jeudi 16 juillet 2015

Chouette mon gamin parle ! (ou pas)

La Parole c'est comme la marche. Tu l'attends, longtemps, longtemps, tu as hâte... et puis en fait, après, tu regrette. Bon, pas tout à fait... Mais quand même. 

Brugnon a mis un peu de temps, mais ça y est, il est à fond sur la parole et son vocabulaire s'enrichit de manière fulgurante tous les jours. Il ADORE parler (faut dire qu'avec des parents pareils le pauvre...). Il décrit toutes les choses qui l'entourent et il commence à raconter ses souvenirs (la cabane de Papi, le tuyau de Papi pour arroser le soir, Papi qui pousse à la balançoire, le feu d'artifice avec Papa et Maman qui fait boum dans le ciel... 

Des fois même, il anticipe... Quand on arrive à 500 m d'un magasin John Deere il hurle "Trateur, trateur, sonateuse ! (bah quoi, t'en as de bonnes toi, c'est dure à dire Moissonneuse Batteuse !). Il reconnait la route de la nounou, celle des courses, celle du parc... 

C'est mignon. Enfin, quand j'arrive à déchiffrer. Le moldave n'est jamais bien loin et avec la tétine, c'est pas simple. Et puis souvent, il s'empêtre dans des phrases trop longues et ça ne veut plus rien dire (et ça m'éclate) (bouh... #BadMother). 

Et puis il est tellement heureux quand on arrive à la comprendre... Genre quand ça fait 27000 fois qu'il répète "cacate" et que mon père a un éclair de génie "tu veux le 4x4 ?". C'est Noël en été. 

Et ça marche dans les deux sens... tu le comprends et lui te comprend aussi... du coup entre en scène une vilaine (très vilaine) méthode mais TRES utile parce que TRES efficace... 

Le CHANTAGE


(bon, tu peux dire "négociation" si tu n'assumes pas). 

"Brugnon, si tu crie, tu n'auras pas de bonbons". "Brugnon, si tu ne mets pas tes chaussures, on ne va pas dehors !" "Brugnon, si tu ne ranges pas tes jouets, on ne va pas au lit" (bon, okay, celle-là elle marche une fois sur 10, faut pas déconner).

Et il y a une autre chose qui est utile. Et qui rime avec chantage... 

L'ESCLAVAGE


"Brugnon, tu m'apportes la télécommande ?" "Brugnon j'ai oublié ma serviette sur la chaise, tu peux me l'apporter ?" "Un gâteau ? Bah vas te servir !" "Ta tétine ? sur la table !"

Oh ça va je déconne. 

Ou pas. 

En tous cas ça permet de COMMUNIQUER. Et ça c'est hyper important. ça limite la frustration, donc les hurlements, donc les crises. 

Bon par contre, ya des points négatifs, tu penses. 

Ton intimité (je parles pas de la solitude aux toilettes, ça c'est enterré depuis longtemps) est définitivement bafouée. Le monde entier vas connaître les moindres détails de ta vie. Tu parles au téléphone avec ton chéri alors que ton gamin joue tranquillement et silencieusement (ça, forcément, c'est suspect) et d'un coup, il tape l'incruste dans la conversation. Tu es en permanence sur écoute. 

Et puis il te met dans des situations gênantes... quand il dit "salut" au prêtre avant la messe ou quand il crie "zizi !!!!" devant la pub Roger Cavaillès.

Et l'autre point négatif (et non des moindres) c'est que l'enfant ne SAIT pas s'arrêter. 

Exemple concret (et vécu). Je plante le décor. Le matin, 6h30, tête dans le pâté. Tu prépare son biberon (jamais assez vite à son goût), tu le pose sur le canapé, et tu essaie de trouver la machine à café au radar. Tu as 3 ou 4 minutes de tranquillité devant toi le temps qu'il absorbe ses 250 à 300 ml de lait de chèvre chocolaté et LA, IL SE MET EN ROUTE [musique angoissante]

"A Tafé Môman ? Tafé Môman ? Tasse ? Ti Co Tafé Môman ! A fume ! Tini Tafé Môman ! A suc ! A cuillère ! Touille ! A Tafé Môman !"

