jeudi 31 juillet 2014

#Projet52 - Semaine 31 - Bulles

BULLES


C'est un savoir-faire millénaire qu'on se transmet de génération en génération depuis euh... au moins 2 générations. Je le tiens de mon père, qui lui même le tenait de son père (en fait, j'en sais rien, mais ça fait classe, dit comme ça !). Et je transmettrais ce savoir à mon fils, parce que c'est quand même super cool. 

Quand je l'ai montré à Pruneau la première fois, il n'a pas relevé (ingrat). Mais aujourd'hui il a pleinement conscience de la dextérité du geste, de l'entrainement qu'il m'a fallu pour obtenir, au fil des ans, un résultat aussi parfait à chaque fois (ou disons, un coup sur trois). Enfin, il a surtout conscience que quand on a un grumeau impatient, ça peut être super utile.

Je n'ai jamais entendu personne dire qu'il avait ce don unique, mais en même temps, on parle pas souvent de ça dans les soirées. C'est un sujet qui reste assez tabou. 

D'ailleurs, si quelqu'un d'autre possède ce don exceptionnel, qu'il n'hésite pas à m'en parler, nous sommes tellement uniques ! 

Bref,

Je sais faire des bulles avec mes mains.


Grandiose !
Hey, What did u expect ? 

C'est la classe quand même ! 

Si, quand même ! 

Non ? 





La semaine prochaine, le thème sera "parfum". 

Bisous !

mardi 29 juillet 2014

Balade en poussette #11 - Le Château de Vaux-le-Vicomte

Bon en vrai, je triche un peu, parce qu'on n'y est pas allés en poussette, mais en porte bébé. Mais je voulais quand même en parler ! 

Vaux-le-Vicomte est l'un des fleurons du patrimoine Français et parmi les plus connus. Il a été bâti par Nicolas Fouquet, surintendant des finances de Louis XIV. Ce château est entré dans l'histoire. Fouquet y a en effet organisé une fête somptueuse, aidé par le fameux cuisinier Vatel, fête tellement magnifique que le Roi est entré dans une rage folle (il avait un peu les chevilles enflées, le père Louis) et on dit que c'est (en partie) à cause de ça que Fouquet à été arrêté et emprisonné à vie. Après quoi Louis XIV a gentiment pillé le domaine  et s'en est inspiré pour créer Versailles. 



Alors, Vaux-le-Vicomte, c'est comment ?


Le domaine est parfaitement indiqué et fléché, facile d'accès en voiture avec de grands parking. L'entrée est majestueuse, on est directement transportés !

L'entrée se fait par une annexe au château, avec un bon nombre d'escaliers à descendre, et on nous informe en bas que le château n'est pas ouvert aux poussettes. J'ai regardé avec compassion le couple en train de se disputer parce que "tu vois j'avais raison, on aurait du la laisser à la voiture, la poussette, mais qu'est-ce qu'on va faire maintenant hein ? dis !". 

La note est salée, 16.50 € par tête, gratuit pour les bébés

Nous commençons par les dépendances. Le domaine est magnifiquement conservé et bien entretenu, tout y est beau et propre. On y visite un joli musée des équipages installé dans les écuries. Des Jolies Berlines aux voitures à Poney, il est très intéressant et les voitures bien conservées.

Le Château n'est effectivement pas accessible aux poussettes, puisque l'entrée se fait par des escaliers et qu'on visite essentiellement le premier étage et les sous-sols. 

On y découvre les appartements un peu austères de Nicolas Fouquet et sa chambre tendue de rouge, puis l'appartement, plus féminin, de Madame. Nous traversons les salles magnifiquement meublées pour arriver au dôme. Là, on vous propose de visiter le haut du dôme pour... 3€ supplémentaires. Alors on n'est pas rapiats hein, mais quand on a payé 16.50 € pour le parc ET le château, c'est pour visiter le parc ET le château, on ne va pas payer un supplément !

On pourra néanmoins savourer le dôme par le dessous (impressionnant !), les cuisines de Vatel joliment mises en scènes et les appartements du Roi.

Ensuite, viennent les jardins. Là encore, on nous invite à emprunter des voiturettes électriques pour 13 € supplémentaires pour 45 min, ce que nous refusons, bien que nous soyons ainsi privés d'une partie du domaine, car il est monstrueusement grand. Nous nous arrêtons sur un banc à l'ombre pour faire manger et changer Brugnon. Les jardins sont accessibles aux poussettes, mais il y a des escaliers dans le fond (même si on peut passer par la voie réservée aux voiturettes) et des graviers qui n'auraient pas plu à ma poussette citadine.

Resto avec vue pour Brugnon !
Les jardins portent la touche de Le Nôtre et tout rappelle Versailles, des grands plans d'eau en longueur aux grottes artificielles, tout a effectivement un goût de déjà vu. Nous faisons toute la première partie des jardins, avant les plans d'eau, avant de rebrousser chemin. Il est midi, j'ai faim, et j'ai oublié la casquette de Brugnon (mère en carton, le retour). 

Nous nous arrêtons à "l'écureuil", le restaurant self service à l'entrée. Le repas est bon, même si un peu cher (40 € pour 2, plat, dessert et boisson). La salle est très sympa, poutres apparentes et vieilles tables en bois, et possède au moins une dizaine de chaises hautes, un bon point !

Il y a des toilettes avec table à langer mais je ne l'ai pas utilisée.




Nous passons par l'inévitable boutique (j'ai eu envie d'acheter plein de choses, pour une fois que tout n'est pas kitchissime) et nous craquons pour une idée que nous trouvons excellente : Financer une ardoise qui servira à la réfection du toit, que nous pouvons graver à notre aise, et rentrer à la maison avec une des ardoises utilisées lors de la précédente restauration en 1875 ! 


