vendredi 12 juin 2015

La polémique de la vaccination

La non-vaccination est devenue un véritable phénomène de société. A l'heure actuelle, des études fleurissent tous les jours pour prouver que les produits ajoutés dans les vaccins seraient responsables de malformations, de problèmes neurologiques, d'autisme et de SEP. Les pro-vaccins deviennent donc des cibles à abattre. Partout, j'entends dire que je suis une femme irresponsable ou victime du lobby pharmaceutique qui empoisonne sciemment son enfant. (Tout comme on m'accusait de l'empoisonner avec du lait artificiel, mais c'est un autre débat).

Bien. 

J'entends les arguments. 

Maintenant, si tu le veux bien, revenons en arrière. 

fin des années 50, par là. 

Jean-Marc est un petit garçon de 5 ans. Il est brun, il porte des culottes courtes, et il va à l'école, comme tous les enfants de son âge. J'imagine qu'il aime bien jouer à la toupie, aux petites voitures, faire du manège en bois et aller à la pêche avec son Papé. j'imagine qu'il commence à savoir écrire son prénom et il doit rêver de devenir pompier ou conducteur de locomotive, comme la grosse machine à vapeur qu'il voit passer tous les jours en allant à l'école. 

Et puis, un jour, Jean-Marc tombe malade. 

Une maladie infantile comme tant d'autres. De la fièvre, des maux de tête, de la toux. Mais malgré tout le bon vouloir de ses parents, ça ne passe pas. Alors on a du l'emmener chez le médecin, tout lové contre sa maman parce qu'il devait avoir peur des piqûres. Et puis le médecin à du prendre un air grave et l'envoyer à l'hôpital. J'imagine les examens, l'inquiétude, l'angoisse et le diagnostique enfin posé. 

Jean-Marc ne guérira pas. 

Jamais. 

Jean-Marc est parti. 

A 5 ans. 

J'imagine le déchirement de sa maman, de sa famille. Cet abominable sentiment d'injustice qui prive une maman de son enfant, de son tout petit, pour toujours. 

On l'a enterré.

On a fait son deuil.

Le deuil d'un fils, d'un neveu, d'un cousin. 

C'est devenu un voile de tristesse. Il est là, on le soulève parfois au détour d'un vieil album photo, mais on le referme rapidement. Parce que c'est trop douloureux, sans doute. 

Jean-Marc était mon cousin. 

Il aurait la soixantaine aujourd'hui.

Il aurait rendu une femme heureuse.

Il aurait eu des enfants. Des petits-enfants. 

ça pourrait être votre père. Votre grand-père. 

ça n'est pas si loin. 

C'était dans les années 50. 

Jean-Marc est mort de la poliomyélite.

Une maladie qui s'attaque au système nerveux central entrainant une méningite avec - au mieux - une paralysie déformante des membres inférieurs. Au pire, la mort. 

D'après wikipédia, en 1988, date à laquelle j'ai reçu ma première injection DT POLIO (1988 bordel, me dis pas que ça date tant que ça !) il y avait encore 350 000 nouveaux cas par an en France. 350 000.

Le dernier cas non importé recensé en France date de 1989. 

1989 bordel. 

C'était hier. 

Elle est considérée comme éradiquée en Europe. 

Grâce aux vaccins. 

Mais elle existe encore. 

Elle est là, latente, dans une dizaine de pays. Une maladie infectieuse extrêmement contagieuse et potentiellement mortelle qui se balade, partout dans le monde. Avec des symptômes tout à fait anodins. 

ça fait peur hein ? 

Je sens que tu deviens hypocondriaque un peu non ? 

Avoue, à la prochaine montée de fièvre de ton greffon tu vas penser à moi ? 

Pense maintenant à ma tante. Tu crois qu'elle aurait fait quoi, elle, à ta place, si le vaccin avait existé ? 

Elle aurait préféré prendre le risque de rares séquelles neurologiques potentiellement dues au vaccin ? 

Ou elle aurait préféré voir son fils de 5 ans mourir sous ses yeux ?

Tu ferais quoi, toi ? 

Tu donnerais une chance à Jean-Marc ? 

Ou tu le laisserais mourir ? 

Ne fais pas cette tête. 

Ne dit pas que "c'est pas pareil". 

