dimanche 29 mars 2015

Le Bisou sur la bouche

C'est un truc auquel je n'avais vraiment pas prêté attention. Franchement, il y a des choses bien plus importantes dans la vie. Mais sur la toile il y a une faculté merveilleuse à créer des polémiques pour pas grand chose et ça en fait partie. 

Lorsque j'ai vu celle-ci apparaître il y a maintenant quelques années, je me suis rendue compte que j'avais moi-même oublié. C'était une part de ma vie que j'avais occulté, comme un lointain souvenir brumeux, comme surtout un détail que mon cerveau n'avait pas jugé utile de conserver. 

Pourtant oui. 

J'ai embrassé mes parents sur la bouche. 


Toute mon enfance. 

Jusqu'à 10 ou 12 ans. Quand j'ai demandé à arrêter. Quand j'ai demandé à mon père de ne plus m'appeler "Bébé". Quand j'ai demandé à changer de salle de bain, pour passer dans celle des "grands" et plus celle des parents. Quand j'ai commencé à être pudique. Et mes parents ont tout accepté, comme quelque chose de normal. En comprenant que je grandissais et que ce temps était révolu. 

Bon, mon père à 29 ans m'appelle toujours "Boubou" mais pas "Bébé", ya du changement ! 

Voilà. Sinon, c'est une affaire classée.

J'ai fait ma vie. Je suis partie de la maison à 20 ans (bien plus tôt que mes frères et soeurs qui n'ont pas été embrassés sur la bouche, merci bien). Je suis avec le même homme depuis 9 ans. Mes parents sont absents 6 mois par an, on vit à 70 bornes le reste du temps, et je le vis bien, merci. 

Pourtant pour certains, mes parents ont fait quelque chose d'immoral. Pourtant, d'après cet article, ils ont fait quelque chose de mal. Ils ont été incestueux.

Incestueux ?


Really ?

Il n'y a vraiment que les adultes pour salir ainsi l'acte des enfants. Un enfant est pur. Innocent. Spontané. Il reproduit des gestes qu'il voit autour de lui. Il est construit par les relations qui l'entourent. 

Brugnon a commencé à m'embrasser sur la bouche il y a quelques jours. En prenant exemple sur son père, sans doute (car oui, on est amoureux, et on s'embrasse devant lui, bouh c'est vilain !). Non pas qu'il ait des désirs amoureux hein, c'est juste qu'on n'embrasse pas souvent d'autres adultes sur la joue, donc son seul exemple de bisou entre adultes, c'est celui là. Il l'a fait spontanément, en montant les escaliers, sans que je lui demande rien. Je le portais, il a attrapé mon visage dans ses mains et collé sa bouche baveuse contre la mienne. Voilà. C'est tout. Innocent et spontané. Un bisou de mon bébé. 

Maintenant quand j'ai l'audace de lui réclamer un bisou (oui, je réclame, bouuuuuuh again) je ne lui dit pas où, mais c'est comme ça qu'il m'embrasse. Et qu'il embrasse son père. On le laisse faire. C'est mignon. C'est juste un bisou. ça ne fera pas de lui un gay refoulé, un oedipien meurtri ou je ne sais quelle bêtise. 

Je n'ai rien contre ceux qui ne le font pas. Chacun son éducation. Chacun son ressenti. Chacun sa pudeur. C'est comme le bain partagé. Certains sont gênés, d'autres pas. On a tous nos valeurs à transmettre, nos traditions, nos habitudes. On donne notre amour, notre façon de parler, notre culture intellectuelle et musicale. Nul ne doit se forcer. 

Mais pitié, avant de dire que j'ai un comportement incestueux, occupez-vous des instit' condamnés pour actes sexuels mais autorisés à exercer auprès d'enfants. ça sera sûrement plus constructif. 






vendredi 27 mars 2015

Terrible Two iz in Da Place

Quand on est blogueuse l'avantage c'est qu'on n'est pas souvent prise au dépourvu en matière de petite enfance. Que ce soit en matière de délivrance, d'hémorroïdes, de retour de couche, de poussées de croissances et autres joyeusetés, il y a forcément un article qui en parle quelque part.

