n'est pas le cas, je "m'auto-déçois" et j'abandonne (musique, fimo, couture, tricot, crochet, broderie, etc etc etc...).

L'empathie. ça peut être une grande qualité mais c'est souvent une grande souffrance. Capter la joie des autres, savoir écouter et comprendre, ça m'apporte parfois beaucoup de bonheur. Pleurer dès que quelqu'un pleure, absorber le stress et la tristesse, ne pas supporter les caméras cachés ou les canulars tant on le prend pour soi, c'est autre chose.

Et donc je suis HP. Je fais quoi maintenant ? Et si mon fils l'est aussi ?

Il n'y a pas grand chose à faire malheureusement. Contrairement à nos amis Belges, la France - pour les HP comme pour les autistes ou toutes les autres formes de "différences" -  manque cruellement d'ouverture d'esprit et d'infrastructures. Au mieux, comme ce fut mon cas, on vous proposera de sauter une classe. En discutant un peu j'ai appris que le passage par le psy pouvait faire des merveilles, ne serait-ce que pour se sentir un peu mieux vis-à-vis de sa propre image. Ça peut aussi sûrement aider le parent à mieux comprendre son enfant.

En discutant avec 2 HP, (Dita, donc, et Mam en Nord) j'ai connu l'une des plus belles conversations de toute ma vie. Tout collait. Tout concordait. On se reconnaissait les unes dans le discours des autres. Même parcours, mêmes sensations, même ressenti. Que c'était bon ! Bon de sentir que je n'étais pas seule ! Bon de sortir "pareil !" toutes les trois phrases ! Bon de sentir que je n'étais pas un point bizarre parmi les autres, une étrangeté de la nature, une anormalité !

J'ai découvert que j'étais sûrement HP, et ça explique tout, depuis toujours. 


Concrètement ce constat ne changera probablement pas ma vie. Je ne me sens toujours pas plus intelligente que les autres. Mais je sais que je le suis différemment. J'apprends doucement à me connaître, à être moi-même, à m'assumer telle que je suis, physiquement et intellectuellement. Je ne cherche plus à être quelqu'un d'autre.

Voilà, aujourd'hui, après 28 ans de questionnement, de doutes, de craintes, de complexes je me dois de remercier Dita, Mam'en Nord et même Facebook pour ce statut saisi au vol qui a ouvert en grand cette porte sur moi-même.


La Prune


PS : Il y aurait encore tant à dire sur cette spécificité que je touche à peine du doigt, je t'invite à aller voir cet article passionant qui m'a fait pousser des cris devant mon écran.

La Grâce du Boulanger

Il est très rare que je prenne un petit déjeuner dehors (je dis ça pour ma Mère qui doit être convaincue que je m'empiffre à longueur de journée et que je mange Mc Do matin midi et soir) (mais non Moune hein, je suis gourmande, mais pas à ce point là). 

Parfois, cependant, comme je mange généralement peu le matin (douche ou petit dej, il faut choisir) (t'as de la chance, je préfère sentir bon, c'est un signe quand même), après mon combo autoroute-RER, j'ai souvent une dalle d'enfer. Alors parfois, je l'avoue, je m'arrête au boulanger de la station Charles-de-Gaulle/Etoile pour manger un truc. 

Hier j'ai vu, au milieu des viennoiseries habituelles, un pain "chocolat-noisettes". Naïvement, j'ai pensé que c'était peut être un pain au chocolat recouvert d'éclats de noisettes tu vois.


Alors je l'ai pris.

Et j'ai pleuré (enfin non) (mais presque) (enfin, tu vois quoi).

Alors ce matin, j'y suis retournée, juste pour être sûre que je ne rêvais pas.

Mais non.

Je connaissais les crêpes, les maki, les boules de coco, les paninis et même les nans.