Si des maladies comme la diphtérie, la gangrène et la rage ressurgissent sur notre continent, tu imagines bien que les autres sont en embuscade derrière et ne demandent qu'à se propager d'enfant non vacciné à enfant non vacciné. 

Elles n'attendent que ça pour tuer nos enfants. 

Je ne suis pas une maman irresponsable.

Je suis simplement une maman qui pense que ce n'est pas parce qu'on ne parle pas d'une maladie dans les journaux qu'elle n'existe plus.

C'est parce que les vaccins existent que les maladies disparaissent.

Et si demain les chercheurs trouvaient un vaccin contre le cancer du poumon, le cancer du sein... et le SIDA ? Tu ferais quoi ?

Chacun choisi en son âme et conscience.

J'ai fait mon choix.

A toi de faire le tiens.








jeudi 11 juin 2015

Baptême pour adulte - les doutes

Depuis que j’ai décidé de me faire baptiser, la religion est devenue un sujet récurrent dans notre vie de couple. Pruneau est athée, mais tolérant et suffisamment intelligent pour qu'on puisse discuter, échanger nos points de vue, nos arguments, sans pour autant vouloir changer l'autre. Il m'accepte comme je suis et je l'accepte comme il est. 

Nous essayons de cohabiter au mieux et de donner à notre fils une éducation qui satisfasse à la fois ses convictions républicaines et mes convictions religieuses.

Jusqu'à présent, le catéchuménat a été une formidable aventure, à la fois une thérapie, un apprentissage et un formidable moyen d'échange avec les catholiques que je côtoie. J'adore les discussions spirituelles que je peux avoir avec les uns et les autres. J'ai l'impression d'être accueillie dans une communauté riche et solidaire et ça me fait le plus grand bien. 

Je suis férue de lectures catholiques parce que je suis curieuse et que j'ai de sérieuses lacunes en ce domaine, n'ayant pas été élevée dans une famille pratiquante. Je suis en train de lire le "Catéchisme de l'Eglise Catholique Abrégé". Et c'est là que j'ai été confrontée à ce qui pour moi est le plus difficile : la dualité entre mes convictions profondes et les préceptes de l'Eglise catholique purs et durs tels que (en vrac) : 

Interdiction d’avortement (sous peine d’excommunication). Interdiction de la contraception (sauf les méthodes dites "naturelles") (ahahaha), des relations hors mariage, de l’homosexualité, de la fécondation artificielle, de l’union libre...

Bien sûr, je connaissais la position de l'Eglise dans la plupart de ces domaines. Cela ne m'a jamais posé problème pour la simple raison que ma paroisse est très tolérante et que mon mode de vie n'a jamais été un frein à mon enseignement catholique. Je pensais donc (naïvement) que l'Eglise était plus tolérante que je ne le croyais.

Mais non.

Officiellement, force est de constater que l'Eglise à beaucoup de mal à évoluer - contrairement aux mentalités - même si officieusement certaines paroisses sont plus ouvertes que d'autres.

Je respecte les choix et les convictions de chacun. J'essaie de tolérer tout le monde et d'accepter les avis contraires aux miens, même si souvent, c'est difficile. Je ne suis pas parfaite, mais je tends à le devenir. J'essaie de faire preuve de la plus grande ouverture d'esprit dont je suis capable et même si parfois je réagis avec (trop) de spontanéité, j'essaie toujours de modérer mes propos, d'accepter et de pardonner (mais j'y arrive pas toujours).

Je souhaite toujours devenir catholique. Mais je ne pourrais pas - et ne souhaite pas - changer qui je suis au plus profond de moi. Je souhaite continuer à défendre mes idéaux. Défendre la tolérance aussi fort que je le peux.

Je veux que la religion me rende meilleure. Pas qu'elle me rende mon esprit obtus et qu'elle me prive de la joie de côtoyer toute sorte de gens différents auprès desquels je m'enrichis. 

Je veux que l'Eglise entre dans ma vie, pas qu'elle la dirige. 

Mais je ne renoncerais pas. 




mardi 9 juin 2015

J'ai passé l'âge !

Depuis quelques temps, je me suis rendue compte que j'utilisais cette expression à tire l'arigot. 

