Madrid, mon amour...

Un jour, Mon Pruneau Chéri, je t'emmènerai à Madrid... 

Un jour, nous irons toi et moi dans cette ville méconnue et magique. Nous déambulerons dans les rues noires de monde mais où tout le monde souris. Tu verras, c'est tellement différent de Paris ! Là-bas, les gens sont serviables et drôles. Les gens s'habillent comme ils veulent et personne ne les juge. 

On mangera le déjeuner à 15h et le dîner à 23h, je te promets, on s'y fait vite. Tu verras qu'à minuit, là-bas, la vie commence à peine, tu sentiras dans le fond de l'air cette excitation, cette joie, cette exaltation, qu'on ressent pendant les grandes fêtes populaires. 

Un jour, nous descendrons main dans la main la Calle de Fuencarral et nous traverserons la Gran Via de long en large, nous irons voir l'ours de la Plaza del Sol en passant devant El Corte Inglès où j'espère nous verrons mes musiciens préférés qui jouent toujours les mêmes airs de Vivaldi. 

Au détour d'une ruelle, je t'emmènerai manger à San Gines, les meilleurs Churros de la terre entière trempés dans un chocolat tellement épais que t'auras l'impression de plus pouvoir manger pendant trois jours. Et si t'es sage, mais seulement si t'es sage, on ira visiter un Museo del Jamon, je suis sûre que ça va te plaire !

Nous visiterons le Palacio Réal et nous irons voir ce tableau de Velasquez que nous aimons tant (et l'un des seuls que je connaisse d'ailleurs), le vrai, au Prado... 

Nous prendrons le métro et nous entendrons la voix métallique annoncer "¡ Final de tremiento, cuidado con el espacio entre el tren y el anden !" et tu verras à quel point c'est propre, là bas !

Si je me perds pas, je t'emmènerai sur la Plaza Mayor qu'on a eu tellement de mal à trouver (yavait pas de GPS à l'époque)

Tu te moqueras de moi quand je chercherais mes mots dans mon espagnol rouillé, tu ouvriras de grands yeux devant l'architecture, tu m'apprendras sûrement des choses que je ne sais pas encore sur l'histoire, ce sera romantique, on sera heureux, on sera bien.

Madrid, mon amour, tant d'années se sont écoulées, il me tarde de te retrouver, et de faire partager à mon Pruneau chéri toutes les richesses que tu renferme. 

Ouhlala, ce qu'il est cucul cet article !!!! Niouniouniouniouniou (violons) !

La Prune