Mais j'avais jamais mangé de PAIN AU NUTELLA

Loué soit le Boulanger



mardi 20 mai 2014

#Projet52 - semaine 21 - Eau


EAU


Je sais, ça n'est pas très original, mais je n'y peux rien, je ne me lasse pas... ce petit ruisseau qui passe en bas de chez moi c'est mon havre de paix. Les canards viennent sous nos fenêtre réclamer du pain que tous les habitants leurs lancent avec plaisir. On pique nique à l'ombre du saule pleureur. Et parfois il y a des pêcheurs qui viennent tendre leur ligne. Et de l'autre côté, le pré, les vaches. 

Quand je vois ça le matin, je suis heureuse de me lever. 

Quand je vois ça le soir, je suis contente de rentrer. 

C'est mon petit paradis (je l'ai déjà dit ?)

La Prune



La semaine prochaine, le thème sera "dans mon sac". (on va se marrer !)

lundi 19 mai 2014

La fille qui aimait Courseulles-sur-mer

Pourquoi là-bas, pourquoi pas ailleurs ? 

Cette petite Brasserie, "Le Petit Mousse", qui fait des moules-frites. Rien d'exceptionnel, une petite terrasse, en bordure de port. 

La longue plage de sable.

Un petit hôtel - le jaune, avec l'escalier en bois - avec vue sur la mer qui a hébergé nos premières vacances  il doit y avoir un siècle...

Le souvenir du réveil au bord de l'eau, du silence peuplé de la musique du flux et du reflux de la mer.

Le souvenir d'un petit déjeuner les pieds dans l'eau (ou presque) (ça caille là bas quand même)

On y est retournés. Plusieurs fois. Parfois seule aussi. 

Pour me baigner avant la fin des vacances. Quand j'étais enceinte. Quand on fait une virée entre copines ou même seule avec Brugnon.

Mais chaque année on met un point d'honneur à s'y arrêter au moins une fois.

Quand on est heureux, quand on est en colère, quand on a quelque chose à fêter ou juste pour le plaisir.

Peut-être parce qu'on y a passé les moments parmi les plus romantiques de notre vie. 

Peut-être pour se souvenir.

Peut-être juste parce qu'on y est bien.

En famille.


jeudi 15 mai 2014

#Projet52 - Semaine 20 - Animaux


ANIMAUX


Cette semaine, je te présente la nouvelle star de demain : Saucisse. Saucisse aime bien faire des selfie - comme tu peux le voir - elle est douce, aimable, jamais un geste plus haut que l'autre... naaaaaaaan je déconne ! Saucisse c'est une furie, une saleté de bestiole qui te réveille à 5h du matin pour aller bouffer tous les sacs plastiques de la maison et s'étouffer à moitié dedans. C'est une bestiole qui veut un câlin mais qui te bouffe la main si tu bouge. Mais bon, c'est Saucisse quoi... 

Pour les habitués, je fais pas de selfie de Gary Potter, mais pas parce que je l'aime pas, juste parce que c'est un chat qui n'aime pas le contact. Il aime les câlins... mais de loin. Genre en se frottant à tes pieds mais en partant en courant si t'approche tes mains. C'est Gary.

(oui, comme tu peux le voir, je n'ai pas de chat "normal", mais c'est pas grave, je suis pas très normale non plus).

La semaine prochaine le thème est "eau"

La Prune

mercredi 14 mai 2014

La crise des 9 mois, quand ton fils, c'est chucky.

Si tu es nullipare ou primipare qui n'a jamais ouvert un bouquin sur l'éducation (sait-on jamais) tu apprendras que, vers 9 mois, les enfants traversent généralement une période compliquée où ils prennent conscience que maman est là, et puis POUF partie, et puis encore là, et puis repartie. Parfois ils ont une petite peur de l'abandon qui arrive. ça dure environ jusqu'à 1 ans et puis ça passe. 

ça c'est la version édulcorée "à pas peur, c'est rien, c'est normal, c'est naturel". 

Les 9 mois de Brugnon sont passés à l'aise Breizh Blaise, pas de pleurs chez la nounou. Les endormissements étaient faciles depuis ses 3 mois, posé dans le lit, bisous, bonne nuit, fermer la porte et pouf plus personne. J'étais donc pas loin de me la péter grave avec mon fils tellement parfait, tellement formidable quand tout d'un coup, mon fils a été changé en monstre. 