J'ai passé l'âge


En fait je ne suis pas si vieille. J'aurais 29 ans le mois prochain. C'est pas vraiment une question d'âge, en fait. C'est une question de maturité. De réflexion aussi. 

J'ai passé l'âge de perdre mon temps pour des gens. J'ai passé l'âge qu'on me dise ce que j'ai à faire. Passé l'âge d'essayer de me défendre quand on m'attaque. Passé l'âge de faire des concessions. Passé l'âge de courir après les bons sentiments, de supplier pour qu'on m'accorde de l'attention. Passé l'âge de laisser l'avis des autres guider ma vie. Passé l'âge de vouloir faire plaisir au détriment de ce que moi je ressens. Passé l'âge de me faire emmerder par des gamins en bagnole qui pensent que parce qu'ils ont un gros pot d'échappement et qu'ils roulent à 90 en ville, ils sont les rois du monde.

J'ai l'âge de vivre pleinement. L'âge de savoir où je veux aller et comment je veux y aller. L'âge de savoir ce que je veux faire de mon corps. L'âge d'affirmer que j'aime les chansons de marin mais que j'aime aussi la musique classique. Que je kiffe les années 50 mais que je ne pourrais pas vivre sans mon téléphone portable. Que je me sens (un peu trop) ronde mais que je ne suis pas motivée pour faire un régime, parce que j'aime trop manger. L'âge d'être accro à la caféine. L'âge qu'on m'appelle Madame à la sortie du lycée et ne de plus comprendre les "jeunes". L'âge d'être la "mère de" et la "femme de" avant d'être moi. L'âge de faire des projets, de beaux projets de vie, avec les gens que j'aime, avec ma famille, celle que j'ai créé, celle que je construit chaque jour à force d'embrassade, de bisous, de câlins.

A force d'amour. 


Parfois, c'est difficile. Je dis tout ça, mais ça ne m'empêche pas de toujours essayer de justifier mes choix. De toujours tenter de prouver au monde ma valeur, alors que je me connais assez et que ça devrait me suffire. 

Je porte des paradoxes qui me fatiguent moi-même. Cette envie perpétuelle d'être entourée, d'avoir des amis et ce besoin farouche de fuir et de me recentrer sur mon monde. Cette envie de liberté totale et cette incapacité à déléguer la vie de mon fils. 

Pruneau dit souvent qu'il a du mal à me comprendre. Il faut dire que j'ai du mal à me comprendre moi-même. 

20 ans est un âge fabuleux. On a la vie devant soi, on acquiert une indépendance financière, on commence à voler de ses propres ailes, on se sent libre. 

30 ans semble être un âge parfait. On a la maturité. L'expérience de la vie. Une certaine forme de respect. On nous écoute. On nous prend en considération. Bon. On galère bien aussi. Mais ces 10 prochaines années me semblent aussi prometteuses que les 10 dernières. 

J'ai passé l'âge de me prendre la tête pour des choses sans importances. 

J'ai l'âge de vivre. 


mardi 2 juin 2015

Le parcours du combattant

Le 21 avril dernier, j'ai eu mes résultats de concours Auxiliaire Puéricultrice. Et j'étais prise. J'avais réussi. J'avais complété tout mon dossier administratif en temps et en heure, j'avais passé les épreuves, et j'étais prise ! Je pouvais enfin me détendre ! La suite n'était qu'une formalité, un petit entretien administratif et vacances ! 

Mais ça n'est bien sûr pas si simple. 

D'abord il a fallu remplir des tas de papiers pour espérer obtenir une bourse ou un financement pour les 5000 € de frais de scolarité. 

Ensuite, je L'ai reçu. Avec un L majuscule. 

Le dossier administratif 


Une formalité. On me demande juste  : 

Mon état civil. Celui de mes parents, leur profession, leur numéro de sécu (mais LOL). 

Des données sociologiques. Comme la profession de mes parents quand j'étais au collège. AU COLLEGE. (pour les branquignolles du fond, le collège pour moi c'est 1998-2001 hein). 

Une assurance responsabilité civile adaptée aux études et aux stages en milieu médical (je dois encore me déplacer parce que mon assurance est dans la région d'à côté et qu'il faut que je fasse remplir un papier). 