Il y aura donc bientôt, quelque part là haut, une ardoise avec le prénom de Brugnon, sa date de naissance, la date de notre passage et nos initiales... Bon, personne ne la verra, mais nous on le saura, voilà !

Pour conclure, une belle balade en famille, à privilégier avec de grands enfants ou un porte bébé !

Accessibilité :4/10
Installations : 8/10
Impressions : 8/10

lundi 28 juillet 2014

Ma Reconversion Professionnelle #2

Comme je te le disais ici j'ai décidé de tout plaquer pour tenter de passer le concours d'entrée en formation d'Auxiliaire en puericulture (oui tout ça). 

Pour me permettre de préparer ce concours puis la formation sans finir aux restos du coeur, il fallait que je puisse toucher le chômage. Pour cela, la démission m'était impossible, la seule solution était la : 

Rupture conventionnelle. 


La rupture conventionnelle est un dispositif émanant du salarié ou de l'employeur qui permet aux deux parties de se séparer en bon terme. Pour ma part, étant en bonnes relations avec mes employeurs, je me suis laissée guider par leurs avocats car la procédure est assez complexe. Il faut tout d'abord écrire une lettre demandant la rupture conventionnelle. Puis l'employeur transmet lui-même un courrier ainsi qu'une notice descriptive. Cette notice rappelle les droits et les devoirs liés à la rupture. Elle mentionne notamment les réunions prévues avec l'employeur, l'indemnité qui sera versée, le délai de rétractation et le DIF (Droit Individuel de Formation) qui est maintenu (et qui normalement devrait me permettre de payer ma formation, donc). 

Mon employeur a compris ma demande et m'a informé qu'en raison de mes 7 années de bons et loyaux services, il m'octroyait la rupture conventionnelle et son indemnité de départ.

S'en sont suivis deux entretiens (qui peuvent être assistés, chez nous c'était de simples formalités) assorties de courriers les confirmant. A la fin des 15 jours de délai de rétractation, le dossier a été déposé à la DIRECCTE (Direction Régionale des Entreprises, de la Concurrence, du Travail et de l'Emploi).  C'est cet organisme qui se charge de veiller à ce que la demande soit bien conforme au code du travail.

La procédure suit donc son cours. 


De mon côté je continue à réviser (de temps en temps) (quand j'ai le temps) (quand je fais pas mes ongles et quand je brode pas) même s'il apparait que le concours d'entrée sera plus léger du fait de mon niveau d'études. Je suis exempte de l'épreuve de culture générale, mais j'ai néanmoins une épreuve écrite et une épreuve orale, et il n'y a que 20 places par session, j'ai intérêt à tout déchirer.

A la maison, j'ai négocié avec la nounou pour passer à des journées de 9h-16h au lieu de 7h30-19h pour profiter de mon loulou tout en ayant du temps pour réviser et suffisamment d'heures pour lui permettre de vivre, bien sûr. 

L'inscription au concours se fait en janvier, le concours est réparti en février/mars/avril. 

Je suis contente d'arrêter ce travail, je commence vraiment à en avoir marre. J'ai la motivation pour réviser même si je sais que je prends un risque en étant à la maison d'être distraite par autre chose. J'ai toujours un peu l'impression de sauter sans filet et de risquer gros (et si Pôle Emploi refuse de financer ma formation ? Et si je rate le concours ? Et si je n'ai pas le diplôme ?) mais pour l'instant je ne vois qu'une chose : je vais récupérer ma vie, retrouver du temps pour m'occuper de moi, de mon avenir, et de mon fils. Et ça, c'est top.


vendredi 25 juillet 2014

Le cododo - Pour/Contre

Je précise ici qu'il s'agit de mon expérience, et non d'une étude scientifique de quelque nature que ce soit. 

J'ai bien conscience que le cododo est fréquemment décrié et qu'on le suspecte d'être à l'origine de nombreuses morts par étouffement.

Nous n'avons jamais fait de cododo pendant ses premières semaines, surtout parce que j'avais la trouille qu'il soit étouffé par les chats, qui dorment avec nous. Il dormait donc au mieux dans la nacelle de sa poussette, au pire dans le Doomoo nid (ce n'est pas conseillé, mais quand il te reste à peine 1h avant le biberon suivant, tu chipotes pas !). A partir d'un mois il a dormi dans son lit, dans sa chambre.

Je pratique le cododo seulement depuis les 10 mois de Brugnon, quand remettre la tétine n'a plus suffit à le rendormir la nuit (Peur de l'Abandon je t’exècre). Je le pratique de manière occasionnelle. Je couche Brugnon dans son lit, s'il y dort toute la nuit tant mieux, s'il se réveille, j'attends de voir s'il se rendort tout seul, et s'il hurle à s'en faire crever les tympans, je le prends dans notre lit.

Cette petite mise au point faite, voici ce que j'ai retenu de ces 3 mois :

POUR : 

C'est un moment de complicité partagé avec bébé. C'est quand même super agréable de sentir son petit bout de chou contre soi, d'être sûre qu'il va bien, et de se réveiller avec des câlins.

CONTRE :

Un bébé qui dort, c'est des coups de pieds, des gifles, ça se tortille dans tous les sens. Le prochain qui me dit qu'il "dort comme un bébé" je le regarderais plus pareil.

POUR :

Bébé DORT. C'est instantané. Parfois avant même que sa tête ne touche l'oreiller il est déjà endormi. (Certains vont dire que c'est du caprice, je les vois venir). Et si jamais il a un soucis dans la nuit, on peut intervenir avant même qu'il se réveille "pour de bon". Et ça, ça sauve des nuits, je peux te le dire.

CONTRE :

Un bébé, c'est une vraie bouillotte.Et c'est toujours quand il fait 25 degrés dans la chambre qu'il décide de te coller au maximum. 

