mardi 19 avril 2016

Le terrible aveu

Quand j'étais jeune, j'ai lu tout ce qui tombait sous ma main. J'ai dévalisé la bibliothèque de mes parents, de mes frères et soeurs, la bibliothèque municipale et même les bouquins qu'on récupérait dans les kermesses de l'école.

C'est comme ça que je les ai découverts. 

Appelle les comme tu veux. 

Romans de gare. 

Bouquins à l'eau de rose. 

Littérature pour femme même, il parait. Encore que. 

J'ai découvert la fantastique Barbara Cartland. Si tu connais pas, Barbara Cartland c'était un bonbon géant. Une femme qui s'habillait toujours en rose et qui a écrit des tas et des tas d'histoires qui ont toujours la même trame. Elle, de préférence belle, jeune et vierge effarouchée, lui, de préférence grand séducteur et riche, des titres de noblesse, des grandes robes, des chevaux, le Prince de Galles (Prinny, pour les intimes) et de l'amour et des paillettes partout. ça se fini toujours par un super mariage, ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants. 

Malheureusement pour moi, ça n'était pas une littérature assez intellectuelle. Elle était même tellement dénigrée que je me planquais pour lire ou que je recouvrais mes bouquins de couvertures en papier journal pour ne pas qu'on devine le titre...  

Et puis après j'ai grandit, j'ai fait ma vie, et ils sont tombés dans l'oubli. 

Jusqu'à cette année, j'ai rencontré une collègue à l'IFSI et je ne sais plus comment on en est venu à parler de Barbara. Elle m'a dit qu'elle en avait plein et qu'elle voulait bien me les prêter. 

C'était délicieusement nostalgique pour moi. J'ai redécouvert les sensations de midinette qui me parcouraient quand j'avais 12 ans dans ma chambre de jeune fille. J'ai eu envie d'en lire d'autres, d'en lire plein. 

J'ai découvert que mon ami Harlequin était un fournisseur insatiable. Le rayon se remplit indéfiniment. Et même des ebook gratuits ou pas chers. 

Je les dévore. 


Je sais c'est con. Les histoires se ressemblent de toutes, les filles sont toutes bien foutues, les mecs sont tous parfaits, et tout est toujours bien trop beau pour être vrai. Tu sens le truc venir à 10 kilomètres. 

Mais c'est pas grave. 

Je n'ai plus honte. 

Parce que je trouve ça incroyablement agréable, de me pelotonner dans mon canapé, dans mon lit ou même pendant les pauses entre les cours, et de me plonger dans ces histoires où tout est toujours rose et où tout s'arrange à la fin. 

ça se savoure comme un petit bonbon, on à hâte de savoir la suite, on se presse, on se presse, et on est triste que ça se termine. ça met des petits papillons dans le bidon, ça fait glousser comme une ado et ça met des sourires tout con sur les lèvres. On fait le plein de bons sentiments et ça aide à affronter le monde moche de dehors. 

Bref, j'assume. 

Je suis accro au rayon "cucul" des librairies. 

Et j'ai un gros faible pour les "historiques". Plus c'est improbable, plus ça me plait !

C'est pas les meilleurs, mais les autres sont dans les cartons ! 



2 commentaires:

  1. Y'a pas de honte à avoir. Je lis énormément. Pendant la fin de ma grossesse, je lachais 200€ par mois de livres ! J'adore aussi les livres d'amour, mais plutôt du genre, ils sont jeunes, beaux, et leur relation est impossible mais.. Genre lui il est tourmenté et elle, va essayer de le sauver avec l'amour. Oui l'histoire naze à souhait mais j'adore. J'ai beaucoup aimé 50 nuances de greys, cross fire, after, bad boy et la série de Julie kenner. Quand c'est fini, c'est bizarre comme s'il me manquait quelque chose lol.

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  2. Il n'y a pas de honte! Ce n'est pas du tout mon genre de livres et alors? L'important c'est que tu prennes ton pied en les lisant. POINT.
    Pour lire pas cher, je te conseille de faire un tour chez Emmaüs, dans les ventes du Secours Populaire ou de la Croix Rouge. En plus tu fais une bonne action ;)
    Bonnes lectures!

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Les commentaires sont modérés alors ne t'inquiète pas s'ils mettent du temps à s'afficher, je suis pas toujours là mais ça finira par arriver et j'y réponds (presque) toujours !