Le règlement de plusieurs tenues professionnelles obligatoires (essayage prévu fin  juin, on va rigoler) et la cantine (la cantine bordel, ça fait 10 ans que j'ai pas mangé à la cantine, j'ai peur). 

Une photo d'identité. J'ai toujours l'air d'être sortie de prison et j'ai mis 15 minutes pour remettre mes boucles d'oreille avec leurs fichues normes à la con. 

La copie de mes diplômes (que j'ai déjà donné lors de l'inscription mais C'EST PAS GRAVE). 

Une attestation de la sécurité sociale (j'attends donc le code du site améli qu'on m'envoie PAR COURRIER pour que je puisse ensuite l'imprimer. Toujours simple, toujours simple.).

Un certificat médical. Alors ça parait simple comme ça, mais déjà il faut aller chez un médecin agréé. J'ai donc eu la liste des médecins agréés de mon département et ils sont tous super loin de la maison. Qu'à cela ne tienne, j'y suis allée. Il a épluché mon carnet de santé. Il m'a fait une injection pour vérifier l'état de mon BCG et il a demandé une prise de sang pour vérifier que j'avais bien eu la varicelle et que mon vaccin de l'hépatite B était toujours à jour. Revenez dans 4 jours, ça fera 23 € merci. 

J'ai poireauté une heure dans le froid, à jeun, avec mon gamin pour une simple prise de sang. Évidemment je n'aurais pas les résultats avant de revoir le médecin. Ça fera donc 3 consultations à pétaouchnok rien que pour ce fichu certificat médical. 

Et devines quoi ? Et bah mon test BCG est pas bon. Je ne suis plus immunisée contre la tuberculose. Et devines quoi encore ? pénurie nationale des vaccins. Plus rien sur tout le territoire pour une durée indéterminée. 

Manque plus que les résultats de la varicelle et de l'hépatite B soient pas bons non plus. 

Évidemment, toutes les conditions sont OBLIGATOIRES pour valider l'inscription qui se fera le 23 juin. 

Le médecin semble rassurant. "Ils sont au courant, vous inquiétez pas" qu'il a dit. Cela dit, pour pouvoir faire des stages en milieu hospitalier sans risquer de mettre en danger la vie des bébés, et bah vaut mieux être immunisé à tout. Et vu le nombre de personnes qui talonnent derrière moi sur les listes secondaires, je sais qu'il serait super simple pour eux de faire passer quelqu'un à ma place. 

Tout ces mois de travail, toute cette paperasse, tout le stress du concours... et je risquerais de me faire recaler pour un vaccin. 

Autant te dire que je suis un peu dégoûtée quand même. 

Qu'on vienne pas me dire que je ne mérite pas ma place, bordel ! 


mardi 26 mai 2015

La Prune a visité pour toi - La grotte Chauvet / Caverne du Pont D'arc

La semaine dernière, je suis descendue dans le sud pour un petit périple avec mes parents. Sur le retour, mes parents souhaitaient passer visiter la Grotte Chauvet - ou plutôt, la Caverne du Pont d'Arc - qui vient juste d'ouvrir ses portes. 

Pour la petite histoire, la Grotte Chauvet a été découverte "par hasard" par des spéléologues en 1994. Pour sa préservation, elle a été quasi immédiatement fermée et interdite au public. Comme pour Lascau, une copie quasi conforme a été crée afin de présenter ses "chef-d'œuvres" au public sans les mettre en danger. 

Bon. Alors moi, le programme m'enchantait pas des masses. La préhistoire et moi c'est pas une grande histoire d'amour. Pruneau est un archéologue amateur passionné qui a fait des tas de campagne de fouille et qui collectionne les coprolithes. Bon. Moi les caca de hyènes, même s'ils ont plusieurs milliers d'années, c'est pas ma came. ça reste du caca (t'as qu'à googliser, tu verras, c'est rigolo).

Bref. 

Le site est situé sur les hauteurs de l'Ardèche, avec un sublime panorama. Bon, par contre, c'est venteux hein. Le parking est plutôt grand, mais je ne suis pas sûre que ça suffise en pleine saison. 

