lundi 14 mai 2012

La Prune a vu pour vous - La Proposition

Bon, j'avoue, celui là il date pas d'hier. De 2009 même. Je l'ai vu hier au Prunier, et en VO s'il vous plait. 

En fait, depuis que je vis avec le Pruneau, mes soirées télé ont radicalement changées. Le Pruneau, c'est facile, c'est documentaire animalier, documentaire historique, documentaire politique et éventuellement des fois, une série ou un film, mais attention, avec des commentaires dessus, des fois qu'on soit pris dans le truc (on sait jamais) "Non mais sérieusement, c'est pas crédible une seconde ! Mais pourquoi il lui dit ça ? C'est ridicule !" "non, c'est romantique !" "ah bon, tu trouves ça romantique toi ?" Le pire, c'est quand j'ai le malheur de verser une minuscule larme de Prune. "Non mais, tu pleures pas là quand même ?" "Bah si !" Regard du coin de l'oeil. Reniflage de Prune. Re-regard du coin de l'oeil. Sourire "arrête de te moquer de moi, Pruneau" Sourire encore plus marqué "maiiiiiiiiiis... j'me moque pas de toi..." Ben tiens. Glourmf.

Du coup la télécommande commence à s'user sur le bouton 5 et le bouton 7 puisqu'il passe son temps entre France 5 et Arte et je suis devenue presque incollable sur le cycle reproducteur de la Mygale velue d'Afrique du Nord. Tout un programme. 

Mais hier soir, je me suis retrouvée seule (pour une fois) et j'en ai profité pour regarder un film bien niais, en pyjama avec un masque sur la figure. Une vraie soirée de fille. 



 C'est quoi l'histoire ? 

Margaret, c'est la fille qui a réussi... Louboutin, jupe crayon, job de rêve... et même qu'elle a un Assistant Mâle de toute beauté et prêt à sacrifier toutes ses soirées et tous ses we pour bosser. Personne peut la blairer, tout le monde se planque à son approche, on a l'impression qu'elle bouffe des céréales Lion tous les matins.

Oui mais voilà, cette cruche a laissé son visa expirer et elle se retrouve expulsée au Canada et va se faire piquer son job de rêve. Peur, doute, panique. 

Du coup elle a l'idée lumineuse d'épouser son bogoss d'assistant le temps d'avoir un visa (non parce que si c'était un thon elle aurait sûrement préféré se retrouver serveuse dans un bar à streep-tease à Toronto hein) et le bogoss il accepte parceque sinon il est foutu à la porte. Trop fun la patronne. Pour que ce soit crédible, elle part tout là bas dans le grand nord avec lui, en talons aiguilles, pour faire croire à sa famille que c'est vrai, cette histoire. Et bien sûr, ils vont se retrouver dans des positions coumiques, et pis découvrir qu'ils sont attirés l'un par l'autre, et avoir les yeux tout embués, et même peut-être, si t'est sage, ils se feront un bisou.

On en pense quoi ? 

C'est l'archétype même de la comédie romantique. Ya de l'humour, un bogoss, et Sandra Bullock. Tout est là. 

Bon cela dit, elle a de la chance la cocotte, parce que c'est pas toutes les belles familles qui acceptent une bru sortie de nulle part pour en faire la nouvelle coqueluche du coin et lui offrir tout plein de trucs dans la famille depuis 3 générations. Dans la vrai vie, en fait, la belle famille elle fait souvent comme si t'existais pas et elle préfère faire dix fois le tour du parking en petites foulées que de venir te claquer la bise pour te dire bonjour. Je dis ça, je dis rien. hem. 

On le recommande ? 

La Prune le prescrit en doses thérapeutiques si vous êtes en manque de romantisme. Si, si, ça arrive des fois, surtout quand vous êtes en pleine déprime post-concert (je vous en parlerai un jour, ça me fait ça à chaque fois). Mais uniquement si vous assumez à donf votre côté Fleur-bleue-nian-nian ou alors si vous êtes célibataire et que vous pouvez dire à tout le monde le lendemain au bureau que vous avez regardé Zone Interdite sur DSK vue que vous connaissez déjà la fin.

Donc voilà, à prendre avec légèreté, de préférence en mangeant des chamalow et en se faisant les ongles. Vous verrez, ça ira vite mieux.

La Prune.










2 commentaires:

Les commentaires sont modérés alors ne t'inquiète pas s'ils mettent du temps à s'afficher, je suis pas toujours là mais ça finira par arriver et j'y réponds (presque) toujours !