ça a commencé vers 10 mois. Souvent il se réveillait pendant la nuit, perte de tétine toussa... mais du jour au lendemain, impossible de le rendormir, il se mettait à hurler dès que je faisais mine de regagner ma chambre. J'ai passé de longs moments à 3h du matin, près de son lit, à dormir debout en me demandant s'il dormait assez pour que je m'évade. Au bout de deux semaines à se régime, j'ai entrepris le cododo en fin de nuit, quand vraiment il ne se rendormait pas. Je ne réfléchissais plus, s'il se mettait à pleurer quand je quittais la chambre, je le mettais dans notre lit et il se rendormait instantanément. ça prend un peu de place, mais ça fait gagner 2 bonnes heures de sommeil. Non négligeable.

Quand il a du passer une semaine chez mes parents, il s'est mis à pleurer dès qu'il ne me voyait plus. Impossible de quitter la chambre le soir sans qu'il se mette à hurler. Mais pas les petites chouineries de bébé non, les gros hurlements de frayeur, avec de grosses larmes, ceux qui t'arrachent ventre et viscères. 

Il voulait les bras, les bras, et encore les bras. Les miens, surtout. 

Au retour à la maison, les couchers sont devenus des tortures. On mettait des heures, en se relayant, et il finissait par se faire happer par le sommeil entre deux sanglots. 

J'étais pas loin de craquer.

Et puis, un jour, première révélation. Pruneau s'est occupé seul de son fils, il l'a couché à 20h30 au lieu de 19h30 comme d'habitude. Le petit n'a pas pleuré. 

J'ai donc décidé qu'on attendrait qu'il soit bien fatigué, épuisé même, avant de faire une tentative. J'ai passé plus de temps à lui faire des câlins. Si les pleurs duraient ou s'intensifiaient, j'allais le rassurer, l'embrasser, puis je tentais à nouveau de quitter la chambre. Au fil des jours, nous avons pu apprivoiser l'absence, la peur, l'angoisse. 

Chose que je refusais depuis sa naissance je l'ai laissé dormir avec son attache tétine (oui, je suis parano). 

Et depuis quelques semaines, Brugnon se déplace en rampant, à une vitesse étonnante, ce qui calme un peu sa grande frustration et lui évite de réclamer les bras à tout bout de champ. 

Miracle. 

Depuis 15 jours (je pense que je peux dire que c'est gagné), Brugnon dort comme un ange. Parfois à 20h, mais souvent avant. Il s'endort sans pleurer - ou très peu. Parfois il se réveille une fois, vers 22h, mais il se rendort aussitôt. Je n'ai plus à me lever pour lui remettre sa tétine, il la trouve tout seul. Et plusieurs fois il ne s'est réveillé après 7h, ce qui, pour un grand habitué des 5h du matin, est un véritable miracle.

Il me colle moins. Je peux à nouveau le poser et faire des choses sans qu'il n'hurle. 

On est heureux. 

Mais je dois avouer que c'est pas la partie de sa petite enfance que j'ai préféré.

Tu crois qu'il dort ? mais non ! Essaie de sortir pour voir !


mardi 13 mai 2014

La fille qui allait fêter les mamans.

A moins de vivre dans une grotte sous-marine à l'autre bout de la planète, tu sais que c'est bientôt la fête des mères. Moi, j'ai encore un peu de mal. Quand on me dit "fête des mères" je pense à ma maman, et, seulement après je me dis "à mais je suis une maman moi aussi, tiens". Comme si c'était bizarre. Comme si c'était pas normal. Moi je suis encore un bébé. Une petite fille. Je suis fragile. Je ne peux pas être maman ! Une maman c'est fort, c'est courageux, ça ne mange pas de bonbons devant Princesse Sarah ! 

Pourtant je le deviens un peu chaque jour. 
 