POUR

On voyage léger. Je ne m'embarrasse plus de ce foutu lit parapluie qui pèse une tonne, prend tout le coffre et demande un diplôme de l''ENA pour être monté. Quand c'est pour une nuit, on cododote, et puis c'est tout. Parce que ça marche partout et que t'as pas besoin de te demander si ya la place pour le lit ou si tu vas devoir abattre une cloison pour pouvoir l'installer.

Euh... Pruneau... on fait pipi dans la douche ou bien ?



CONTRE

L'angoisse de la chute. Une fois j'ai senti Brugnon gigoter et je l'ai rattrapé juste sous les bras au moment où ses jambes pendaient dans le vide. Mais Pruneau venait de partir au boulot, quand on est deux adultes dans le lit, c'est plus facile (et sinon, on met des coussins).

POUR

On est détendus. J'angoisse beaucoup moins des nuits pourries parce que je sais que, à défaut, je pourrais au moins dormir un peu grâce au cododo.

CONTRE

Pour l'intimité du couple, tu repasseras. 

POUR

ça peut être juste un moyen de rendormir bébé. Et quand il est bien bien endormi (mais alors BIEN hein, pas à moitié, sinon ça marche pas) tu peux aller le remettre dans son lit. Quand ça marche, c'est vraiment super. 

CONTRE

Quand bébé décide de faire la grasse mat, tu peux rien faire. Parce que tu seras obligée de vérifier toutes les 3 secondes qu'il ne tombe pas. Tu vas faire pipi en 4ème vitesse et tu bois ton café sur un coin du lit. La loose. (mais en même temps, les grasse mat de bébé, c'est vachement rare).



Comme tu peux le voir il y a de bons et de mauvais côtés au cododo. Je préfère largement quand Brugnon dort dans son lit, j'ai un sommeil de meilleure qualité, je suis plus sereine, plus reposée. Mais notre ostéo nous ayant confirmé que Brugnon était un bébé anxieux, le cododo permet de le rassurer, de le calmer et d'avoir des nuits un poil plus longues que si on essayait de le rendormir dans son lit. 

Et toi ? Tu cododote ou pas ?

jeudi 24 juillet 2014

#Projet52 - Semaine 30 - Shoes



SHOES


(Moune, Pap's, "Shoes", ça veut dire CHAUSSURES) (je précise quand même). 

Donc cette semaine, je profite du thème pour te présenter ma récolte des soldes, à savoir : 

- à gauche, une paire de Scholl en taille 40 mais qui sont réglables, achetées parce que j'avais mal aux pieds en pharmacie mais qui (malheureusement) m'ont quand même fait mal aux pieds (au niveau des sangles, sinon ça serait pas drôle). 

- En haut, une paire de ballerines rose ("ça va bien avec le personnage" comme dirait Pruneau) copie conforme de la paire offerte par Pruneau chez MIM en mai je crois. Elles se sont complètement ouvertes sur le devant, j'ai jamais vu une paire se déglinguer aussi vite... mais elles sont super confortables, et elles étaient soldées à 4€, alors bon... 

- A droite, ma petite folie pour mon anniversaire, ma première VRAI paire de converse, couleur menthe s'il vous plait (so rockabilly) ! 

- En bas une paire de sandales marron, qui me font mal entre les doigts de pieds (la preuve avec le magnifaïque pansement) mais j'ai eu tellement de mal à trouver une paire soldée en 41 que je ne vais pas me battre plus avec le destin. 

Voilà voilà ! 

La semaine prochaine, le thème sera "bulles". 


La Prune

mercredi 23 juillet 2014

Toxique

J'ai failli me faire avoir. C'est pas passé loin. Jusque là, j'avais pourtant bien réagis, riant des rumeurs qui trainaient sur mon compte. Mais un tout petit sous-entendu à failli me faire replonger. J'ai ressentis le besoin de me justifier, de me défendre.

Et puis je me suis souvenue de la promesse que je me suis faite, de la fille que je suis devenue. 

Je suis au dessus de ça, aujourd'hui.

Je ne gaspillerais plus mon temps à me battre contre des vampires émotionnels qui se repaissent de ton malheur comme une araignée sur sa toile. 

Mon énergie, je la consacre à construire, à soutenir, à aider. 

Pas à me défendre dans des débats stériles.

Je ne me ferais plus avoir.

Vous n'êtes rien.

Fuck. 





La Prune a testé pour toi - La Collection été "Si tu vas à Rio" de Jacotte !

Jacotte si tu ne connais pas, c'est un site qui propose des produits de beauté et surtout qui te permet - si tu es sélectionnée - de tester tout un tas d'échantillons gratuitement à chaque saison. 

J'ai eu la chance de recevoir la pochette d'été


"Si tu vas à Rio"


Comme tu peux le voir, cette pochette trop mimi estcomposée de deux exfoliants visage au kiwi Lady Green, un contour des yeux Iroisie et mes trois produits chouchou dont j'ai décidé de te parler aujourd'hui.


Le savon Odor de Rosas de Phebo


Comme tu peux le voir, je suis une grande fan de savons. J'en ai tout plein, certains achetés, d'autres offerts, mais tous utilisés ! C'est mon rituel du matin, ma "toilette de chat" comme je l'appelle, celle qui réveille, celle qui sent bon, celle qui permet de bien commencer la journée ! .

Le savon Odor de Rosas, c'est le petit savon couleur ambrée que tu vois en bas à droite. Son packaging rétro est tout écrit en portugais, normal, il vient directement do Brasil ! Il sent bon, une odeur musquée proche de l'encens. Il est super agréable, je l'adore !




Alors ça, c'est LA révélation pour les peaux sèches. La lotion antisèche est prévue pour les petits bobos des peaux d'enfants à partir de 36 mois (à cause des huiles essentielles). Comme mon fils n'en a que 12, je l'ai gardée égoïstement pour moi. Il se trouve que j'ai une peau ultra sèche à certains points clés (pommettes, arrêtes du nez) et plutôt grasse ailleurs. 