Et le Terrible Two est un sujet récurent des blogs parentaux. 

Je m'y attendais donc. 

Et le voilà. Il est arrivé à cheval. Tagada Tagada. Comme les Daltons. (pardon, je m'égare).

Si tu es nullipare ou si tu vis sur une île déserte, saches qu'il se passe une mutation étrange aux abords des 2 ans de ta progéniture. Sans que tu lui donne à manger après minuit, sans que tu l'asperges d'eau, il se transforme en petit grimlins tout hurlant à toute heure du jour ou de la nuit. 

Et donc, pour Brugnon, ça n'a pas loupé. 

D'abord, il a commencé les crises. Les crises de gamin mal élevé, à se rouler par terre, à se faire tout mou ou a hurler au point de devenir rouge comme une cocotte minute, j'en explose même de rire tellement c'est pathétique. Et ce, pour rien hein, bien sûr. Tout ce qui peut s'apparenter à une demande de ma part reçoit une crise en réponse. C'est mathématiques. Ce soir j'ai passé 15 minutes dans les escaliers à lui expliquer que non, je ne cèderais pas, que j'étais plus têtue que lui et qu'il finirait par les monter, ces escaliers. A force de pleurer et de hurler (les voisins doivent me détester), il a fini par obéir et monter d'une traite sans plus rien dire. Voilà. Tout ça pour ça. 

Ensuite, il a refusé de s'endormir dans son lit le soir. Je te rappelle que, déjà, son lit est retourné dans notre chambre depuis ses 16 mois parce qu'il refusait de s'endormir dans sa chambre. Mais maintenant je peux rester 2h à lui tenir la main, dès qu'il sentira la somnolence se présenter, il luttera de toutes ses forces pour rester éveillé. Le seul moyen qu'on ait trouvé, c'est de le laisser s'endormir dans le canapé avec nous, et de le transporter dans son lit après. C'est pas l'idéal, mais ça marche. 

Et, pour couronner le tout, il s'est mis à parler dans son sommeil. Bon. Là aussi, son père étant pareil, j'étais prévenue hein, je savais qu'il y avait des risques que ça se transmette de père en fils. Mais je ne m'y attendais pas si tôt. La semaine dernière il a hurlé "TONTON !" à 1h du matin. Il s'est rendormit. Moi pas. J'ai essayé de survivre à ma micro-crise cardiaque à la place. 

Et depuis deux jours, il refuse d'aller chez la nounou. D'un coup, il s'est mis à dire "Mamanmamanmamanmamanmaman" et à m'accrocher les jambes au point que je manque de tomber. Pratique.

A côté de ça, c'est quand même une période super marrante. Il me roule des patins comme ça, sans raison, juste pour me dire qu'il m'aime. Il prend des initiatives chelou comme essuyer les vitres ou aller jeter des papiers à la poubelle (si Maman, SI, c'est mon fils, je te jure). Et puis, il commence (enfin) à servir à quelque chose à être autonome. Il monte seul dans sa chaise haute, m'aide à porter les courses - n'appelez pas l'ASE  (oui je dis ASE, pas DDASS, c'est ça de passer un concours médico-social) - généralement je me contente de lui faire porter un paquet de gâteau ou un filet de babybel hein, ya pire comme forme d'esclavagisme. 

On a nos petites habitudes, nos connivences, nos fous rires. Je parle le Brugnon-Slovaque couramment et je sers de traductrice perpétuellement. Dommage que ça ne soit pas rémunéré ! 

Bref, on s'éclate. 

Mais le Terrible Two porte bien son nom. 

Il est terrible, bordel. 



jeudi 26 mars 2015

Anniversaire de blog #1

Le 6 avril prochain est une drôle de date. 

D'abord, c'est le lundi de Pâques. La fin du Carême et pour moi, le retour du chocolat et du coca cola. Joie et bonheur en ma demeure. 

Ensuite, ça fera pile un an que Brugnon a été baptisé. C'est l'occasion de se souvenir d'un chouette moment. 