Il y a un peu plus d'un an, j'assistais à la Mum to be Party dans le salon Clarins de Neuilly sur Seine. On avait été pouponnées, chouchoutées, maquillées, et recouvertes de cadeaux

Parmi tous ces cadeaux (que j'ai tous aimés d'amour et conservés précieusement), il y avait un trousse clarins. 


Je suis gaga de cette trousse. Mais vraiment. Je la trimballe partout, elle est toujours sur ma table de chevet, et malheur à qui y toucherait sans ma permission. C'est MA trousse. 

Dedans la trousse, il y avait des produits, et parmi ces produits, une "eau dynamisante" Clarins. 


En fait, c'est une eau de toilette. Elle coûte un bras (à peu près) mais il parait qu'elle est miraculeuse, qu'elle te fait une peau de princesse et qu'elle rafraichit comme une canette dans un freezer. Alors j'ai tout bien fait comme on m'a dit à l'institut, je l'ai gardée précieusement pour la maternité, pour me rafraichir et me poupouner après l'accouchement. 

Ça a marché. Je veux dire, je ne sais pas si elle a eu un effet quelconque sur ma peau, mais j'ai adoré son odeur de plante, simple, naturelle mais forte comme je les aime. Je m'en suis aspergée tout l'été, emportant mon petit flacon en verre rouge comme un rubis précieux. J'étais grosse, vergéturée et flasque, mais quand je me parfumais le matin, j'avais l'impression d'être Elisabeth Bennet dans Orgueil et Préjugés. 

Et ce qui devait arrivé, arriva. Le flacon s'est vidé. Un jour j'ai eu beau faire "pchit pchit pchit" plus rien. Nenni. Nada.

J'ai eu des choses plus importantes à acheter. Des produits pour mon fils plutôt que pour moi. Je l'avais un peu oublié. Pourtant je le gardais. Mon petit flacon précieux. 

Quand Pruneau m'a demandé ce que je voulais pour la fête des mères (il ne fait pas de cadeau normalement, mais bon, Brugnon est un peu petit encore), je lui ai confié mon petit flacon précieux. Parce que ce n'est plus de "l'eau dynamisante" qu'il y a dedans, c'est le parfum de la maternité, le parfum de mon bébé. C'est le parfum de l'été, de la chaleur, de la famille. Le parfum que mon nouveau-né venait chercher dans mon cou.

Pruneau trouve que je regarde trop en arrière. 

C'est faux. 

Je regarde en avant, je prends en main mon avenir et je vais essayer d'en faire quelque chose de beau. 

Mais j'ai besoin de souvenirs. 

De jolis souvenirs liquides dans un petit flacon rouge. 




lundi 12 mai 2014

La fille qui aimait faire la vaisselle.

J'aime pas faire la vaisselle. Personne n'aime ça, ou presque. C'est pour ça que Dieu a inventé le Lave-vaisselle.

Et puis, quand je suis revenue au boulot (après 8 mois), faire la vaisselle était la seule chose qui me semblait familière. Comme un souvenir de ma vie de maman au foyer. Ça me rappelait les nettoyages de biberons.

Remplir d'eau et de liquide vaisselle, secouer, frotter avec l'écouvillon, rincer, mettre sur l'arbre à biberon. Et avoir les mains qui sentent le liquide vaisselle.

J'ai appris à choisir le liquide vaisselle comme on choisit un shampoing. Quand on fait la vaisselle 8 fois par jour, l'odeur clémentine-chimique du liquide premier prix et les mains qui grattent, on évite.

Au fil des mois on a rangé, entassé, emmagasiné. Les biberons de 160 puis les 260 ml. Les MAM anti-coliques, les Avent, les Dodie, les Tommee Tippee. Les tétines 1, 2 ou 3. Mes placards débordent de biberons. Certains ont beaucoup servit, d'autres pas du tout. 

J'ai du renoncer - bien malgré moi - au biberon câlin du soir au profit de purées plus consistantes (mes nuits me remercient).

Et puis Brugnon a décidé de repousser de lui-même tous les biberons qu'on aurait plus lui proposer en journée. Il ne veut que du solide.

