jeudi 3 mai 2012

Souvenirs d'enfance... les rousquilles

Il y a des choses comme ça, si petites, si insignifiantes, qu'elles passent souvent inaperçues. L'odeur des olives sur le marché, l'odeur de bois brûlé et de cendre, l'odeur du lilas... Les bonbons chez le boulanger (qui ont tellement augmentés ma bonne dame), l'odeur du pain chaud le matin, des crêpes au nutella... Toutes ces petites choses qui rappellent qu'un jour, nous aussi (même si c'était ya pas si longtemps, ça parait loin déjà) on a été enfants. Des fois, ce sont des choses auxquelles on ne pensait même plus, et puis tout d'un coup BAM, elles vous tombent dessus, elles vous mettent une gifle et vous ramènent dix ans en arrière (ça va, je vexe personne ?). 

Quand la Prune n'était qu'un petit bourgeon sur l'arbre, son papa et sa maman l'amenaient dans le sud de la France, dans une petite station balnéaire qui depuis a été complètement envahie de touristes. 

Mais à l'époque, il n'y avait encore pas beaucoup de constructions, pas de digue, peu de bateaux.... En été on se baignait à la piscine ou à la mer (et en automne aussi d'ailleurs), hors saison, la ville était à nous, on marchait, on visitait la région... le bonheur quoi ! C'est à cette époque que j'ai pris goût au baroudage, aux "vieilles pierres" comme on dit chez nous...une passion qui ne m'a pas quitté depuis.

Revenons à nos moutons : il fallait toute une journée pour faire les 800 km qui nous séparaient de la maison de vacances et dès qu'on arrivait, on s'arrêtait dans le premier supermarché de la ville pour faire quelques provisions. 

Et systématiquement, je réclamais la boite rouge. Maman n'en achetait pas tout le temps, car elle savait que, gourmande comme j'étais, d'ici le lendemain la boite serait finie. 

C'est rare que la Prune aime autant des gâteaux qui ne sont pas au chocolat. Et pourtant... Cette petite coque blanche et craquante, ce sucre glace (avec lequel je manquais toujours de m'étouffer), ce petit goût de citron... les rousquilles, j'adorais. 

Et comme il y a de nombreuses années que je ne suis pas allée dans le sud, et que le Prunier est quand même très loin à l'opposé, les rousquilles étaient totalement sorties de mon esprit. 

Et puis lundi, en me forçant, malgré la fièvre, à aller ravitailler un tant soit peu le Prunier en aliments de base (principalement du lait et du pain de mie pour le petit déjeuner), je suis tombée sur LA boite (qui n'était pas rouge). 















Au final, ça n'avait pas le même goût que les rousquilles de mon enfance... Peut-être parce qu'elles n'étaient pas croustillantes comme dans mon souvenir. Peut-être parce qu'elles étaient plus épaisses. Peut-être aussi parce que je ne les ai pas prises au goûter avec du Tang, dans la torpeur de la sieste, après avoir fait les devoirs de mon passeport... Parce qu'il n'y avait ni cigale, ni grillon, ni crapaud, ni libellule, ni hanneton...

Mais j'étais contente de les avoir trouvées, ces rousquilles... (et j'ai pas tout mangé, il en reste deux pour que mon Pruneau adoré les goûte, histoire de partager un peu de mon enfance avec lui...). Et vous, vous avez des souvenirs d'enfance à partager ?

La Prune

Et ça, c'est un clin d'oeil à mon papounet qui me lit je le sais...



2 commentaires:

  1. coucou ma belle, dis m'en plus sur cette petite station balnéaire ? quant aux rousquilles j'adore aussi.... Mais tant de choses de notre enfance (la mienne est plus loin) les gouts sont différents...
    je t'embrasse ma belle Gros Gros bisous

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    1. C'est pas très loin de Bézier, de Sérignan pour être plus précise ^^ Je suis contente de voir que quelqu'un connait les rousquilles :-)
      Gros bisous à toi ma belle ! bonne journée !

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Les commentaires sont modérés alors ne t'inquiète pas s'ils mettent du temps à s'afficher, je suis pas toujours là mais ça finira par arriver et j'y réponds (presque) toujours !