AAAAAAAAAAH UNE CORDE, UNE CORDE !!! (pour moi hein, pas pour lui !) (quand même). 

Donc en définitive, la parole c'est vachement bien. 

Mais pas tout le temps.


jeudi 9 juillet 2015

"Laisses-moi tranquille, je ne veux pas vendre !"

Aaaaaaaaaaah un article coup de gueule ! ça faisait longtemps ! 

C'est une discussion qu'on a souvent avec Pruneau. On a de plus en plus de déconvenues avec les commerçants en tous genre. Si certains sont professionnels et sympathiques, chez beaucoup on a plus l'impression de les déranger. Ok, c'est pas un boulot facile. Mais bon, ya un minimum quand même... 

Je suis quelqu'un de sympathique, je ne renvoie pas mon plat en cuisine même quand il y a quelque chose qui ne va pas. Je n'aime pas le scandale, j’accepte tout sans broncher. Mais faut pas pousser mémé dans les orties, comme on dit. 

Hier, dans un magasin de prêt à porter de grand standing pour enfant. Le genre de truc où je ne vais jamais. Payer un bras et une jambe pour un body qui servira 2 semaines, très peu pour moi. Mais c'est les soldes. Nous trouvons un charmant gilet marin à - 50 %. On va à la caisse. Une vendeuse est en train d'étiqueter des fringues et nous demande si on veut un renseignement. Non, on veut payer. Une seule caisse. La caissière - visiblement la gérante - est en train de parler avec une de ses vendeuses : 

"alors là tu vois il faut que tu m'emmène tel papier, que tu passes à la sécu - t'as ton numéro de sécurité sociale sur toi ... non ? bon alors là... "

Elle est donc en train de régler des problèmes de personnel. A 14h en semaine, pendant l'ouverture. Mais bon, soit.

Enfin, en général moi, quand je parlais avec une collègue et que le téléphone sonnait, je mettais fin à la conversation pour décrocher. ça me parait normal. Le client passe avant des problèmes qu'on peut régler après la fermeture.

Mais, non.

Elle continue, comme si on n'était pas là, pendant au moins 5 bonnes minutes. Ce n'est que quand elle a terminé qu'elle se décide enfin à nous accorder de l'attention. Enfin, plus ou moins, parce qu'elle fait un inventaire en même temps. Et donc elle commence à scanner des fringues qui étaient sur la caisse. Et c'était pas les nôtres. Pruneau réctifie l'erreur, un peu énervé. Il faut donc qu'elle annule ce qu'elle vient de faire pour qu'on puisse ENFIN régler notre f*cking gilet. 

On a failli partir 3 fois en l'envoyant péter, mais on est bien élevés, on a pris sur nous. 

Bref. 

La journée passe. 

Le soir, en allant chercher Brugnon, mon iphone ne veut plus s'allumer. Enfin, si, il est allumé, il sonne quand on appelle, mais écran noir, on ne peut plus décrocher, plus envoyer de sms, plus rien. Panique à bord. Direction une grande ville du coin pour trouver une boutique orange. J'aurais voulu attendre août pour changer de portable et faire un renouvellement, mais là j'ai plus le choix. Je vais pas faire réparer un iphone 4 de 2 ans tout déglingué... Il est 17h, ils ferment à 19h, on est large. Toujours un peu d'attente, mais c'est normal chez tous les opérateurs. Je vois enfin une vendeuse à qui j'explique mon problème : 

"Ah mais si votre renouvellement est en août, nous on pourra rien faire..."
"Ah bon ? Mais sur internet ils proposaient d'acheter des téléphones, c'est juste plus cher..."
"ah oui, c'est BEAUCOUP plus cher..."
"Bah oui, mais j'ai pas le choix, mon téléphone est HS"
"Ah oui mais là, ya trop de monde vous voyez... il faut prendre rdv, on n'aura pas le temps de s'occuper de vous". 

