mardi 9 septembre 2014

Motivée, motivée...

Je suis là, devant mon écran, avec une tonne de travail sous le coude. Comme d'habitude, que des choses passionnantes à faire. Me replonger dans de la compta vieille de deux ans, passer des coups de fil de téléprospection pour une salle de sport (moi qui suis TELLEMENT sportive et qui aime TELLEMENT faire chier les gens au téléphone), préparer des factures... Sans compter le FAMEUX inventaire que j'avais préparé avant mon départ en congé mat et que j'ai du entièrement refaire à mon retour de vacances cet été. Deux ans plus tard, donc. Autant te dire que vérifier le nombre de sachets de thé disponibles il y a deux ans, ça me fait VRAIMENT une belle jambe. Surtout qu'ils ont du être bu, depuis.

J'ai cette tonne de travail passionnant qui m'attend donc et moi je suis là, devant mon écran, avec des yeux de poisson mort et un cerveau qui tourne au ralenti. Je suis fatiguée, j'ai l'impression de peser une tonne et d'avoir l'esprit embrumé d'ennui. 

Plus l'échéance approche et moins j'arrive à me motiver. 

Plus l'échéance approche et moins j'arrive à me lever le matin. 

Plus l'échéance approche et plus ma conscience professionnelle me fait défaut. 

Pourtant je sais que je dois terminer. Que je dois les aider à finir tout ça. Qu'ils m'appelleront même après la fin de mon contrat parce que c'est toujours comme ça (à croire qu'ils ne peuvent pas se passer de moi).

On est à J-21 et mon cerveau a déjà décroché. Mon cerveau est installé dans mon Précieux fauteuil Ikea récupéré d'occasion avec lequel j'ai saoulé absolument tout le monde la semaine dernière. Mon cerveau est penché sur l'étude des cellules (la cytologie, donc) (tu repartiras avec un nouveau mot, remercie-moi) et les tests psychotechniques qui te demandent de trouver quelle est la logique entre APOLLON 37 et LALIE 25 (aller, je t'aide, c'est une histoire de syllabes et de lettres).

Mon cerveau il se dit qu'il serait bien à trier les fiches de paie et faire les photocopies pour Popole. Mon cerveau il dit que ce serait bien de prendre rendez-vous en urgence pour faire réparer cette couronne qui s'est barrée hier en mangeant un caramel. Mon cerveau il pense au frigo vide et au petit garçon que je dois réveiller le matin à 7h juste avant de partir alors qu'il dort si bien avec sa petite bouche qui fait la moue. 

Mon cerveau, il est déjà en octobre. 

Et du coup, moi je suis là, avec les yeux dans le vide et une envie proche de zéro de me plonger dans ces foutus tableaux et de passer ces foutus coups de téléphone. 

Septembre va être long. 


3 commentaires:

  1. Allez courage ma prune,tu tiens le bon bout!!!!!
    Ca va passer vite!!!!!ne craque pas,tu peux le faire,t'es la meilleure,t'es pas une lopette,t'es une nana qui déchiiiiiiiiiiiire!!! (bon bin là j'arrête,je suis à court d'arguments.....j'avoue....!!!lol!!!!)bisouuuuuuuuuuuuuus!!!

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  2. Hop Hop un petit coup de pied aux fesses ;-) Courage, ça arrive à tout le monde !!!

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  3. Très chère Prune,

    Au regard de ton article, je constate effectivement ta saturation générale.
    Je la constate également sur cette photo.Photo qui m'évoque ces jeux sur pérodiques (OKAPI/Journal de Mickey....) que j'affectionnais dans mon enfance: "chercher l'erreure".
    Je ne résiste donc pas à soumettre tes lecteurs et lectrices à ce petit divertissement:

    "Un élément étranger s'est glissé dans cette scène (un peu surréaliste il est vrai !).
    Retrouvez le "
    Alors tu as trouvé?
    Oui le truc bizard sur lequel est vaguement assise La Prune.
    C'est un model unique (heureusement!), alchimie ratée d'un cadie de supermarché "qui écrase les prix" (les moins de 30 ans ne peuvent pas connaitre...pas vrai Charles?!.) avec une tapisserie de chambre d'enfant d'un immeuble HLM des années 70.
    Les moins attentifs de tes lecteurs auront remarqué le gout certain du "designer" par le mariage des couleurs: le orange, le vert caca et le bleu marin breton depressif vont si bien ensemble....
    Il y avait quand meme un piège!!!
    En effet l'artiste à detourné ton attention par l'ajout du tapis de sol dont les couleurs n'ont rien à envier au bidule pour poser ses fesses.

    Je suis assuré que le confort l'emportera largement sur l'esthétisme à l'avenant du...heu???.....siège.
    Je t'aime quand meme Ma Prunelle à moi et serai à jamais ton humble et très dévoué serviteur).

    PS: la fille sur la chaise est pas mal.

    AEKI (toup...toup.. toutoup... toup... toutoup... toup!)

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Les commentaires sont modérés alors ne t'inquiète pas s'ils mettent du temps à s'afficher, je suis pas toujours là mais ça finira par arriver et j'y réponds (presque) toujours !