vendredi 8 février 2013

Le jour où je n'ai plus voulu être enceinte

Ya des journées plus dures que d'autres. Des journées où t'es méga happy et d'autres où tu voudrais t'enfermer dans ta chambre, te foutre sous la couette et qu'on te réveille en te disant "ça y est, t'as accouché !"

Cette semaine j'ai parlé du bonheur, de ma joie d'être enceinte aussi... Mais la vérité c'est que parfois tu perds tous tes points de patience et tu te demande pourquoi t'as pondu de tels articles en fait. 

Parce que t'as fait une grosse insomnie et que tu t'es rendormie 30 minutes avant que le réveil sonne. 
Parce que tu te retrouve seule pour gérer le bureau toute une matinée. 
Parce que t'as mal partout, que tu marches en canard et que t'as l'impression que monter des escaliers va te coûter la vie.
Parce que t'avais prévu de pas bouger et que ton patron t'envoie lui acheter un sandwich. 
Parce que ce *#@* de livreur te livre pas ton déjeuner et te sors à 14h30 que c'est parce que t'as pas voulu le laisser entrer. 
Parce que l'après midi tu te tape des vertiges et une fatigue à te demander si tu vas pouvoir te trainer jusqu'aux toilettes. 
Parce que tu sais que t'as 1h45 de trajet pour rentrer chez toi.
Parce que ton homme fait la gueule. 
Parce que t'aimerais bien retrouver ton corps rien qu'à toi et pouvoir manger un bon plateau de sushi en sirotant un verre de rouge. 

Et là tu te demande pourquoi t'as tellement voulu être enceinte ? Pourquoi t'en as rêvé pendant des mois et surtout POURQUOI tu te tape toutes les saloperies possibles et imaginables quand tes copines ont des grossesses de rêve ? 

Mais le soir quand tu rentre, tu te fais couler un bon bain à 39°C (c'est le p'tit thermomètre nounours qui l'a dit) et d'un coup tu te demande depuis combien de temps t'as pas senti bébé. Alors tu le secoue dans tous les sens et au moment où tu te prend le coup de pied qui veut dire "mais oui, je suis là, pas la peine de paniquer !" t'as le moral qui remonte en flèche. Après tout, c'est peut être ça le coeur d'une maman. Pour 10 contrariétés, 1 tout petit bonheur qui te rappelle que tu dois pas baisser les bras. 

(et avec une bonne nuit de sommeil derrière, on se sent tout neuf :-) )


La Prune



 

15 commentaires:

  1. C'est exactement ça ! En ce moment, Petit pois tape sur mon estomac, et quand ma groge brûle de remontées gastriques, et que j'ai des envies d'aliments interdits et que, et que... Ben, je me dis, tout pareil que toi ; "Mais pourquoi je l'ai tant voulu ?!"

    Puis, après le tumulte de la journée, je le sens bouger tout doucement, je suis rassurée de le savoir en vie et que tout va bien, et paf ! Je sais que c'était un bon choix et ça me comble de bonheur ! :)

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    1. Heureusement qu'il y a ces bons moments, parce que c'est vraiment pas une sinécure hein :-)

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  2. AH, ca c'est vrai!!!
    Ici il y a des jours ou je me pose les mêmes questions! Malheureusement comme je n'en suis qu'a mon 3eme mois, impossible encore de sentir mon bébé, et ca me fait encore plus flipper!!!!
    Hâte de le sentir, de ne plus avoir mal a l'estomac, de ne plus être fatiguée...

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    1. je compatis, le premier trimestre je crois que c'est le pire ! Je me demandais parfois si j'allais y arriver, si cette horrible fatigue allait s'arrêter... mais oui, ça s'arrête lol Là j'étais fatiguée mais parce que j'ai tiré sur la corde, sinon, ça va bien ^^
      Bon courage !

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  3. Finalement, j'aime plutôt bien le côté MATERNITE de HC (à la base je suis inscrite pour le nailart ^^ ) !!!
    J'aime beaucoup ton article parce qu'il est tellement vrai !! Cela fait 2 bonnes semaine que j'ai le moral dans les chaussettes, mais dès que ma princesse me fait un petit signe dans mon bidou, je suis heureuse... ca me reboost !!