Désormais ne subsiste qu'un seul biberon, un rescapé de sa vie de bébé. Le biberon du matin-câlin, quand on n'est pas bien réveillés, qu'on se colle l'un contre l'autre, et que je sniffe subrepticement ses cheveux parfum Mustela.

Mon fils va avoir 11 mois. Il grandit. Il m'a montré que j'avais raison. Que ce n'est pas la peine de le priver de quelque chose du jour au lendemain, qu'il sera bien capable de s'en passer de lui même quand le moment sera venu.

Et comme d'habitude, mon fils était prêt bien avant que je ne le sois.

Le biberon câlin du matin, je le savoure, j'en profite, je sais qu'il ne sera pas toujours là. C'est celui qui m'aide si bien à commencer la journée, mieux que toutes les tasses à café du monde. C'est mon petit dernier plaisir de bébé.

Remplir, secouer, frotter, rincer. Et avoir les mains qui sentent le liquide vaisselle.

La maternité ça mène à tout.

Même à regretter de ne plus faire la vaisselle.



mardi 6 mai 2014

La musique et nous

J'ai commencé cette conversation avec une amie Triyannaute. Nous étions en voiture, Brugnon commençait à s'énerver et, comprenant ce qu'il voulait, j'ai allumé la musique. Il s'est tut instantanément. Mon amie m'a dit "ah il aime la musique ! C'est bien de l'avoir initié, c'est important !".

ça m'a trotté dans la tête, parce qu'en fait elle semblait admirer un principe d'éducation que nous lui avions donner. Et j'avais l'impression de récolter des lauriers que je ne méritais pas. 

La musique fait partie de ma vie. La musique en général, je parle, pas forcément Tri Yann. J'ai un poste radio depuis l'âge de 7 ans (ce qui a mon époque était exceptionnel) et j'ai avalé de tout. Aznavour, Sardou et Céline Dion du côté de chez mes parents, Nirvana, la Mano Negra, Cranberries et Louise Attack du côté de mes frères et soeurs... plus tard - je ne sais plus comment - j'ai découvert la musique irlandaise, puis Manu Chao en classe d'espagnol (aaaaaaaaaaah ma période Manu Chao, habits trop grands et bonnet péruvien *soupir* ) et enfin, LA REVELATION Tri Yann. 

Depuis j'écoute de tout, j'adore découvrir de nouveaux sons, même si je suis extrêmement fidèle en musique et capable d'écouter les mêmes albums depuis 15 ans sans jamais me lasser. 

Je suis une grande fan de Jazz après-guerre, Glen Miller et les Andrews Sisters sont mes idoles. J'adore la musique folk en général, bretonne et irlandaise en particulier. Et j'aime énormément la musique classique. Je suis une fan inconditionnelle de l'opéra Carmen.

J'ai pratiqué la musique pendant 10 ans et j'ai eu la chance de tomber sur un Pruneau musicien et grand amateur de musique.

Tout ça pour dire que quand nous avons eu un enfant, il nous a paru naturel de l'élever à la musique. Mais par pur égoïsme en fait. 

Il a fait 4 concerts de Tri Yann entre ma première semaine (je ne le savais même pas encore) et mon 7ème mois de grossesse (et uniquement parce que c'est tombé pendant la trêve hivernale, sinon ça aurait été plus !). Je n'ai arrêté qu'après un concert (pourtant assis) au Zénith qui m'a donné des contractions affreuses toute la soirée.

J'ai demandé sur sa liste de naissance un doudou MP3 juste parce que je ne supportais pas les berceuses pré-enregistrées des jouets pour enfant. Quitte à passer des heures à l'endormir, autant le faire avec des choses qu'on aime, pour ne pas pousser la torture trop loin... Alors oui, Brugnon s'est endormi depuis sa naissance sur du Tri Yann, du Malicorne, du Cécile Corbel, du Gaelic Storm, du Carlos Nunez... Quand le doudou n'était pas là, je dégainais l'iphone avec du Soldat Louis, du Gwalarn, de l'EDF... ce que j'écoutais moi-même, en fait.

