jeudi 18 décembre 2014

La Prune a vu pour toi - Cécile Corbel en Concert

Cela fait des années que j'essayais d'aller voir Cécile Corbel, que j'ai découvert dans l'opéra rock Anne de Bretagne il y a quelques années maintenant mais peine perdue, les places partaient tellement vite que je n'arrivais jamais à en avoir une ! Au mois de septembre, j'ai vu qu'elle faisait deux dates à Paris alors, avec une amie triyannaute, nous avons pris des places, sans même en parler à Pruneau. 

Le concert est organisé au Café de la Danse, une toute petite salle d'aspect industrielle, avec des sièges plutôt inconfortables. 

La belle n'est accompagnée que de quelques musiciens : un guitariste, un bassiste (qui fait aussi les secondes voix), un batteur, un violoncelliste et... sa harpe, bien sûr ! 

Elle commence en fanfare avec deux chansons que j'aime particulièrement, The Shore, tirée de la BO de Terre des Ours et Entendez-vous, tiré de son dernier album (que je n'ai pas encore). Dès les premières notes, je suis subjuguée. Si je n'étais pas sûre d'aimer Cécile Corbel, j'en suis absolument convaincue. 

A travers son nouvel album et ses anciens tubes, nous traversons le monde, réel ou irréel, les landes celtiques, la Bretagne, l'Irlande, l'Espagne ou même la Turquie. Elle entrouvre pour nous les portes de son jardin secret en introduisant chaque chanson avec douceur et humour en nous expliquant d'où lui vient son inspiration. Le côté simpliste et intimiste de cette interprétation live n'en donne que plus de valeur aux chansons déjà sublimes. Avec seulement deux voix et quelques instruments, elle transcende les sons et les mélodies. 

Les mots me manquent... Il m'a semblé faire une rencontre mystique... Pendant 2h, j'ai cru être dans un monde à part, irréel, impalpable... Elle a un univers musical qui n'appartient qu'à elle, une voix angélique unique et une aura presque surnaturelle, si bien qu'à la fin, quand nous avons eu la chance de pouvoir échanger quelques mots avec elle, nous nous attendions à ne pouvoir la toucher, à passer à travers, comme dans une brume... Et cette impression m'a été confirmée quand elle m'a assurée de m'avoir déjà rencontrée... ici ou dans une autre vie... Cette femme est une fée, un ange, un korrigan, un elfe venu d'ailleurs ou une femme renard... je ne sais pas... mais elle n'est pas de notre monde, ça, c'est évident. J'ai d'autant plus l'impression d'être particulièrement privilégiée d'avoir pu assister à ce concert, comme si j'avais eu la chance d'assister à une apparition...

Bref je suis conquise... sur un nuage... et pas prête d'en redescendre ! 

 

 

1 commentaire:

  1. C'était magique. Un peu comme si on avait traversé la frontière invisible qui sépare notre monde du Pays des Fées. Il y a eu un peu de Brocéliande à Paris hier soir! :)

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Les commentaires sont modérés alors ne t'inquiète pas s'ils mettent du temps à s'afficher, je suis pas toujours là mais ça finira par arriver et j'y réponds (presque) toujours !