4 personnes au fond de la boutique. En 2h, ils n'auront pas le temps de s'occuper de 4 personnes et de me vendre un téléphone. 

Dans c'est cas là je me retiens. Je souris, je remercie, je m'en vais. 

Mais purée un jour ça va sortir tout seul. 

ET SINON, SI TU VEUX RIEN ME VENDRE JE PEUX GARDER MON ARGENT ET ALLER AILLEURS HEIN ! MAIS TU VIENDRAS PAS TE PLAINDRE QUE TON CHIFFRE D'AFFAIRES BAISSE (c*nnasse) ! 

Pardon. 

Mais j'ai plus de téléphone. 

J'ai des circonstances atténuantes. 

Photo WTF mais tu te souviens, j'ai plus de portable...

mardi 7 juillet 2015

Moins bloguer mais mieux vivre

Tu l'auras remarqué (ou pas) (t'as le droit de t'en foutre, aussi), depuis que j'ai arrêté de travailler, paradoxalement, je blogue moins. Non pas que j'ai moins de temps, bien au contraire. Et même si ma connexion internet est très approximative, j'aurais pu trouver mille occasions... 

Mais voilà, l'inspiration n'est plus là. Pruneau m'a dit que mes articles ne donnent plus, mais qu'ils confessent. Que je n'offre plus rien à mes lecteurs. Que la petite flamme n'est plus là. 

Je ne sais pas d'où ça vient. 

J'ai fait un peu le tour de la blogosphère. Je m'en suis abreuvé pendant des années, lisant scrupuleusement le blog de tous mes amis et toutes les sélections hellocoton... J'attendais midi avec impatience chaque jour, avec en plus la petite pointe d'excitation de savoir si j'allais en être ou pas. Aujourd'hui je m'en fout un peu, je l'avoue. Je vais lire les articles de mes amies proches ou ceux dont le titre m'interpelle. Et encore, pas tous les jours.


Et Facebook... Facebook dont tout le monde me dit accro mais qui malgré tout m'ennuie de plus en plus aussi... je menace souvent d'en partir. Peut être qu'un jour, au détour d'un énième débat sur la couleur d'une petite culotte, de la consommation de nutella ou de quinoa, je finirais par le faire. Peut être qu'un jour, j'en aurais marre de me faire draguer en rafale par des MP lourdingues (je me la pète pas hein, crois-moi) (si tu veux essayer, un conseil, fais un duck face avec un casque de chantier, visiblement ça émoustille). 

Bref, en ce moment je préfère Pinterest. Pinterest et ses idées inépuisables, Pinterest qui vend du rêve. Qui me donne envie de refaire toute ma déco et de fabriquer une table basse en palette. 

Et puis, J'ai une vie quoi. Non mais je veux dire, une vraie. Pas exceptionnelle, certes. Pas qui mérite d'être racontée dans une article. Mais j'ai une vie. Je vois des copines. Je profites un peu des jours de liberté avant la reprise des cours. Je profite de mes parents avant qu'ils ne repartent à nouveau pour plusieurs mois. Je savoure de pouvoir faire mes courses quand il n'y a personne. Je profites de mon fils (ou je tente de lui survivre, ça dépend des jours). Je m'occupes de mon intérieur, de ranger et de préparer le repas avant que mon homme ne rentre le soir. Une vraie petite femme d'intérieur. En plus chiant, quand même. 

Et j'ai toujours la tête dans la paperasse. Le dossier d'inscription que je croyais terminé mais à qui en fait il manquait un résultat d'analyse. Re-rendez-vous médical (le 5ème, c'est tout), re-prise de sang (la deuxième) (cherches pas, le trou de la sécu doit venir exclusivement d'élèves AP). Le dossier de demande de bourse à préparer et à renvoyer. 

Bref, les jours se suivent, se ressemblent, peuplés de petits bonheurs, de routine, de joies simples qui n'ont pas tellement besoin d'être racontées, juste d'être vécues. 