Cette huile est miraculeuse, pas trop grasse, mais assez hydratante, une toute petite goutte suffit à calmer les irritations de ma pauvre petite peau fragile. J'en mets tous les jours en complément d'une crème de jour et après mes masques à l'argile. Elle est aussi très apaisante pour les piqûres de moustique (merci au moustique qui s'est dévoué pour me la faire tester, non, vraiment, c'est sympa).

C'est mon produit miracle !
source


Un gel antibactérien au citron, dont l'odeur s'approche plus du parfum pour homme que des gels aseptisés odeur hôpital qu'on traine habituellement ! Comment ne pas l'adopter ?


J'ai beaucoup aimé l'exfolient aussi, mais j'utilise peu de contour des yeux je peux donc difficilement comparer, mais j'ai été ravie de tester ces produits et j'espère pouvoir tester la pochette de la saison prochaine ! 


La Prune

mardi 22 juillet 2014

La poisse on l'a, ou on l'a pas.

La poisse c'est plus qu'un état de fait. C'est un état d'esprit. Une philosophie de vie. On l'a, ou on l'a pas. Et je pense que je suis bien dans le rôle là, ça va. Je maîtrise quand même pas mal. 

Ici je te parlais déjà de mes fameux cycles de poisse. Généralement ce sont des petits trucs qui s'accumulent, par-ci, par-là... au départ tu n'y prête pas trop attention, tu crois que c'est juste pas ta journée... et tu fini par hurler de désespoir "mais c'est pas bientôt fini non ?!".

Je vais te narrer le dernier en date, il a duré trois jours, et trois jours, c'est long. Prends ta respiration, je t'emmène dans le monde merveilleux des amateurs de Pierre Richard.

Mercredi 


Avant de sortir de ma station RER, je m'arrête prendre un café et un un pain au chocolat à emporter. Au moment de passer la porte pour sortir de la station, tu sais les grosses portes métalliques des stations de RER ? La dame devant moi me tient la porte le temps que j'arrive. Elle était pas obligée hein. J'ai rien demandé moi. Et elle s'est vachement bien débrouillée parce qu'elle me l'a lâchée pile en pleine tronche. Pas avant (quand j'aurais pu l'arrêter avec mon pied). Pas après (quand ma masse toute entière aurait pu servir de bouclier). Non PILE quand j'arrivais. Juste de manière à ce que je me fasse doucher au café, et brûlant, tant qu'à faire. 

Je te passes la commande MIM que j'ai du faire deux fois (vu qu'une sal*pe a piqué la dernière paire de sandale ET le dernier jean en taille 46 juste avant que je valide) et qui la deuxième fois n'a pas été validée. Elle était bien payée, ça oui, pas de doute, mais il a fallu 4h, 1 appel et 1 mail au SAV pour qu'elle soit acceptée. Ahem.

Et puis j'ai eu un appel de La Poste. Ah non pardon, un appel d'une amie concernant un colis perdu par la Poste. Tu arrives à la poste avec ton petit avis de passage et on t'informe aimablement qu'on ne sait pas où il est. C'est fou cette faille spatio-temporelle qui fait que ton colis disparait entre chez toi et la Poste. Dire qu'il suffirait que tu travailles pas pour que ça n'arrive pas. Bref, une fois de plus je me suis fait une raison, j'ai donné mon numéro en sachant pertinemment qu'il n'y avait aucun espoir et que c'était sûrement un facteur très intéressé par mon couvercle de Micro Vap Tupperware couleur Prune (forcément) qui s'était servi au passage. J'ai été mauvaise langue. Mon colis n'a pas été volé. Non. Il a voyagé. Il est retourné à l'envoyeur pour cause de non réclamation. GROS LOL. Ou pas.

Jeudi


Je suis rentrée chez moi tranquillement après une journée calme, 1h de train, 45 minutes de voiture (c'est les vacances). J'arrive à 500 m de la maison, juste dans le village à côté, petit rond point tout mignon et là BAM ! Grand coup dans le dos. Tout qui vole dans la voiture. C'était pas fort, mais on vient de me rentrer dedans, et ça fait tout drôle, quand même. On passe sur la grosse frayeur après m'être rendue compte que ma carte verte était périmée depuis 4 mois et le retournage en règle de l'appartement pour trouver le contrat d'assurance (et Pruneau qui finalement mettra la main sur la bonne carte verte qui trainait dans un coin) (ahem).

Vendredi


Je dépose Simone chez Citroën. Simone est sous garantie et j'ai un problème de "système anti-pollution défaillant" de temps en temps. Je dépose donc Simone et je vais attraper mon train. J'ai prévenu que j'arriverais sans doute en retard. Et il faut que je parte plus tôt car le garage ferme à 18h et n'ouvrent pas le du week end. Au moment où j'arrive à la gare, le train part. Devant mes yeux. Avec 4 minutes d'avance. Oui oui, d'avance (soulignons-le, c'est tellement rare). Quel bel excès de zèle à la SNCF. Je m'en voudrais presque de les critiquer tout le temps, tiens.  Je dois donc attendre plus d'une demi heure pour le prochain train, je vais arriver super tard au boulot, et j'ai de plus en plus mal au dos. Inutile d'insister. Je file aux urgences. Bon, au final, je n'avais rien, youpi.

On passera sur la journée sans voiture et les chaussures Scholl achetées chères en pharmacie parce que j'avais mal aux pieds et qui m'ont fait... mal aux pieds. 