Et puis c'est aussi les 3 ans du blog. 3 ans impressionnants, 3 ans enrichissants. 3 ans d'écriture, de passion, de rire, de rencontres, de partenariats, d'aventure qui m'ont beaucoup apportés. 

une grossesse, un accouchement, une reconversion, et plus de 220 000 visiteurs...

Du coup ça méritait bien un petit cadal ! 



Un bavoir baby calin tout doux. 

Une sucette Nuk 6-18 mois. 

Un biberon Nuk First Choice REFERMABLE (je précise, parce que c'est super pratique pour les bébés qui jouent avec le biberon et s'en foutent partout)

Un mouche bébé physiomer (parce que la maternité, c'est glamour)

Un CD de comptines pour enfant sur Paris

C'est pas un chouette cadal ça ? 

Pour gagner tout ça, tu mets un petit commentaire gentil sous cet article juqu'au 5 avril 23h59, tu partages (si le coeur t'en dis) sur les réseaux sociaux et tu croises fort les doigts ! 

Résultats le 6 avril ! 

Bisous ! 


Edit : Oui j'ai une semaine de retard, mais j'avais piscine examen ! 

C'est le commentaire n°3 - Stéphanie Cardoso qui gagne le lot ! 

Merci de m'envoyer ton adresse par mail lapruneblogueuse[a]gmail.Com :-)

mercredi 25 mars 2015

Et mes doigts sentent la pomme de terre.

J'ai 28 ans. La fille de ma nounou, chauffeur PL au crane rasé qui adore les enfants (le genre de paradoxe qui me fait délirer), m'a donné un énorme sac de pommes de terre. Des patates non calibrées, pleines de terre et moches mais délicieuses. Je les laves, je les grattes, je les épluches, je les coupe, et je les mets dans le turbovap.

Et mes mains sentent la patate. 

Pruneau dit que ça pue, la patate crue. Que j'ai les doigts qui sentent la vieille cuisine de cantine. Et moi je les renifle avec avidité. J'aime cette odeur autant que celle du pain chaud le matin. Autant que celle du café du petit dej. Autant que celle des crêpes à la chandeleur. 

J'aime l'odeur de la patate. 

J'ai 6 ans. Je prends mon bain dans la baignoire familiale. Je joue à faire des pub, celle du camembert Président étant ma préférée (j'étais déjà Normande sans le savoir). J'entends la porte de la cuisine s'ouvrir en bas et le bruit de vapeur de la cocotte minute. J'entends les bruits de pas de maman dans les escaliers. Elle va interrompre mon jeu. Il va falloir sortir du bain, se mettre en pyjama, descendre dîner, il va être 19h, papa va bientôt rentrer. Elle me lave les cheveux, me savonne le visage.

Et ses mains sentent la patate. 

J'adore faire des patates. 


mardi 24 mars 2015

La dame aux cheveux gris.

J'avais un stock énorme de pain dur alors j'ai décidé ce matin que nous irions chez la nounou à pied. Depuis peu, Brugnon est capable de marcher d'un bon pas pendant un bon quart d'heure, plus besoin de sortir la poussette et il était ravi d'aller voir les canards (et cette saloperie de cygne énorme qui essaie toujours de nous bouffer).

En marchant d'un bon pas au pas de Brugnon sur la voie verte, nous avons croisé les figures du village. Le monsieur qui promène ses deux chiens. Le monsieur au cabas qui me parle toujours du temps qu'il fait. Les deux marcheuses. Et la dame aux cheveux gris.

La dame aux cheveux gris a un vieux break bordeaux au moins aussi plein de bordel que ma voiture. Elle traine toujours du côté du supermarché. Elle trimballe souvent de grands sacs poubelles qui semblent bien lourds. Elle me fait des petits signes, bonjour, bonsoir, elle donne du pain aux canards. Elle est là chaque jour, immuablement, au point que je m'inquiète quand je ne vois pas sa voiture sur le parking. Toujours avec ses sacs poubelles.