Certes, je blogue moins. Mais finalement, peut être que j'ai besoin de ça. Comme dans un couple. Parfois il faut gommer un peu le superflus, se recentrer sur l'essentiel, pour redécouvrir le bonheur d'être ensemble pour de vrai. 

Je ne pars pas, loin de là, ce blog m'apporte toujours de la joie, tant par le plaisir d'écrire que par les rencontres qu'il m'apporte et les découvertes qui y sont associées. 

Mais juste, ne t'inquiètes pas mon bichon. 

Si je suis pas là, c'est pas que je déprime. 

C'est juste que finalement, le bonheur, c'est chiant à raconter. 




jeudi 25 juin 2015

#Reconversion Professionnelle - Prête pour la rentrée

Oui, je sais, c'est la fin de l'année scolaire... mais moi j'ai déjà la tête à la rentrée, j'y peux rien ! 

Souviens-toi, ici je te parlais du parcours du combattant du dossier administratif. J'ai fini par réunir toutes les pièces et - ô miracle - j'ai trouvé une place à l'hôpital pour une vaccination BCG. Ouf ! 

Mardi, j'avais donc rendez-vous à l'IFSI pour concrétiser mon inscription. Je te raconte, parce que c'était drôle quand même ! 

A l'entrée de l'IFSI, yavait un grand panneau avec les instructions hyper précises :
1) passez à la lingerie à droite pour les essayages
2) allez attendre dans la salle de gauche 
Voilà. 

Donc d'abord je suis allée essayer ma tenue professionnelle. 

Alors pour tout ceux qui imaginent ça : 


En vrai, ça ressemble plus à ça hein : 


Oui. Je sais. Un mythe s'effondre. Pardon. 

Ensuite je me suis rendue dans la salle d'attente. Et j'ai attendu. Et puis on m'a dit que finalement, il fallait aller au secrétariat, d'abord. 

Ah bon. 

La (charmante) secrétaire a vérifié que mon dossier était complet (et il l'était) avant de m'annoncer la SUPER bonne nouvelle. Le Conseil Régional de Haute Normandie a décidé en commission de financer ma formation. Yeepeeyo yeepeeyé ! 5700 € l'année, on a fait des bonds au Prunier ! 

Ensuite elle m'a donné des petites feuilles à compléter (encore) et m'a dit de retourner en salle d'attente, qu'on m'appellerait. 

En vrai, on m'a pas appelé. C'était le premier arrivé premier servi. 

Bref. 

J'ai fini quand même par rencontrer une des professeures. Elle m'a expliqué le déroulement de l'année. Le planning change chaque semaine et est envoyé par mail (super pratique), les horaires changent tous les jours, mais oscillent entre 8h30 et 17h30 (ravie je suis) (non mais là j'ironise pas, 17h30 c'est tôt !). Autre bonne nouvelle, ce n'est pas moi qui vais aux stages... ce sont les stages qui viennent à moi ! Pendant un quart d'heure, la prof prépare un planning des stages potentiels en fonction de mon lieu de vie. Et au maximum à une demi heure de voiture. 30 MINUTES. J'ai JAMAIS bossé aussi près de chez moi de TOUTE MA VIE. I'm Happy ! 

Mon premier stage commence fin septembre, normalement en crèche. J'ai accepté les stages de nuit, en revanche ils n'ont pas parlé de stages les week-end, et pour moi c'est un soulagement parce qu'avec le baptême qui approche, je suis hyper méga overbookée ! 

Voilà ! Maintenant j'ai plus qu'à attendre la rentrée ! 


dimanche 21 juin 2015

Motivation

Pour les petits nouveaux qui débarquent, après 8 ans à jouer les assistantes de direction, j'ai décidé de tout plaquer pour devenir auxiliaire de puériculture. J'ai passé le concours, je l'ai réussi et j'ai rendez-vous mardi prochain pour finaliser mon inscription (d'ailleurs Pruneau et moi on a rêvé tous les deux que j'oubliais d'y aller) (nooooooon, on n'est pas stressés tu penses).