Le soir je retourne chercher ma voiture et l'on m'informe que n'ayant pas fait ma révision à 60 000 km (oui, je l'ai fait plus tard, mais tout était OK, c'est ce que j'ai retenu), la garantie saute parce que j'ai mal entretenu Simone et on me fait un devis (tiens-toi bien) de 1250 € pour changer la pompe à injection. Rien que ça. Cette voiture me coutera plus cher en 9 mois que ma bonne vieille Titine dans toute sa vie. 

J'ai attendu vainement le tremblement de terre ou le tsunami (on sait jamais, les rivages de l'Eure sont impénétrables) mais non. A peine un gros orage de grêle. J'étais presque déçue.

Lâches cette poupée Voodoo, LACHES LA !!!


lundi 21 juillet 2014

Promis mon fils.

Depuis la naissance de Brugnon, je lui promets toujours tout un tas de truc. Bon généralement il s'en fout ou il ne comprend pas, mais c'est pas grave. C'est important pour moi. Quand Pruneau me dit "mais pourquoi tu t'embête ?" je réponds "je l'ai promis à Brugnon". C'est mes mini-challenges à moi. Parce que ça me semble essentiel. Parce que ça me parait vital dans une enfance heureuse. Parce qu'en tombant enceinte, je me suis promis à moi de rendre mon fils heureux. 

Je lui ai promis qu'il serait Normand. 


Cela revêtait une importance capitale pour moi. Parce que je suis née en Ile de France, la région qui a le moins d'identité culturelle de tout le pays. Je ne vois aucune fierté à dire qu'on est né dans le 78, sauf peut être pour les fans du PSG (donc pas moi) et encore. Pour Brugnon j'avais le choix entre la Région Parisienne, le Centre et la Normandie (rassures-toi, je ne suis pas folle, j'habite juste entre 3 départements) et c'est la Normandie que j'ai choisi, même si c'était la plus loin, parce que c'est là que nous habitons, c'est notre région, et Brugnon est le premier de toute la lignée Prune-Pruneau à y être né. C'est beau quand même !

Je lui ai promis qu'on sortirait tout le temps. 


Que je lui ferais découvrir le monde, qu'on ne resterait jamais enfermés à la maison à ne rien faire. J'ai promis de lui faire découvrir tous les endroits que j'aime. Résultat on est toujours en vadrouille. Après, lui, tant qu'il mange, qu'il dort et que je suis là, il se fout du décor, mais tout de même !

Je lui ai promis qu'il irait voir la mer. 


Parce que je suis une fille de la mer. Parce que vivre au bord de la mer est un de mes rêves. Parce que, si je n'ai pas accès à la mer, j'ai l'impression d'étouffer, d'être enfermée. Bon, en vrai, Brugnon déteste le sable et se met en mode "Flamant Rose" dans l'eau parce qu'il a peur. Mais il y est allé, déjà. 

source

Je lui ai promis que je ferai un gâteau pour son anniversaire. 


Alors que je suis une vraie quiche en cuisine (c'est le cas de le dire) (ahahaha) (ou pas). Même si ce n'était qu'un gâteau au yaourt, que personne n'en a mangé (à part mes collègues de boulot le lendemain) et que Brugnon n'y a même pas goûté. Je lui ai fait un gâteau. On va pas chipoter. 

Je lui ai promis qu'on partirait en vacances, et qu'il y aurait une piscine. 


Celui là, j'ai galéré pour le réaliser. Parce que je n'ai finalement eu droit qu'à 15 jours de vacances et que ça ne tombe pas pendant les vacances de Pruneau. J'ai donc du me saigner pour nous offrir 4 jours et 3 nuits dans un village vacances avec piscine. Je ne sais pas s'il va aimer, mais ma promesse sera tenue !

Je lui ai promis de tout faire pour qu'on passe plus de temps ensemble. 


Il y a 7 mois je lui ai fait la promesse, en reprenant le boulot, que je trouverais un moyen pour qu'il ne passe plus la majorité de son temps chez une étrangère à la famille (même si on l'aime bien, c'est juste que je considère que je n'ai pas fait un enfant pour ne pas l'élever derrière... sinon ça sert à rien !). Il m'a fallu du temps, du courage, un peu d'inconscience aussi peut être. Mais aujourd'hui je sais que j'ai réussis. Je compte les jours avec lui.

Dans deux mois et demi, mon fils, nous passerons plus de temps ensemble. 


Promis. 

Mon FAMEUX gâteau au yaourt !

samedi 19 juillet 2014

Baby Look #38

Rassures-toi, en vrai mon fils a un visage et des mains hein !

La Preuve



Aujourd'hui Brugnon porte une jolie tenue offerte par Elsa pour son anniversaire ! Il s'agit d'une chemise à rayure et d'un short à motifs en taille 3 ans.

Il porte normalement de trop choupinettes sandales avec, mais elles étaient restées dans la voiture après notre escapade à la mer ! 



Merci Elsa, et gros bisous !

La Prune

vendredi 18 juillet 2014

Tu crois qu'il est normal ?

J'ai l'impression que je me répète, que j'écris toujours la même chose, mais j'entends toujours les mêmes remarques, aussi. 

Normal. 


Le mot commence à me donner des haut-le-cœur. 

La fameuse normalité. 

Celle dont on te rabâche les oreilles depuis la grossesse, parce que, Madame, un bébé prévu à 4.7 kg c'est pas normal. Un bébé qui explose la courbe de croissance c'est pas normal. Et un bébé qui ne marche pas à 13 mois c'est pas normal. 

Jusqu'à Pruneau hier soir . "Tu es sûr qu'il est normal ? Comment on repère un retard mental ? Tu le trouves intelligent, toi ?"

Je n'en veux pas à Pruneau. J'en veux au reste du monde. A cette société qui le pousse à s'angoisser pour rien.

Notre fils n'est pas débile parce qu'il ne marche pas ! 