Première mauvaise surprise, les visites sont à heure fixe. Et pis hyper ponctuelles quoi. Genre 14h08 ou 16h03. Comme le bus. Il était 11h quand on est arrivés, et on nous a proposé 12h20. En plein pendant le déjeuner. Du coup on a demandé 14h24, et on est repartis. Il y a un restaurant sur le site, mais il n'y avait de carte nulle part, et on avait peur que ça coûte super cher.  On est descendus dans la vallée, visiter une partie des gorges de l'Ardèche et manger dans un chouette resto, ça ne manque pas dans le coin. 

A 14h nous étions revenus pour la visite. Le site est assez grand et on nous a conseillé d'arriver de bonne heure. Il faut une (grosse) dizaine de minute pour accéder au site de la Caverne, mais c'est du plat parfaitement accessible en poussette. Bon. Par contre les mecs, quand on sait le vent qui souffle là-haut, le sable tout fin et tout blanc que vous avez mis par terre, là, c'était pas une super bonne idée. 

La caverne est située en contrebas, dans les sous sol d'un immense bâtiment tout en béton. L'avantage des grottes "copie", c'est que c'est tout plat, qu'il y fait beaucoup moins froid et qu'ils ont pu insérer des "puits de son" pour qu'on entende bien le guide. 

On oublie très vite qu'il s'agit d'une "copie". Tout est parfaitement représenté, jusqu'au suintement de la roche qu'on croirait humide. Les dessins sont magnifiques et très intéressants, mine de rien. La guide fourmille d'anecdotes. 

La visite dure environ 50 minutes et s'effectue au pas de charge, avec un autre groupe devant et un groupe derrière. Mais on a le temps d'admirer les détails quand même. La visite monte crescendo et fini en apothéose par le "mur des lions" qui est assez extraordinaire, je dois dire ! 

Une fois la visite finie, on est "relâchés" sur le site. On nous propose la "Galerie de l'Aurignacien" en "visite libre". Bon, en fait elle n'est pas si libre que ça hein. Pour moi visite libre, c'est "je rentre quand je veux, je sors quand je veux". Alors que là, non. Tu rentres, le tourniquet décompte les places restantes. Ensuite après une minuterie tu rentre dans une salle de cinéma voir un petit film sur la découverte de la caverne avec une reconstitution sympa. 

Ensuite, la salle s'ouvre sur une galerie avec des représentations d'animaux préhistoriques. Il y a des tas d'écrans avec des applications ludiques.. on peut dessiner comme les hommes des cavernes, écouter des spécialistes et les spéléologues qui ont découvert la caverne... bon, j'avoue, j'ai pas tout fait, j'avais un marmot de 2 ans dans les pattes, et pis bon, la préhistoire quoi... Il parait que la visite dure 30 à 60 minutes, même si nous on a du faire le tour en 15 minutes... 

On est passés par la Terrasse pour voir le resto dont les prix n'étaient pas si prohibitifs que ça, on a regretté de ne pas y être allés. 

Question installations, il y a des toilettes accessibles et une table à langer près de la galerie de l'aurignacien. 

Voilà :-) 

C'était une chouette visite au final, j'ai été agréablement surprise d'avoir pris du plaisir dans un truc préhistorique. Comme quoi tout est possible ! 

Prix : 13 € par adulte, gratuit pour les moins de 10 ans. 

Plus d'info et réservation des places sur le site 












lundi 11 mai 2015

Les terreurs nocturnes - La nouvelle arme anti-sommeil de Brugnon

Je pense que je vais rebaptiser mon blog. Je vais l'appeler "Comment ne pas dormir en 10 leçons". Ou un truc du genre. A chaque fois que je pense avoir trouver une solution pour dormir, Brugnon invente un nouveau truc. Un peu comme les hackers qui contournent les pare-feux. ça devient presque hallucinant. 

Petit rappel : Brugnon avait commencé à faire ses nuits à 3 mois, mais au bout d'une semaine il a commencé à sortir une dent, puis deux, puis trois... et depuis je peux compter les nuits complètes (comprendre sans AUCUN réveil) sur les doigts d'une seule main. Généralement s'il y a moins de 3 réveils je considère faire une bonne nuit (ça s'appelle "relativiser").

Depuis 1 ou 2 mois, la Calmosine avait bien amélioré les nuits, même si les couchers étaient encore cahotiques, les réveils, eux, étaient bien moins nombreux même si encore persistants. 