En ce moment, je regarde toutes les émissions médicales que je peux trouver. Parce que, si ce monde me fascine, si j'ai VRAIMENT envie de faire ce que je m'apprête à faire, je suis aussi anxieuse. 

J'ai peur de ne pas être à la hauteur. 

J'ai une motivation de dingue, exacerbée par les notes que j'ai eu à l'oral qui m'ont convaincue que j'étais faite pour ça, que j'avais pris la bonne décision. J'ai envie d'aider, de soulager, de comprendre mieux les gens, d'apprendre des gestes, de calmer les peines du corps et de l'esprit à mon (tout petit) niveau. 

Mais en même temps, je suis une chochotte. Une vraie hein. Autant les fluides corporels, les excréments, les malformations, les éruptions cutanées dégueues, ça, je gère à peu près. Autant le sang... les aiguilles, les incisions... toutes les interventions externes... ça j'ai vraiment du mal. J'ai même failli vomir devant une ponction lombaire et une augmentation mammaire dans "médecins de demain". Bon. 

Et j'ai BEAUCOUP trop d'empathie. Il suffit que je vois quelqu'un pleurer, et bim, je pleure aussi. Et si ça touche une maman ou un enfant, c'est pire.

Devant ma télé. 

Imagine en vrai. 

Mais j'ai la motivation. Je sais que ça va venir. Que ça va être dur au début. Que ça va être dur quand je vais me retrouver dans des situations que je ne connais pas. Que parfois, quand je suis en pleine réflexion, les gens en face peuvent penser que je suis en colère. Il va falloir que je travaille tout ça. Ma résistance personnelle, mon self-contrôle, ma communication. 

Ce rêve va bouleverser toute notre vie de couple, de famille, notre quotidien, notre futur. 

Mais c'est un rêve qui me porte depuis plus d'un an. Un rêve concret, dont je saisi toutes les difficultés et toutes les épreuves. 

Je vais y arriver.

Je vais y arriver. 

Je vais y arriver. 


mercredi 17 juin 2015

La Prune a testé pour toi - Buffalo Burger à Chartres (28) (avec du cadal dedans)

Tu me connais, je peux difficilement résister à la nourriture, surtout quand il s'agit de burger ! Alors quand on m'a proposé de tester le tout nouveau Buffalo Burger de Chartres, j'ai sauté partout ! 


Buffalo Burger tu ne connais pas (encore) ? 


C'est normal. Cette toute jeune cousine du groupe Buffalo Grill (tu sais, les toits rouges et les bottes de cow boy ?) a ouvert son tout premier restaurant il y a 4 mois à Lille. Bon, à part le nom, les deux chaînes n'ont pas grand chose à voir. 

Buffalo Burger se veut une chaîne urbaine, jeune, tournée vers le burger de qualité en centre ville. Et le centre ville de Province s'il te plait. Et oui, pour une fois, on n'exporte pas un concept parisien en Province, on créé un vrai concept rien que pour nous !  (nananère !)

Alors, à quoi il ressemble ce resto ? 


Il est situé à deux pas de la cathédrale, sur une petite place en plein centre ville mais hyper calme car située dans une zone à circulation restreinte. Rassures-toi, c'est à 10 minutes à pieds de la gare, et tout proche du parking Vinci Cathédrale (attention si tu viens avec une poussette, l'ascenseur du parking s'arrête au -1, il vaut mieux être deux ! ).

Le restaurant dispose d'une vaste salle avec une déco urbaine industrielle hyper colorée. Et les toilettes te feront voyager aux states, rien que ça !





Côté accessibilité, il n'y a aucune marche, l'entrée est grande et avec une porte coulissante automatique. Il y a suffisamment de place pour circuler et poser sa poussette dans un coin sans gêner. Les toilettes sont grandes et disposent d'une table pour changer bébé. Ils ont 3 chaises hautes. On peut pas leur reprocher grand chose !