Le week end dernier pendant notre escapade en Bretagne, j'ai laissé Brugnon faire la serpillère dans la salle à manger de l'hôtel. C'était la star, tout le monde le regardait ! Et un jeune homme attablé avec une petite fille de 3 ans a commencé à me faire des remarques : 

"Oh bah dis donc, ya encore du boulot pour la marche !"
"C'est marrant qu'il rampe comme ça, il sait pas marcher à 4 pattes comme tout le monde ?"
"Il vient seulement d'apprendre à s'asseoir tout seul ? SEULEMENT ?"
"Il a quel âge ? 13 mois ? c'est fou ça ! Machin chose elle a un mois de moins et elle marche, ELLE !"
"Les garçons c'est plus feignant, c'est bien connu". 

J'ai failli lui mettre ma main dans sa tronche (il a eu de la chance que j'en sois à mon deuxième café, pas caféïnée j'aurais fait un malheur). Et puis finalement j'ai rigolé en récupérant mon Brugnon-serpillère. Parce que j'ai appris que ce Monsieur en question était un bon gros nullipare, et que la fillette dont il parlait - sa filleule - n'avait que 7 jours de moins que Brugnon et faisait une bonne tête de moins, aussi.

Alors oui, mon fils ne marche pas, il ne fait pas de 4 pattes, il ne dit ni maman, ni papa. Toujours pas. 

Mais il a 10 dents, il s'intéresse au fleurs, aux arbres, aux animaux (ataaaaaaa!). Il comprend très bien quand on lui dit "non" ou "tu veux manger, tu as faim ?". Il adore la musique. Il sait déverrouiller mon téléphone et il a bien compris à quoi sert une télécommande. Il marche quand il est soutenu, sait avancer sur un porteur et se balancer sur un cheval à bascule. Il vient de passer à 4 repas par jour tout seul comme un grand (dans les dents la pédiatre) et vient d'apprendre à se mettre seul assis.

Mon fils est un enfant comme les autres.



Je lui fait confiance. J'ai appris à lui faire confiance. Tout au long de ces 13 mois, il m'a montré de quoi il était capable, pour peu qu'on ait un peu de patience. Je vois dans ses yeux l'intérêt qu'il porte au monde, dans ses sourcils froncés toutes les questions qu'il se pose.

Alors je peux te l'assurer, Pruneau. Notre fils n'est pas débile. Il découvre juste les choses à son rythme

(et il est peut être un peu feignant aussi). 






jeudi 17 juillet 2014

3 jours


Le week-end dernier, Brugnon et moi sommes partis en Bretagne rencontrer des copines blogueuses et profiter des 3 jours de presque-vacances qui s'offraient à nous. 

J'ai décidé de me prendre la tête le moins possible. Pas de programme particulier, pas d'horaires, et un minimum de bagages. Cododo pour la nuit, pas de chaise haute, pratiquement aucun matériel de puériculture. Je devais emmener mon chauffe biberon mais je l'ai oublié, du coup Brugnon mangeait froid ou réchauffé quand je trouvais un endroit pour, mais pour une fois il n'a pas trop râlé (parce que mon fils refuse de boire le lait à température ambiante s'il fait moins de 25 degrés, saches-le).

Même si après trois jours de promiscuité, sans vraiment prendre une douche, sans avoir du tout de temps pour moi et très peu de temps calme, je n'étais pas mécontente de me retrouver un peu seule, j'ai adoré ces quelques jours passés seule avec mon fils.

Le dimanche nous sommes rentrés tôt à la chambre d'hôtel car j'étais fatiguée. C'est donc tout naturellement que je suis tombée sur l'interview d'Ingrid Chauvin sur la mort de son bébé. Cette histoire m'avait beaucoup touchée, évidemment. Je ne m'imagine toujours pas à sa place. Je n'imagine pas sa douleur, immense, insurmontable, éternelle. Et pendant qu'elle parlait, émue, je  me suis tournée vers mon fils. J'ai profité intensément d'un moment rien qu'à nous. Nous avons rit, nous nous sommes fait des câlins et des bisous à n'en plus finir. J'ai ressentis pleinement le bonheur avec mon fils, j'ai ressentis la vie

Nous avons, pendant ces trois jours, partagés des regards intenses en amour. Nous avons rit de ses découvertes et de ses rencontres avec d'autres petits. Nous avons vu la mer, les mouettes, des chevaux. Écouté de la musique et marché dans le sable. 

J'ai eu la sensation de rattraper tout le temps perdu en semaine. Parce que pour une fois, je n'ai pas passé mon we à remplir le frigo, aller crier à la Poste parce qu'ils n'ont toujours pas ouvert le livret A de Brugnon (3 mois après) et encore perdu un de mes colis. Je ne me suis préoccupée de rien à l'avance. Je n'avais aucun itinéraire à suivre, aucune contrainte, si ce n'est les horaires de repas de mon fils. 

Nous n'y avons passé que 3 jours. 3 jours pour se créer des souvenirs. 3 jours pour remplir son coeur d'amour.

3 jours.






mercredi 16 juillet 2014

Balade en poussette #10 - Le Grand Aquarium de St Malo

J'en entendu beaucoup de bien de cet aquarium et je me suis toujours dit que j'irais y faire un tour. Alors quand dimanche matin il s'est mis à pleuvoir alors que nous étions à Dinard, l'occasion était trop belle !


Il y a beaucoup de monde à l'entrée, mais ça avance assez vite. Mais ça... c'était avant le drame, bien entendu. Une panne de caisse. 25 minutes à 4 pour réparer une caisse défectueuse, impossibilité d'en ouvrir une autre. La file de droite fonctionne, la file de gauche (la mienne, donc) est à l'arrêt. Et bien sûr, il se met à faire faim pour Brugnon. Et Brugnon et la bouffe, c'est sacré. 