Et puis l'autre jour, j'ai surpris sa conversation avec le monsieur au cabas.

"Ah bah je te cherchais ! Il faut qu'on se voit demain !"
"Tu as quoi ?"
"Je dois avoir quelques sachets de salade et des yaourt, d'habitude je prends pas les yaourt, mais là ils sont encore bons hein. 

Et soudain, tout s'éclaire. 

Ces gros sacs qu'elle trimballe partout, ce sont les invendus. Les invendus du supermarché du village. Qu'elle redistribue aux gens qui en ont besoin.

ça a changé ma vision des choses.

Changé ma vision de ce supermarché, qui reste un supermarché de village, proche des gens, intelligent, qui ne balance pas de javel dans ses poubelles pour empêcher les sans abris ou les personnes précaires d'y accéder.

Changé ma vision de cette femme un peu négligée, qui fait tant de chose pour les gens de ce village, dans cette région où le travail manque si cruellement.

A défaut d'autre chose, je lui offre ce matin mon plus beau des sourires.

J'ai une nouvelle héroïne.

La dame aux cheveux gris.

(oui, la photo n'a rien à voir)




lundi 23 mars 2015

Egoïste et fière de l'être

Oui, je sais, on va encore parler kilos et régime, ça va te saouler, mais j'y peux rien, et puis c'est mon blog, je fais tout qu'est-ce que je veux.

Hier donc, j'ai lu cet article (par ailleurs très sympa) et je suis tombée un peu de haut. En discutant avec les copines, j'ai réalisé que oui, il y a des femmes qui n'osent pas manger seules sur un banc ou dans la rue. Des femmes qui n'osent pas prendre un dessert au restaurant. De peur que les autres se disent que si elles sont grosses c'est qu'elles le méritent, à manger comme ça. Des femmes qui ne sortent JAMAIS sans maquillage ou sans talons de peur qu'on les prenne pour des femmes négligées. 

Et bien... 

Moi qui pensais être complexée je me rends compte que pas du tout, en fait. 

Oui, parfois, dans des soirées, je n'ose pas me resservir, mais surtout par peur de priver les autres de leur part. 

Oui, parfois, je suis mal à l'aise en maillot de bain... mais plus à cause de mes vergétures que de mon poids. 

Quand ma mère a vu mon second tatouage, elle s'est mise à pleurer (oui, ma mère est une sensible) en me disant "c'est vraiment le signe d'une femme mal dans sa peau !". J'ai pas pu m'empêcher de rire (pardon maman). Parce que c'est tout l'inverse. Jamais je ne prendrais le risque d'attirer les regards sur moi par des tatouages si je n'étais pas fière de mon corps ! 

Jamais je ne me suis privée de manger dans la rue par peur des jugements. Jamais je ne me suis empêchée de prendre un dessert au restaurant, surtout que, Pruneau n'étant pas très sucré, si je devais l'attendre pour manger un dessert je n'en mangerais jamais. Je suis une gourmande, je l'ai toujours été, et si je dois vivre jusqu'à 90 ans en bouffant des brocolis vapeur, je préfère encore mourir plus jeune en me faisant plaisir. 

Et en plus je ne me maquille pas. Ou presque pas. La BB crème et le fond de teint ça me gratte, le mascara me fait pleurer les yeux, et j'oublie tout le temps le fard à paupière, du coup au milieu de la journée je fini par me frotter les yeux et dire "merdeuuuuuuuuuh" en voyant mes doigts tout irisés. Le seul truc que j'aime, c'est un rouge à lèvres bien rouge. 

Quant aux talons... tiens, j'en ai mis pas plus tard qu'hier. Des bottines dans lesquelles je rentrais encore miraculeusement. J'ai pas pu tenir 2h. J'avais des crampes en conduisant et j'ai eu un mal de chien à la plante des pieds. Quelle torture ! Et pourtant je n'avais que 7 cm hein... 

D'après ce que j'ai compris, la plupart des femmes se maquillent obligatoirement pour avoir confiance en elles... personnellement c'est l'inverse... si j'ai une coiffure travaillée, si je suis maquillée... je vérifie que ça tient toutes les 5 secondes et je m'occupe plus de l'image que je renvoie que de ce que je suis venue faire... je ne tiens jamais une journée.

