mardi 13 mai 2014

La fille qui allait fêter les mamans.

A moins de vivre dans une grotte sous-marine à l'autre bout de la planète, tu sais que c'est bientôt la fête des mères. Moi, j'ai encore un peu de mal. Quand on me dit "fête des mères" je pense à ma maman, et, seulement après je me dis "à mais je suis une maman moi aussi, tiens". Comme si c'était bizarre. Comme si c'était pas normal. Moi je suis encore un bébé. Une petite fille. Je suis fragile. Je ne peux pas être maman ! Une maman c'est fort, c'est courageux, ça ne mange pas de bonbons devant Princesse Sarah ! 

Pourtant je le deviens un peu chaque jour. 
 
Il y a un peu plus d'un an, j'assistais à la Mum to be Party dans le salon Clarins de Neuilly sur Seine. On avait été pouponnées, chouchoutées, maquillées, et recouvertes de cadeaux

Parmi tous ces cadeaux (que j'ai tous aimés d'amour et conservés précieusement), il y avait un trousse clarins. 


Je suis gaga de cette trousse. Mais vraiment. Je la trimballe partout, elle est toujours sur ma table de chevet, et malheur à qui y toucherait sans ma permission. C'est MA trousse. 

Dedans la trousse, il y avait des produits, et parmi ces produits, une "eau dynamisante" Clarins. 


En fait, c'est une eau de toilette. Elle coûte un bras (à peu près) mais il parait qu'elle est miraculeuse, qu'elle te fait une peau de princesse et qu'elle rafraichit comme une canette dans un freezer. Alors j'ai tout bien fait comme on m'a dit à l'institut, je l'ai gardée précieusement pour la maternité, pour me rafraichir et me poupouner après l'accouchement. 

Ça a marché. Je veux dire, je ne sais pas si elle a eu un effet quelconque sur ma peau, mais j'ai adoré son odeur de plante, simple, naturelle mais forte comme je les aime. Je m'en suis aspergée tout l'été, emportant mon petit flacon en verre rouge comme un rubis précieux. J'étais grosse, vergéturée et flasque, mais quand je me parfumais le matin, j'avais l'impression d'être Elisabeth Bennet dans Orgueil et Préjugés. 

Et ce qui devait arrivé, arriva. Le flacon s'est vidé. Un jour j'ai eu beau faire "pchit pchit pchit" plus rien. Nenni. Nada.

J'ai eu des choses plus importantes à acheter. Des produits pour mon fils plutôt que pour moi. Je l'avais un peu oublié. Pourtant je le gardais. Mon petit flacon précieux. 

Quand Pruneau m'a demandé ce que je voulais pour la fête des mères (il ne fait pas de cadeau normalement, mais bon, Brugnon est un peu petit encore), je lui ai confié mon petit flacon précieux. Parce que ce n'est plus de "l'eau dynamisante" qu'il y a dedans, c'est le parfum de la maternité, le parfum de mon bébé. C'est le parfum de l'été, de la chaleur, de la famille. Le parfum que mon nouveau-né venait chercher dans mon cou.

Pruneau trouve que je regarde trop en arrière. 

C'est faux. 

Je regarde en avant, je prends en main mon avenir et je vais essayer d'en faire quelque chose de beau. 

Mais j'ai besoin de souvenirs. 

De jolis souvenirs liquides dans un petit flacon rouge. 




6 commentaires:

  1. Tu as raison, les odeurs c'est très important!

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  2. Ooooh c'est mon parfum actuel, offert par mon frère et ma soeur !! Je l'adore et j'espère qu'il m'en restera pour mon mariage pour pouvoir l'associer à cet instant unique et magique (c'est dire si je comprends ce que ça représente pour toi !)

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  3. La mémoire olfactive est l'une des plus importante... tu as 100% raison d'essayer de t'en imprégner! Et bonne fête des mères.
    Et dis toi que t'as de la chance, ici où on fête la fête des mère plus tôt qu'en France, je n'ai rien eu DU TOUT pour ma première fête des mères! #dégoutée

    Profite!

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    1. noooooooon pas possible! C'est honteux ! La première quoi ! Je suis dégoûtée pour toi !

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Les commentaires sont modérés alors ne t'inquiète pas s'ils mettent du temps à s'afficher, je suis pas toujours là mais ça finira par arriver et j'y réponds (presque) toujours !