Me voilà donc avec un bébé qui hurle à pleins poumons (et c'est quelque chose) au milieu d'une foule qui me regarde de travers. Une dame de la file d'à côté m'a gentiment demandé si je voulais passer avant elle, ce que j'ai refusé poliment, d'une part parce que je n'aime pas passer devant tout le monde alors qu'il y avait plein d'autres familles avec enfants en bas âge dans la foule, et d'autre part pour bien faire comprendre aux gens de la caisse que c'était inadmissible. Finalement j'ai commencé à donner à manger à mon fils dans la file, juste au moment où la caisse est repartie, bien sûr. Murphy mon Ami. Ou pas. 

J'ai donc fini par payer 16€, avec à peine un mot d'excuse, et deux tickets "dont vous aurez besoin pour le sous-marin". Ok. 

Je fini de donner à manger à Brugnon à cheval sur une caisse en bois à l'entrée puis direction les toilettes. Bonne surprise, il y a un matelas à langer. Mouillé (parce qu'il est en dessous d'un distributeur de papier) (vide) mais déjà. Il y a une poubelle en dessous, bien pratique. Comme Brugnon a le pantalon mouillé par une fuite (Murphy again) je tente de sécher le-dit pantalon. En vain. Le sèche main est en panne (Murphy ter). 

C'est donc passablement énervée que je commence la visite. Il y a un ascenseur assez grand pour une (petite) poussette. La première salle est composée uniquement d'une expo sur les pirates. Autant te dire qu'avec Brugnon en colère, je n'ai pas pris le temps de tout lire. La salle suivante est composée d'aquarium, mais il y a tellement de monde qu'on reste 15 minutes avant d'accéder au premier qui est rempli de méduses. Brugnon est enfin content mais pas pour longtemps. Les gens prennent un temps infini à lire tous les panneaux puis à vouloir repérer toutes les races de poissons avec force de commentaires alors que je veux juste distraire mon 13 mois plein d'énergie. Je quitte donc la salle pour enchainer sur la visite.


Les salles sont souvent très sombres, pas facile pour rassurer bébé, mais les aquariums sont propres et avec de beaux spécimens.


Brugnon est ravi. Après 3 ou 4 salles, nous passons dans une salle toute en noire avec lumière blanche et de tous petits aquariums à méduses (2 ou 3). 


Ensuite on arrive sur un "bassin tactile", de grands aquariums où on peut caresser les poissons gentiment. C'est très grand, en extérieur, et très chouette... pour les plus grands. Je suis allée mettre un peu les doigts dans l'eau mais mon tout petit, à part tout arroser, n'était pas très intéressé. 

Arrive le nautilus, le fameux "sous-marin" dont on m'a brièvement parlé à l'entrée. Je fini par comprendre qu'il s'agit d'un simulateur de sous-marin. Les enfants de moins d'1m20 doivent être accompagnés, les poussettes restent dans le hall, et il ne faut prendre aucune affaire de peur qu'elles volent dans tous les sens. J'ai renoncé. Je pense que Brugnon était trop petit, qu'il n'allait pas apprécier voire avoir peur, et laisser ma scoot dehors je n'en ai aucune envie.

Je reviens donc sur mes pas et me retrouve. A la boutique de sortie. Voilà. 

Un énorme goût de déception m'envahis. 16 € pour quelques aquariums pris d'assauts, des salles sombres et des activités pas du tout compatibles avec des tous petits. Je m'attendais à de grands tunnels comme à la Rochelle ou de grands aquariums comme à Cherbourg. Je pense que la visite doit être très sympa avec des enfants de 5 ou 6 ans, mais pas avant, clairement. Et seule adulte avec un bébé de 13 mois, c'était clairement pas chouette !

Visiblement je n'ai pas vu tout l'anneau des mers mentionné sur le site, mais comme il faut prendre l'ascenseur en cours de visite, j'ai suivi le flêchage alors qu'il aurait fallu peut être revenir sur mes pas...

Accessibilité : 10/10
Installations : 8/10
Impressions : 5/10


mardi 15 juillet 2014

Sois blogueuse et tais-toi.

Dans mon petit tour quotidien sur les unes de Hellocoton, je suis tombée sur un article édifiant.

Donner son avis de blogueuse et se faire condamner


C'est un titre qui fait bondir ça, non ? Je m'attendais à un truc croustillant, des insultes, des menaces, de la diffamation !!!

Et non. Juste une blogueuse qui raconte son expérience dans une pizzeria au Cap Ferret dans un article honteusement intitulé "l'endroit à éviter au Cap Ferret". Ouhlala, insuuuuuuuuuuuulte ! ça envoie du lourd dis donc !

Et elle a écopé de quoi alors ?


2500 € d'amende.


La vache, ça pique ! 

Et là j'ai regardé mon compte en banque tout vide. Non parce que des articles comme ça, j'en ai écrit plein, et bien moins tendres en plus ! Demain je vais me retrouver les menottes aux poignets, c'est sûr !

J'aime bien aller au restaurant. J'aime bien manger, mais je n'aime pas faire à manger. Malheureusement en tant que maman j'ai toujours l'impression de déranger. J'occupe une table entière pour moi toute seule, j'ai une poussette encombrante, un bébé bruyant et souvent des demandes du type réchauffage de petit pot. Tout ça pour quelqu'un qui va payer un plat et un coca light (oui, je mange peu) c'est abusé quand même !

Parfois on m'oublie dans un coin "ah, mais vous n'étiez pas avec la famille hollandaise d'à côté ?" (on le sait pourtant qu'on ne laisse pas Pruprune dans un coin !). Parfois même on me refuse carrément l'entrée "on a trop de monde Madame, la poussette c'est pas possible !". Ah bon. Bon.

Pourtant un restaurateur c'est bien un prestataire de services, pas vrai ? Donc normalement, en échange d'un prix relativement élevé, je dois avoir un plat relativement bon, quelques formules de politesse et éventuellement un sourire, pas vrai ?