J'ai une allergie aux boucles d'oreille en toc. Je ne trouve jamais de bagues à ma taille et les colliers me pèsent.

Sérieux les filles, prenez du recul. Mangez un éclair au chocolat en pleine rue si vous en avez envie. Prenez un double banana split avec plein de bougies qui font des éclairs dessus. La vie est assez compliquée comme ça.

Faites vous plaisir.

Soyez égoïste.

Vivez pour vous.





dimanche 22 mars 2015

Ma reconversion professionnelle #3

Voilà. L'épreuve écrite d'Auxiliaire Puericulture est passée (souviens-toi je t'en parlais ). Les résultats étaient prévus pour mardi dernier 14h.

Nous étions partis quelques jours en Bourgogne et j'ai passé l'après-midi à charger frénétiquement la page pour obtenir des résultats. Nous seulement le site de l'hôpital était saturé mais en plus quand j'ai réussi à me connecter, les résultats n'étaient pas affichés. Cela ne m'étonne qu'à moitié de cet hôpital qui m'a envoyé les convocations à l'écrit avec un mois de retard, mais bon... 

Enfin, mercredi matin, en route pour une promenade ils étaient là. "Résultat au concours d'entrée en formation AP". 

Une page... deux pages... trois pages... 

Et mon nom était là ! 

Ouf ! 

Soulagement et enthousiasme, je n'avais pas travaillé 4 mois pour rien. Et comme dans ma famille on pense que c'est "trop facile" pour moi, que je n'avais pas besoin d'arrêter de travailler pour ça, si je m'étais plantée j'en aurais entendu parler pendant des années.

Il y a eu environ 90 noms sur les 126 inscrits... ça a déjà fait un peu de tri. Mais il n'y aura que 30 places au final. 

Bien sûr, il reste l'épreuve orale, mais au moins, je n'ai pas été recalée dès le début. J'ai ma chance, jusqu'au bout. 

Juste après notre retour, j'ai reçu les deux convocations en même temps : le 8 avril pour l'oral d'Auxiliaire en Puericulture, le 10 avril pour l'oral d'Aide Soignante. 

Depuis la fin des écrits je potasse l'oral grâce à un super bouquin. L'épreuve se déroule ainsi : 

Un exposé sur un thème médico-social en 10 minutes (avec une préparation en 10 minutes seulement) un entretien personnel en 10 minutes.

Les thèmes médico sociaux sont nombreux et surtout il faut retenir un nombre considérable de données et de sigles. Je maîtrise heureusement une bonne partie des thèmes comme la santé et la nutrition des enfants, le congé maternité, les aides financières liées à la grossesse... c'est l'avantage d'avoir un enfant. 

J'essaie de suivre au mieux l'actualité mais tout semble se bousculer en ce moment... réforme du RSA, de l'IVG, de la prime de naissance... il y a énormément de choses à suivre en même temps... C'est comme si j'apprenais des choses et que le lendemain le contenu ai changé... c'est stressant. 

Je commence à réfléchir sur la deuxième partie de l'exposé qu'on peut préparer à l'avance. Il faut que j'arrive à convaincre et mettre mes expériences en valeur, mais n'ayant jamais travaillé dans ce milieu je n'ai malheureusement pas grand chose pour moi.

Je balise un peu je l'avoue. Je n'aime pas être jugée à l'oral, je préfère prendre le temps de la réflexion à l'écrit. J'ai peur d'être jugée sur mon apparence physique, surtout si je tombe sur un sujet sur les troubles alimentaires ou l'obésité...  ça va me mettre mal à l'aise ! 

Mais je suis contente d'avoir amorcé cette aventure. Je suis contente d'avoir passé la première épreuve. J'espère pouvoir aller jusqu'au bout sinon je ne sais pas ce que je vais faire. Une autre formation ? L'argent commence à manquer, ça va devenir compliqué... 

On croise les doigts !