Et il y a un accès wifi gratuit. Et ça, ça compte ! 

Et côté bouffe alors ? 


Alors là, on a donné de notre personne, tu pourras pas dire le contraire ! On a (presque) tout goûté ! 

La carte compte 7 burgers, 1 salade et un menu enfant. Elle est renouvelée toutes les 6 semaines. 

Tu veux juste boire un verre et grignoter ? Pas de soucis ! Tu pourras piocher dans la "fingers food !" (ça veut dire "qu'on mange avec les doigts", Papa) : des tortillas avec du guacamole ou la tuerie ultime : frites maison, cheddar fondu, bacon de boeuf... mourrance gustative assurée (si j'ai le droit de dire "mourrance") (vas goûter et pis tu me diras après). Brugnon - qui me réclamait des "tites" depuis des jours - a du manger à lui tout seul tout un champs de patates (je sais, c'est pas possible, mais ça me fait trop rire de l'imaginer courir dans un champs de patates).



Les burgers sont préparés à la commande, cuits à la demande et servis à table (c'est un vrai resto, je l'ai dit ou pas ?). Il y a des couverts en libre service sur la table si tu rechignes à avoir le doigt gras (mais si tu veux mon avis, c'est un crime de manger ça à la fourchette). L'accompagnement est compris dans le prix, tu auras le choix entre : frites de pomme de terre ou de patate douce maisons ou coleslaw. Les frites sont présentées avec un ketchup maison et une sauce moutarde divine.



J'ai goûté le Bacon Cheese Me. Un harmonieux mélange de viande hachée, de cheddar, de bacon, de salade, avec une petite pointe d'acidité amenée par le cornichon... hmmm... miam ! J'ai également goûté le India Me en édition limitée, avec un poulet fondant, un curry justement dosé et une pointe de menthe... tout aussi délicieux ! Pruneau a goûté le Ch'ti Me avec du maroille et des chicons, mais un peu trop de miel selon lui (en même temps, il est hyper difficile à satisfaire hein).



Côté dessert j'ai goûté le Cheesecake, la salade de fruits et le cookie au chocolat qui étaient très bons, et Brugnon a bien aimé son "Frozen Yogurt" mais on n'a pas réussi à tout finir ! (quand je te dis qu'on a donné de notre personne).

En conclusion, c'est un lieu très agréable avec une acoustique sympa où on peut venir en famille ou entre amis pour manger de bons burgers qui te feront oublier les chaînes de fastfood. Les produits sont de qualité et ils ont le soucis du détail, allant jusqu'à adapter la variété de pommes de terre à la saison pour garder toute la saveur de leurs frites. Le rapport qualité/prix est bon, les portions sont très copieuses  et ils tentent de satisfaire tout le monde en proposant un burger veggie et du bacon de boeuf !

Si (malheureusement pour toi) tu n'es près ni de Lille, ni de Chartres, un peu de patience, ils ouvrent prochainement à Amiens et Bordeaux et ils ne devraient pas tarder à s'implanter partout !



J'ai vraiment passé un agréable moment, toute l'équipe s'est mise en 4 pour nous faire plaisir et pour fêter dignement l'anniversaire de Brugnon qui a soufflé ses 2 bougies comme un grand ! 




Maintenant place au cadal ! 


Comme chez Buffalo Burger ils sont super sympa, ils me permettent de te faire gagner

3 repas pour 2 personnes valables au mois de Juillet 2015 au Buffalo Burger de Chartres comprenant :

Un Burger avec accompagnement, une boisson, un dessert et une boisson chaude au choix par personne ! (c'est pas beau ça, sérieux !) (si tu manges des "tites", tu penseras à Brugnon !)

Pour ça, rien de plus simple : 
- Tu me laisses un petit commentaire en me disant quel est le burger de la carte qui te fait le plus saliver ! 
- Tu vas gentiment liker la page facebook de Buffalo Burger Chartres, ça mange pas de bun (bun = pain à burger) (jeu de mots, jeu de mots, je suis en forme).
- Tu participes avant le 24 juin à minuit (tirage au sort le 25 si je suis en forme)



A toi !