Et quand nous sommes en voiture nous écoutons ce que nous voulons. Nous n'avons pas changé nos habitudes. C'est Brugnon qui s'adapte à nos goûts, pas l'inverse... 

Nous parlions hier de la différence entre Brugnon et Mirabelle, qui elle ne semble pas du tout passionnée de musique. Mais c'est simplement parce que nous n'avons pas le même mode de vie. Brugnon passe rarement une journée sans que je chante ou qu'il écoute un ou plusieurs morceaux de musique ce qui n'a pas été le cas de Mirabelle dans sa prime enfance. 

Il ne sera pas forcément musicien, il fera bien ce qu'il veut, je n'étais qu'une médiocre clarinettiste et la vie a fait que j'ai arrêté il y a longtemps. Peut être même qu'il détestera Tri Yann (pitié, pas ça !). Mais la musique fera partie de sa vie comme elle fait partie de la mienne, simplement parce que je ne sais pas vivre autrement. 

La Prune


Bandeau de grossesse confectionné main quand je ne pouvais plus rentrer dans les TShirt officiels !

lundi 5 mai 2014

#Projet52 - Semaine 19 - Sur la Route


SUR LA ROUTE

 J'adore rouler. Depuis toujours. Et j'adore conduire. Si jamais je ne sais pas quoi faire, si je tourne en rond, si Brugnon est chouineur, j'ai toujours la même solution : Simone. Simone c'est ma voiture depuis le mois d'octobre. Une grande Voiture, une voiture de maman, avec son toit panoramique, son siège bébé et ses morceaux de gâteau écrasés sur le siège arrière. 

Et on roule. Longtemps. Sans but précis. On s'arrête le temps de manger ou de faire une promenade, mais souvent, on roule. Sur la route, avec un peu de musique, mon fils se calme instantanément. Sur la route, avec un peu de musique, j'oublie tout. Je voyage. Je change d'univers. Je revis. 

En sillonnant les routes de ma région que je finis par connaître par coeur, c'est comme si je reprenais force. En avalant l'asphalte, je reprends vie. 

La route, c'est mon paradis. 

Ça peut aussi être un enfer. 

Alors comme photo cette semaine, j'ai décidé de mettre un instantané de notre balade d'hier, pendant une sieste tant attendue d'un Brugnon particulièrement chouineur, sous un ciel bleu azur, quelque part près de Rouen.

La Prune

#Projet52 - Semaine 18 - Alphabet

ALPHABET


J'avoue que j'ai eu du mal pour celui-là, pas d'inspiration, pas de motivation... et puis le petit refrain est arrivé "je connais mon alphabet, chantes avec moi s'il te plait".... Cette chanson j'ai du l'entendre douze milliards de fois depuis Noël (approximativement). C'est celle de la table d'activité de Brugnon, gentiment offerte par Moune et Pajp's. 

Il l'adore. Il adore toucher à tout, tourner et retourner les pages, écouter les chansons, voir les lumières clignoter... 

Mais mes oreilles, au bout du 126 ème passage de "1.2.3" à "ABC" commencent à souffrir un peu. 

Mais QUI a inventé les jouets musicaux ? 

QUI ?




vendredi 2 mai 2014

Enfant et lien social

Je tiens à écrire après la lecture de cet article qui m'a profondément choquée. D'ailleurs, je suis choquée tous les jours de la violence qui s'installe dans notre société sans raison, la "violence gratuite" qu'on appelle ça. 

Quand tu tombes enceinte, ton nombril devient le centre du monde et les gens ne peuvent pas s’empêcher de te parler, voire même de te toucher. Et même si parfois c'est désagréable, qu'on aimerait bien rester dans sa bulle, je n'ai jamais refusé la discussion et j'ai - au pire - répondu poliment aux questions qu'on me posait, au mieux engagé de vraies discussions avec des personnes qui avaient envie de parler. 