Et puis, il y a deux ou trois jours, il a commencé à se produire des phénomènes étranges. La première fois j'ai vraiment eu peur. Brugnon s'est réveillé en hurlant en plein milieu de la nuit. Je lui ai demandé s'il avait bobo quelque part, j'ai essayé de le prendre dans mes bras pour le rassurer, rien à faire. Il me repoussait. Et ça, c'est une première pour mon fils d'habitude si collant.

Pire, il a commencé à me faire mal. Volontairement je veux dire. Il essayait de me griffer, de me frapper, de me mordre... j'ai d'ailleurs pris un coup de boule en pleine poire, ma lèvre s'en souvient encore. Tu lui donnerais un couteau, il se transformerait en Chucky. Impossible d'obtenir autre chose que des cris, impossible de le calmer. 

Et puis d'un seul coup, plus rien. Il me fait un gros calin, me gratifie d'un "môman ?" avec un gros sourire et se rendort (sauf ce matin, parce qu'il était 6h et qu'il devait se sentir assez reposé). Plus la crise est violente et plus il est adorable après. 

Depuis, j'ai appris que c'était une "terreur nocturne". Pire qu'un cauchemar, la terreur nocturne a ceci d'étrange qu'on a l'impression que le bébé est réveillé. Il a les yeux ouverts, il se lève, mais il n'a pas conscience de la réalité. Il n'y a pas grand chose à faire. Si tu le réveille, il recommence un cycle de sommeil et risque de refaire une crise après une heure ou deux. La "crise" peut, selon Wikipédia, durer 1 à 20 minutes (20 minutes bordel !). J'ai aussi remarqué que plus le coucher était compliqué, plus il faisait de "crises" dans la nuit (jusqu'à 4, joie et bonheur en ma demeure). 

Voilà. Donc Brugnon a 23 mois. Bientôt 2 ans (coucou Julie !). Et il ne fait TOUJOURS pas ses nuits. 

Mon royaume pour un enfant qui dort. 

Oui, je l'endort sur moi. Tant que ça marche, je me fout des principes. Je veux dormir. 



jeudi 7 mai 2015

Le concours Auxiliaire Puéricultrice - les bouquins de révision

Depuis que j'ai eu mon concours, je reçois des tas et des tas de messages sur tous les réseaux sociaux pour me demander comment j'ai organisé mes révisions, combien de temps je travaillais par jour, quelles sont les modalités d'inscription et sur quels bouquins j'ai travaillé. 

Il y a une formation par le CNED qui propose une préparation au concours avec des cours et des examens blancs. Mais cette formation est extrêmement chère et comprend une préparation à l'examen écrit de culture générale dont j'étais dispensée grâce à mes diplômes. J'ai donc fait le plein de bouquins et j'ai travaillé de la maison. Voici les livres en question et ce que j'en ai pensé : 

Auxiliaire de Puericulture - Le concours d'entrée - Editions Foucher



C'est un livre complet qui comme son nom l'indique est un "tout en un". Il présente le métier, le concours écrit en matière de culture générale, des mathématiques, les tests psychotechniques et l'oral. 

C'est le premier que j'ai acheté, il permet de comprendre le concours mais il ne peut en aucun cas se suffire à lui-même, vous aurez forcément besoin d'acheter d'autres livres pour bien préparer le concours. 

Ses Plus : 
Une nouvelle édition sort tous les ans. Donc les chiffres sont à jour, ce qui est important quand on parle d'actualité. Les planches mathématiques sont pas mal et permettent de se remettre à jour. 

Ses moins : 
A trop vouloir en faire, ce livre passe sur l'essentiel. Les cours sont très peu détaillés et les questions proposées à la fin de chaque chapitre concernent parfois des sujets qui n'ont même pas été abordés dans la page. En gros, même si tu révise, tu ne pourras pas répondre aux questions. Souvent je finissais les chapitres en n'ayant rien compris. Les planches anatomiques sont claires mais proposées comme ça, sans explications. Les définitions sont peu ludiques et indigestes. 



Prix : environ 16 € 

Concours Auxiliaire de Puericulture - Tests D'aptitude - Admis Santé - Editions Vuibert



Admis santé c'est LA collection qu'il faut avoir dans sa bibliothèque. C'est les meilleurs livres que j'ai eu l'occasion de tester.