Buffalo Burger
3 place Cazalis
Ouverture au public : 18 juin 2015


EDIT :

Vu qu'il y a eu peu de participations sur Instagram, c'est finalement 5 repas qui ont été mis en jeux !

Ont été sélectionnées, grâce à random :

Cécile Tilliaux
Nathalie,
Magalie Guérin
Emy Lebat
Flubber de Bouledogue

 Merci de votre participations les filles, transmettez-moi vos mails que je puisse faire passer à qui de droit ! 

mardi 16 juin 2015

2 ans

Mon chéri, Mon Lapin, Mon petit chat, 

ça y est, nous y sommes, tu as deux ans. 

2 années qui sont passées si vite que, parfois, j'oublie que l'année dernière tu étais déjà là. 

2 années si riches que j'ai l'impression qu'elles ont duré une vie et qu'il n'y avait pas de vie avant toi. Comment faisions-nous ? Comment pouvions-nous vivre sans les cris, les bavardages, les rires, et le fouillis dans le salon ? 

Depuis peu, tout semble s'accélérer. Tu me sors de nouveaux mots chaque jour et tu commences à faire de petites phrases. Tu commence à te faire comprendre, à expliquer tes peurs, tes désirs, tes goûts. Tu commences (tout juste) à faire des nuits potables, entre deux terreurs nocturnes. 

Tu peux aussi être super pénible. Tu testes mes limites, tu me tiens tête, et tu répète tout en boucle jusqu'à ce qu'on te réponde.  Tu as une patience très relative, surtout en matière de bouffe. 

Tu es plein de surprise. Comme quand tu as commencé à repousser la main accrochée à mon téléphone, pour me faire comprendre où était ma place de maman, et où s'arrêtait celle de blogueuse geek. Comme quand je t'ai vu traverser la pièce avec le balai et la pelle pour tenter de ramasser des bêtises discrètement. Comme quand tu entreprends de ramasser tous tes livres en criant "papa pa'ten" parce que tu sais que ton père est maniaque et qu'il ne va pas être content en voyant tout ça. Comme quand, toi si impatient, tu tiens 1h à la messe lové contre moi. 

Tu es presque un grand. Tu es un vrai petit garçon. Tu demandes ton indépendance, ton autonomie. Tu veux des "cu'ot" plutôt que des couches. Tu chausses un 24 qui nous a fait quitter définitivement le rayon bébé. 

Mais tu restes mon bébé. Encore trop petit pour certains jeux que tu aimerais bien faire. Ce bébé qui cherche ma main en permanence pour être rassuré. Qui se colle contre moi quand il y a un bruit trop fort. 

Je suis ta mère. Il est de mon devoir de te mener sur la route de l'autonomie. D'accepter que tu grandisses. Que tu fasses tes propres expériences. Que tu n'ai plus besoin de moi tout le temps. 

Je te fais confiance. Tu fini toujours par atteindre tes objectifs plus ou moins rapidement. Je t'accompagne, je te soutiens. 

Nous te soutenons. 

Nous vivons tous les deux pour ces moments magiques que tu nous offres. Ces regards plein d'amour. Ces câlins un peu brutaux mais tellement sincères. Ces éclats de rire quand tu joue avec ton père. 

Nous ne pouvons pas t'offrir la meilleure des familles. Tu es arrivé dans un contexte tendu et une famille plus qu'atypique (voire, totalement cinglée, je dois l'avouer). Nous ne sommes pas vraiment doués en relations humaines, ton univers sera un peu restreint. 

Mais je peux te promettre une chose, au nom de ton père comme de moi-même, c'est que nous allons t'offrir notre amour le plus grand, le plus pur, le plus altruiste, le plus indéfectible pour combler ce manque. 

Merci de nous avoir choisi. 

Joyeux anniversaire, 

Je t'aime.