vendredi 30 mai 2014

Reconversion professionnelle #1

Tu auras remarqué, j'adore écrire des billets à épisode, du coup on s'y perd, tout le monde s'en fiche, mais moi, j'aime bien. Voilà. Et comme c'est encore moi qui décide, ICI, je ferai comme j'ai envie (d'abord). 

Donc, je te parlais ici de ma volonté de changer de métier. 

Un métier ? Quel métier ? 


ce fut la question la plus complexe. Je savais ce que je ne voulais pas (et c'était déjà pas mal) mais je n'avais aucune idée de ce que je voulais vraiment. Bosser sur le net, à la manière des Community Manager, ou bosser dans l'aide à la personne ? Tout ce que je savais c'est que je voulais quelque chose de foncièrement différent, qui me permette de me rapprocher de mon domicile, mais aussi de répondre à mes besoins. Je voulais AIDER. C'est ce qui m'est venu en premier. Tu veux faire quoi ? Aider. Point. Il fallait également que la formation soit assez courte, pour que je puisse bénéficier du chômage durant toute sa durée. 


Je n'ai pas souhaité faire aide-soignante. Pas pour une question de dégoût ou quoi que ce soit. J'aurais aimé être itinérante comme la marraine de mon fils, passer du temps sur la route et j'ai toujours beaucoup aimé le contact avec les personnes âgées (entre autres). Seulement pour moi il y a une question d'intimité que je n'arrive pas à passer. Contrairement à ce qu'on peut croire, que je suis assez timide, et certains geste de la toilette par exemple sont extrêmement intimes. Avec ma mauvaise habitude de m'identifier aux autres, je ne sais pas si j'aurais le courage de faire des gestes que je détesterais qu'on me fasse.

Parmi les souvenirs les plus marquants de mon accouchement, il y a eu celui du premier bain, le lendemain. Une jeune femme s'est présentée à moi. J'étais jeune accouchée, à la fois excitée et angoissée. Je n'y connaissais rien. Cette femme est venue et elle a planté son regard dans les yeux de mon fils. Elle l'a traité avec énormément de douceur. L'espace de quelques instants, j'ai pu me reposer en toute confiance sur elle. Elle le traitait avec humanité, avec bonté, comme un être à part entière. Suivant ses pas j'ai appris à donner le bain, à faire les soins, à changer la couche. Ce fut une rencontre anodine mais profondément marquante pour moi. Et c'est ça que je voulais faire. Bien sûr, la perspective de croiser chaque jour des bébés tout mignons et tout neufs me remplit de joie. Mais le fait de pouvoir rassurer, aider, guider une maman, c'est ce qui m'a le plus émue. 
 

Auxiliaire en puériculture

Si les places en maternité sont très chères, ce qui m'a plu dans ce métier c'est également les multiples facettes qu'il présente... en PMI, en pouponnière, en crèche... on peut être partout, pour des métiers semblables autour de l'enfant, mais également très différents en fonction du lieu où l'on est. 

Il ne m'a pas fallu longtemps pour me renseigner : la formation se fait à l'hôpital où j'ai accouché (dans mon cas), sur concours (écrit et oral).  La préparation du concours coûte 790 € (!) au CNED, j'ai donc décidé de le préparer seule chez moi, sur des bouquins, sachant que je n'ai qu'à passer une partie des épreuves écrites, mes diplômes me permettant de "sécher" l'autre partie. La formation est payante (4900 € en 2013) (!!!!) mais devrait être prise en charge par pôle emploi et mon DIF, sachant que je n'ai jamais fait de formation professionnelle en 8 ans (je croise les doigts quand même).


Le concours - Préparation #1 (oui, encore un épisode)

Comme je n'aurai que 5 mois environ pour préparer mon concours, j'ai décidé de commencer à remettre doucement mon cerveau en route avec un livre trouvé sur amazon.fr



J'ai jeté quand même un coup d'oeil sur l'épreuve dite "de culture générale" même si je n'ai pas à la préparer. Et grand bien m'en a fait, parce qu'il y a énormément de chose que j'ignore (code de la santé, déontologie, bioéthique ... ). Par contre le livre est assez mal fait là dessus. Chaque page contient un "cours" théorique et des questions. Sauf que les questions n'ont en général rien à voir avec le cours. Comment répondre à des questions dont on n'a pas vu le sujet ? (par exemple, le cours sur la bioéthique parle de ce qu'est la bioéthique - les questions liées aux innovations bio-médicales- ainsi que ses enjeux. Question : qu'est-ce qu'un embryon orphelin ? comment je sais moi ?!)

Ensuite j'ai décidé d'attaquer le vif du sujet.

Pour passer le concours je dois donc passer une épreuve écrite d'1h30 portant sur la biologie (ce que j'aime assez) et oh mon dieu mais quelle horreur, ceux par qui sont venus tous les cauchemars qui ont peuplé ma scolarité... mais qu'est-ce que... mais aaaaaaaaaaaah (cri d'horreur) (point d'exclamation, point d'exclamation)

Pire qu'un stephen king !
Bon, j'admets que le programme parait assez simple et puis j'ai quelques années de plus... mais il n'empêche...

Pendant plusieurs semaines, j'avais en tête que je préparais un concours que les autres allaient considérer comme moindre, parce qu'il est ouvert aux personnes de 17 ans sans diplôme, et que les auxiliaires de puériculture sont finalement un peu en bas de la chaîne (dont le haut est composé exclusivement de Dr House) mais crois-moi, ce concours (et la formation qui suivra je l'espère) va être un véritable défi, je n'ai aucunement l'intention de le prendre à la légère ! A suivre !




1 commentaire:

Les commentaires sont modérés alors ne t'inquiète pas s'ils mettent du temps à s'afficher, je suis pas toujours là mais ça finira par arriver et j'y réponds (presque) toujours !