Ce livre est tout petit mais néanmoins très précieux. Il ne concerne que la partie tests psychotechniques. Il contient une trentaine de fiches et des tests blancs. 

Ses plus : 
Il explique en détail (j'insiste sur ce point) les tests psychotechniques. Les principes, les raisonnements, ce qu'on attend de nous. C'est extrêmement pratique parce que la logique ne saute pas toujours aux yeux quand on n'en a jamais fait ! Chaque fiche donne également une durée pour faire les exercices ce qui permet de se situer par rapport à la vitesse d'exécution. 

Ses moins : 
J'aurais aimé avoir plus de tests ! 

Prix : 12 € environ

1000 tests psychotechniques pour le concours d'auxiliaire de puericulture - Editions Lamarre 



Comme son nom l'indique, ce livre présente 1000 tests psychotechniques séparés en 6 examens blancs. Il m'a été bien utile, je les ai tous fait 2 fois et ça m'a permis de bien m'entrainer. 

Ses plus :
Il propose plein de tests différents mélangés avec les réponses en grille comme pendant l'examen. 

Ses moins : 
Les réponses ne sont pas toujours bien expliquées et tous les tests ne sont pas représentés. 

Prix : 8€50

Admis Santé - Concours As et Ap spécial dispense - Epreuve orale et tests d'aptitude



Ce livre a été mon sésame pour les oraux. En plus de présenter la trentaine de thèmes pour l'oral de façon claire, il présente admirablement l'épreuve orale. C'est grâce à ce livre que j'ai su comment organiser ma partie "motivation" et que j'ai préparé certaines réponses à des questions qui m'ont été posées le jour J. Il y a également une partie de tests psychotechniques mais j'avoue ne pas l'avoir regardée ! 

Ses plus : 
Des cours clairs, des examens blancs avec des réponses bien détaillées et une très bonne préparation à la deuxième partie. 

Ses moins : 
le planning de révision qui part sur 4 à 6 mois de révisions juste pour l'oral (sachant qu'en AP on ne le passe que si on a l'écrit... ) comment te dire ? 

Prix : 21€

1000 questions et tests de mathématiques, logique, organisation - Studyrama



Celui là j'en parle, mais pitié, fais-moi plaisir, ne l'achetes pas. 

La première chose qu'on apprend quand on veut passer ce concours, c'est qu'il faut être attentif, consciencieux, rigoureux. Il faut bien se relire, ne pas faire de fautes. La moindre erreur est éliminatoire. Alors comment te dire, comme disent les jeunes, ce livre m'a fait loler grave. 

Comme plus haut, c'est un livre de 1000 tests psychotechniques (me demande pas pourquoi, ils vont toujours par 1000). 

Ses plus: 
Il a toute une partie mathématique, sudoku, bataille navale et mastermind qui n'était pas dans le précédent. 

Ses moins : 
il est TRUFFE de fautes. Dans les questions, dans les réponses... plus on avance dans le livre et pire c'est... je crois qu'ils n'ont pas pris la peine de se relire et que les auteurs étaient trèèèèèèès fatigués. A la fin j'étais tellement soupçonneuse que je passais plus de temps à chercher les erreurs qu'à trouver la réponse. ça m'a fait perdre un temps et une énergie considérable. Les cours de mathématiques ne sont pas du tout ludiques pour une nulle comme moi. Je l'ai terminé dans la douleur.

Livre à éviter totalement ! 

Prix : 22 €

Voilà ! 

Après chacun travaille comme il le sent et surtout comme il le peut. J'ai travaillé environ 4 à 5h par jour pendant 5 mois sur l'écrit, pendant 1 mois et demi sur l'oral. Et je m'octroyais des pauses quand je n'en pouvais plus, parce que les tests psychotechniques quand ça veut pas... ça veut pas ! 

Pour rappel j'ai eu 13/20 aux tests psychotechniques (ce qui n'est pas trop mal quand on sait qu'il me manquait environ une dizaine de questions !), 
20/20 à l'oral d'AP dont le sujet était "quelles sont, selon vous, les activités favorables aux enfants ?"
13/20 à l'oral d'AS dont le sujet était "que signifie pour vous l'aide à autrui ?". 

Maintenant vous savez tout ! 

Bisous !