Et depuis la naissance de bébé c'est pareil - même pire mieux. Comme je le balade partout depuis qu'il est tout bébé, que j'ai donné des biberons et changé des couches dans des endroits improbables, j'ai souvent attiré l'attention et les remarques de beaucoup de gens. Je me souviens d'une fois où je nourrissais Brugnon, qui avait à peine 15 jours, sur un banc près d'un parc. Le nombre de touristes qui se sont arrêtés était impressionnant !

Alors, oui, quand il s'agit d'un homme profondément aviné et à l'hygiène douteuse qui se rapproche un peu trop près de ma progéniture, j'ai déjà eu des angoisses. Parfois j'ai du mettre le holà, notamment à cette dame qui voulait absolument que sa fille donne le biberon à mon fils, alors que je ne la connaissais pas du tout. Mais la plupart du temps, ça me fait plaisir. Parce que ça part presque toujours d'une bonne intention. Parce que ça fait ressortir le meilleur des gens. Et parce que ça leur fait un peu oublier leur quotidien, le temps d'un échange. 

La petite vieille qui ne voit pas beaucoup sa famille et qui sourit à mon fils. La quadra qui remet sa tétine en disant que ça lui rappelle des souvenirs. L'homme stressé qui arrive à sourire de ses bavardages. La caissière qui s’esclaffe quand mon fils hurle sa joie et que je lui dit que ça ne fait pas. Les touristes qui se foutent de ma gueule quand je cours à travers tout le musée pour la 3ème fois récupérer un jouet qui roule (saloperie !). La mère de famille qui voit son enfant échanger avec le miens dans leur dialecte à eux. Et parce que mon fils y prend plaisir. Il sourit à tout le monde, il fait des mines, son "séducteur" comme j'ai coutume de dire, il cherche le regard des gens.

Ça s'appelle la vie. 


Et même si parfois on n'a pas envie de parler, même si parfois on n'a pas envie de les entendre raconter leur vie, que parfois on n'a pas le temps, il faut au moins laisser faire. Parce que ça apprend à nos enfants à interagir avec le monde, à s'ouvrir aux autres. Parce que ça créé le "lien social" qui manque tant à nos vies d'aujourd'hui. Parce que ça fait plaisir à tout le monde.

Et dans une société du "chacun pour soi" et des écrans qui dirigent tout, un peu de "vraies" relations humaines, ça fait pas de mal. 



La Prune

Balade en poussette #9 - Le Pegasus Bridge Memorial

Si tu me connais, tu sais que je suis très portée sur l'histoire de la Seconde Guerre Mondiale et que j'ai la chance de vivre dans une région où les vestiges du débarquement sont encore visibles.

En ce jeudi 1er mai, comme il faisait un temps de chiotte, nous avons décidé de nous arrêter au mémorial du Pegasus Bridge situé près de Caen. 

Le Pegasus Bridge, pour ceux qui ne le connaissent pas, est un pont tournant construit par Gustave Eiffel traversant le Canal de Caen entre Bénouville et Ranville. Il a été pris d'assaut par la 6ème division aéroportée britannique le 6 juin 1944 vers minuit, marquant le début des hostilités du D-DAY. Il a été rebaptisé "Pegasus" en mémoire des parachutistes dont l'emblème était le célèbre cheval ailé. 

Comment ça se présente ?

J'ai eu un mauvais pressentiment au départ. Le parking est minuscule et le panneau indiquant un parking à 50 m n'est qu'un leurre. En entrant dans le musée, j'ai cru qu'il était gratuit (on aurait même pu frauder) parce qu'il n'y avait personne à l'accueil et aucun tarif affiché. Finalement, après un quart d'heure d'attente (et parce que je suis très honnête) j'ai fini par choper un membre du personnel qui me dira très gentiment que non, le musée n'est pas gratuit mais que oui, il est accessible en poussettes (mais bon, je me méfie quand même). 

Le musée n'est pas très grand, mais extrêmement riche. Il y a des photos partout et surtout un nombre incalculable d'objets. Armes, munitions, parachutes... il y a même tout l'attirail médical, une poupée leurre utilisée lors des largages pour tromper l'ennemi, un grand nombre d'uniformes... Beaucoup sont des dons de soldats ou de familles. 