Comme je suis bien élevée, je ne tape pas du poing sur la table, mais des doigts sur le clavier. C'est mon droit. Mon droit et mon devoir. Conseiller, informer, éviter à d'autres mes propres déboires. Et tenter de faire prendre conscience aux restaurateurs que c'est en respectant qu'on est respecté. Que personne n'est obligé d'aller manger chez eux et que donc, s'ils nous traitent comme des jambons, ils n'auront pas de clientèle. C'est aussi simple que ça.

En tous cas, 2500 € de note pour un dîner discutable, ça fait cher payé, je trouve.

J'espère de tout cœur que le restaurateur aura toute la publicité qu'il mérite, du coup.  Qu'il estime avoir eu réparation pour le préjudice subit. C'est vrai ça, ça se fait pas de critiquer ! Et sinon ils pourront toujours dire que c'est la conjoncture (la crise, la crise). Ou le mauvais temps. Ou les blogueurs, même, pourquoi pas.




Et je salue au passage le VRAI professionnalisme de la crêperie An Arvor à Binic qui nous a accueillis avec beaucoup de gentillesse et plein d'attentions, c'est rare, ça mérite d'être souligné.

#Projet 52 - semaines 28 & 29

Deux pour le prix d'une cette semaine puisque les deux ont été prises ce we et que j'ai un peu de retard !


VACANCES


Un avant-goût de vacances avec ce we de 3 jours Brugnon et moi en Bretagne... Pas évident de passer 3 jours collé-serré avec un môme de 13 mois, mais de très bons moments partagés aussi... et le moins qu'on puisse dire c'est qu'on ne voyage pas léger, la voiture est encore pleine jusqu'à ras bord et le sac à langer était tellement lourd qu'il en a renversé la poussette (vide, je te rassures). 


BLEU BLANC ROUGE


Si on avait voulu le faire exprès, on n'aurait pas pu ! Rencontre bloguesque avec Nekazy & Kiara à Rennes, on s'est rendues comptes que nos poussettes étaient parfaitement assorties pour le week end du 14 juillet... Belle rencontre entre 3 jeunes mamans, nos petiots ont adorés et nous aussi ! (même si j'ai prouvé que j'étais une maman en carton en oubliant les couches et les lingettes dans la voiture, que mon gamin a poussé des cris abominables pour rien et que j'ai perdu sa casquette. Tout va bien). 



La semaine prochaine le thème sera : shoes ! 

vendredi 11 juillet 2014

Baby Look #37

Aujourd'hui Brugnon porte exclusivement du H&M, avec un polo offert par Guimauve pour son anniversaire et un bas de jogging en 3 ans. 

Puis, avant de partir, il a revêtu un magnifique blouson en jean Zippy offert par Moune et des petites sandales H&M également... 





jeudi 10 juillet 2014

I love Normandy

Je sais, je radote, mais depuis 4 ans que je vis dans cette région, je ne me lasse pas de le dire. 

J'aime la Normandie, toute entière. 

Je l'aime tellement que je n'imaginerais pas vivre ailleurs (sauf peut être en Bretagne) (ou en Auvergne) (mais plus en Région Parisienne, ça c'est sûr !)

Les gens ont toujours des yeux comme des soucoupes quand je dis que je vis en Normandie puis la déception se lit sur leur visage quand ils apprennent que je ne vis pas à la mer. Mais il y a tellement à voir entre Paris et Deauville !

J'aime la Normandie...

Je l'aime tellement que je n'ai été satisfaite que quand elle a été inscrite sur ma Carte d'Identité.

Je l'aime tellement qu'il est plus logique pour moi de changer d'orientation professionnelle que de déménager.

Je l'aime tellement qu'il était impensable que mon fils naisse ailleurs, même s'il y avait d'autres maternités dans les départements limitrophes plus près de chez nous. 

J'aime chacun de ses départements, la mer, la campagne. 

J'aime pouvoir toucher Paris d'une main et le bout du monde de l'autre. 

Je suis fière d'être Normande et je bombe le torse à chaque fois que je monte au sommet du Mont St Michel ou des falaises d'Etretat. 

Je suis fière de son histoire, fière de l'avoir vue remise au premier plan lors des célébrations du débarquement. 

Pour la peine, voici un petit résumé de ces 4 années normandes :












mercredi 9 juillet 2014

Ma veste Rockabilly

Comme tu le sais, je n'aime pas les vêtements basiques. J'aime la petite touche de fantaisie qui me donnera le coup de coeur. La petite broderie sur le jean, le flocage du tshirt, ce petit truc qui le rendra unique. 

Avec le temps pourri tumultueux de ces dernières semaines, je me suis rendue compte qu'il me fallait une veste demi-saison, ma veste collège intérieur moumoute étant un poil trop chaude pour un mois de juillet, tout de même. 

Me voilà donc en prospection de soldes, avec dans l'idée une veste en jean avec le fameux détail qui tue qui la rendra unique et sympa. 

Sauf que voilà, une veste en jean taille 48 (Moune m'a toujours dit, pour les manteaux il faut prendre une taille au dessus pour être à l'aise) pas trop chère et pas trop basique c'est IM-POS-SIBLE. Ou alors il faut taper dans les hommes et bon, je suis carrée d'épaules, mais pas à ce point là. Et soudain révélation...si tu ne vas pas à Lagardère, Lagardère ira (t)a toi !

Me voilà donc avec ma petite veste Asos Curve (cette marque, je l'aime) en solde et je farfouille sur ebay pour trouver des patchs thermocollants pour customiser le tout... 

Et vla le travail !!! 





Pruneau dit, je cite "ça rajeunit pas mal, quand même". Bon, ok, les badges ça fait un peu collège... mais j'aime bien :-)

Et toi, t'en penses quoi de ma veste modèle unique ?

La Prune