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    1. C'est dans ces moments là qu'on apprend à relativiser en fait :-) Bon courage !

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  4. J'ai vécu ça pas plus tard que mercredi.
    Une mauvaise nouvelle (pas si mauvaise que ça quand on la prend avec du recul) à propos de la pépette, et je me suis surprise à me demandais pourquoi j'avais voulu ce bébé, que c'était peut-être une erreur... Et là, le pire, c'est que j'ai culpabilisé d'oser penser ça! Et du coup, je me suis dit que si j'étais pas capable de surmonter juste ça (j'ai appris que je risquais de devoir accoucher dans un autre hôpital que celui prévu, mais c'est loin d'être sûr à 100%), je ne serai certainement pas capable d'assurer tout le reste...
    J'ai pleuré tout l'aprem, et toute la soirée, sans réussir à en parler, même à mon homme, moi qui suis pourtant plutôt extravertie d'habitude, mais après une bonne nuit de sommeil (j'avais pas dormi la veille, à cause de ce rendez-vous à l'hôpital), j'ai réussi à relativiser, et aujourd'hui, ça va beaucoup mieux...
    D'ailleurs, hier soir, j'ai parlé de mes doutes à mon homme. Et dans la soirée, alors que je souriais bêtement, la main sur le ventre et le regard rivé sur les bosses que faisait notre fille, il m'a dit: "Ben voilà. C'est peut-être tout simplement pour ça qu'on a voulu le faire ce bébé"... <3

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    1. Ma pauvre !!!! Je comprends ! Le fameux jour où j'ai pété un cable, alors que bébé bougeait je me disais, "mais merde, tu peux pas laisser mon corps tranquille deux secondes ?!" j'ai grave culpabilisé après... et puis finalement je me dis que c'est un coup de fatigue comme il y en aura tant d'autres, et que le bonheur que j'éprouve à sentir ses coups de pieds n'a pas de prix !

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  5. Mais oui c'est tout à fait ça, 1 contre 10! Lol
    bon et sinon pour te "remonter" le moral, dis toi que t'es pas alitée, et ça c'est déjà bien, chaque grossesse est différente, faut pas les comparer (pis regarde ça te mine le moral, c'pas bon ça)
    aller gros bisous ma Prune, et prochain coup tu dis merde à ton boss et tu fous une droite au livreur ;)

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    1. C'est vrai, j'ai beaucoup de chance, c'est ce que je me dis... et puis tant que bébé va bien...

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  6. J'ai un collègue qui a sa femme enceinte également et je trouve ça fou que vous ne puissiez pas manger ni sushi, ni foie gras et Cie, ils m'ont bien expliqué pourquoi mais je trouve ça abusé, c'est si dangereux que ça quand on est enceinte (signé une nullipare naïve ^^)

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    1. s'il n'y avait que le sushi et le foie gras... si tu voyais ma liste tu pleurerais, et c'est pas pour s'arranger, vu que maintenant on me déconseille les pâtes et le chocolat et je dois faire un test pour les sucreries... mais en même temps, ça peut entrainer tellement de complications (pour faire vite, viande crue, poisson cru, et tous les abats ça peut potentiellement donner de grosses malformations du foetus)... j'ai beau être nulle en matière de volonté, tu te dis que pour une tranche de saucisson tu pourrais te retrouver avec un gamin aveugle, ça a tendance à bien calmer tu sais... La grossesse, c'est un marathon, faut être motivée, faut en avoir très très envie, et faut tenir sur la longueur lool

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  7. Les joies de la grossessE.
    Et c'est loin d'être terminé.
    Alors ZEN. Relativise ! Positive !
    Ce n'est que du bonheur.
    Bon Courage
    xxx

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  8. La grossesse est un marathon? C est drôle que tu dises ça... mon gygy le disait à chaque rdv! Il à dit qu'il était entraineur et que oli et moi on devait suivre et moi tenir. lol. purée j adorais mon gygy....

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    1. C'est important un bon gygy... et le tiens avait trop raison ! Je sens que je vais finir la grossesse sur les genoux ! pfiou !

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