Et chaque objet est accompagné de son histoire. Ici une flasque, offerte à un soldat par sa fille et dont le contenu a été utilisé pour tenter vainement de le réanimer suite à une blessure mortelle. Là, la photo d'un soldat mort au combat, accompagnée des différents courriers administratifs, télégrammes, courriers aux parents "j'écrirai peu, car les mots ne sont rien comparés à la peine qui est la votre..."  Là encore, un casque dont le trou ne laisse aucun doute sur le sort de l'homme qui le portait.. J'ai été très touchée, on se plonge vraiment dans le quotidien de ces troupes alliées libératrices... J'ai également été particulièrement marquée par les objets dont on ne s'attend pas à ce qu'ils aient été conservés tels que les croix marquant l'emplacement des tombes provisoires.


Je crois que ce qui m'a le plus émue - autant par la célébrité de l'histoire que parce que je ne m'attendais pas à trouver ça là - c'est la cornemuse de Bill Millin. Si son nom ne te dit rien, je suis sûre que tu connais l'histoire de cet homme qui a joué de la cornemuse au milieu du débarquement, au mépris du danger. Il a également fait la traversée du Pegasus Bridge en accompagnant ses camarades. 




Il y a également une partie extérieure. Et là BAM ! De surprise en surprise, mon coeur a fait des bonds ! D'abord, il y a le vrai Pegasus Bridge (il a été remplacé par un pont moderne plus grand) qui trône fièrement en plein milieu, et tu peux même monter dessus ! 


Il y a également de nombreux engins légers ou lourds, un pont Bailey qui est un pont "en kit" qui permettait aux alliés de remplacer provisoirement les ponts détruits par les bombardements. Il y a aussi un morceau de planeur Horsa de 8m de long et - je garde le meilleur pour la fin - un planeur Horsa moderne, reconstruit à l'identique et taille réelle avec les moyens de l'époque - ils ont même poussé le vice jusqu'à peindre les bandes blanches au balais comme ça avait été fait, à la va-vite, juste avant le débarquement ! Hyper impressionnant ! 

oups, pardon pour le doigt !


Les restes détruits du Horsa

 Accessibilité / Installations

Ce qu'il y a de bien avec ce musée, c'est qu'il a été créé par et pour les vétérans. Du coup, l'ensemble du musée est plat et accessible. Il y a des plans inclinés pour entrer dans les différentes "baraques" du parc. Il y a juste une petite difficulté devant le monument dédié aux troupes, à cause du gravier, mais rien d'insurmontable. On peut même monter sur le pont en poussettes. Les seules marches sont pour accéder à la cabine du Horsa, ce qui bien sûr est impossible avec bébé (c'était pas fait pour ça !). Il y a des bancs partout dans le parc et ils font d'ailleurs partie intégrante de l'histoire du musée, puisqu'ils ont été donnés par les différentes familles en mémoire des troupes. J'avoue que je n'ai pas testé les toilettes mais je pense qu'elles doivent être accessibles également. Le seul bémol, c'est que pour sortir il faut passer un tourniquet et donc impossible en poussette. Mais en retournant à l'entrée ils vous feront sortir sans problème. J'avoue par contre ne pas avoir regardé le film présenté, la patience de Brugnon ayant des limites.

A la sortie il y a une boutique extrêmement fournie où vous trouverez tout, de la collection de porte clés jusqu'aux livres sur les camps de concentration en passant par les bérets basques...  etc etc.



On en pense quoi ? 

A recommander chaudement si vous vous intéressez à la Seconde Guerre Mondiale et au Débarquement. Je pense que tout le monde peut y trouver son intérêt.. les objets de la vie quotidienne et les différentes histoires, la tactique et les engins militaires... il y en a pour tous les goûts !



Prix

7.50 € par adulte
4.50 € par enfant 
Gratuit pour les bébés (mais je ne sais pas jusqu'à quel âge). 

Durée de la visite : environ 1h-1h30

Plus d'infos sur le site

Accessibilité : 9/10
Installations : 7/10
Impression : 10/10